Nettoyage nocturne.

Alors que tu en finissais avec l’illusion et que tu n’avais absolument pas bougé de ton siège, tu t’étais amusé, depuis bien longtemps d’une telle situation. Tu voyais par la qu’il avait du talent. Il était sortis de l’illusion après quelques minutes, en quelques minutes il aurait pu être tué quant meme, il avait encore beaucoup de chemin à faire pour devenir un maitre de l’illusion. En tout cas, il ne semblait pas très content à en voir son regard des plus noirs.



Tu appelais le garçon pour qu’il nous ramène de quoi boire.



Tu ne disais rien de plus alors que le serveur nous amenait une bouteille et nous servait des verres. Tu buvais le tiens d’une traite.



Tu allais en revenir au sujet principal maintenant. Il me parlait du Kaguya Hayate et de Miwaku Shindo que tu connaissais.



Tu reprenais.



Tu te servais de nouveau un verre.



C’était juste une provocation de plus, la piste était cependant intéressante et tu pourras voir si on sait en faire quelque chose de concret.

Tu vois l’espion qui n’a pas bougé d’un pouce et reste encore agacé de son tour. Tu avais certes envie de voir une amélioration dans son comportement, mais bien des choses restaient à voir.



Tu te détends légèrement et vois le serveur apporter une nouvelle bouteille quand il t’annonce le temps que tu es resté bloqué dans son illusion. Tu n’es pas plus satisfait que lui de cette performance, mais le mal est fait. Tu n’es pas mort et le jour ou cela arrivera, tu doutes que ce soit par ses soins.



Tu le fixes d’un air blasé.



Il te parle de ses rencontres avec les deux personnes que tu lui avais présentés, mais ils ne semblaient pas convenir à ses attentes. Il est intransigeant et cherche une brute épaisse donc. Tu commences à boire quand il te parle d’un homme expert en Taijutsu qu’il te demande d’aller tester. Tu t’étouffes à moitié en buvant et agites la main en signe de négation.



Tu savais directement que le combat tournera court avec ton corps inerte d'un K.O. direct. Tu poses ton verre et reprends.

Il te disait moralisateur, mais il n’était pas mieux que toi à ce niveau et il ne semblait pas prendre à la rigolade ce genre de petite illusion des plus banales. Il ne disait cependant pas des choses total entre fausse a ton sujet. Tu étais totalement psychorigide avec un regard qui ferait fuir la mort elle même, on change de trottoir quand tu marches. Ta dégaine avec ta tenue et ton masque sont là pour provoquer l’effroi. Ça marche sur beaucoup de missions mais pas toutes. Il te fallait évoluer. Tu avais atteints un plafond, il fallait passer à l’étage suivant et continuer à monter comme tu le faisais toujours. Tu allais donc faire l’effort de changer et Nobuhisa pourrait sans doute t’aider vu qu’il insistait beaucoup sur ton comportement.



Il ne fallait pas oublié que tu n’avais peu ou pas d’argent sur toi. Il allait falloir que tu ailles tuer quelques vermines pour récupérer un peu d’argent. La suite, il parlait d’un domaine d’expertises différent du miens et que l’on pourrait s’entraider. Tu lui devais bien ça vu que tu avais tout à l’œil.



Tu faisais un léger sourire en écoutant Nobuhisa refusait de combattre pour ta simple distraction, une drôle d’idée, mais il était plus que chétif, il ne tiendrait pas plus de 30 secondes face au Kaguya.



Tu te levais de table, le serveur arrivait avec la note que tu donnais à Nobuhisa.

Tu tomberais si tu n'étais pas déjà assis. Il venait de donner raison, c'est bien la première fois que cela arrive. Il semblait véritablement prêt à changer de comportement, mais une réflexion te faire tiquer.



Il ne manque pas de culot de te demander des choses pareilles. Il manque clairement de tact et ça risquait de ne pas être une mince affaire de lui apprendre la bienséance non plus. Tu soupires et le regardes. Il n'avait pas changé de vêtements depuis que tu lu avais acheté son costume de soirée et ce n'était pas plus mal. Tu doutes que le problème vienne de là de toute façon. Même habillé avec des peaux de bêtes, il serait possible de paraître amical. Il n'y a qu'à voir les Kaguya.



Un professeur des arts illusoire ? Pourquoi pas. Ce serait la première fois que tu n’as pas à lire un parchemin dans tous les sens pour apprendre à maîtriser un jutsu. L’offre te semblait plutôt correcte. Tu sors de ton débat interne quand tu aperçois un léger sourire sur son visage. Il était donc capable de s’amuser. Le fait de torturer les gens pour son plaisir lui collait définitivement à la peau.



Tu frémis à l’idée de te battre contre le Kaguya.



Tu ne peux t’empêcher de faire un grand sourire en t’approchant de ton compagnon de table.



Tu t’éloignes avant qu’il ne te lance un second jutsu et t'étripe au passage. Tu prends ton verre en rigolant et bois une gorgée et prends une attitude plus sérieuse.



Tu t'accordes sur la table.


Tu te relèves et le pointe du doigt avant qu’il ne puisse parler.

Tu ne le prends pas pour une banque mais il était généreux et puis, son maître est riche et continue à gagner de l’argent, il faut bien entretenir les soldats de Kumo, tu soupirais.



D’abord le côté humain avant celui des vêtements mais pourquoi?



Il avait du répondant, mais tu n’étais pas adapté pour ce genre de travail indécent, tu avais sacrifié ta vie pour devenir ce que tu étais maintenant. Il ne savait pas trop de quoi il parlait.



Tu regardais autour de toi.



Il avoua quelque chose d’assez étrange comme quoi il s’était déjà battu avec Hayate et tu voyais un grand sourire s’afficher sur son visage, qu’allait-il encore dire ? Une autre bêtise que tu ne relevais pas alors qu’il s’éloignait certainement méfiant que e le plonge à nouveau dans une autre illusion. Il pensait que tu ne pouvais pas changer ta nature profonde mais le paraître oui. Il fallait s’adapter à son environnement, tu pouvais le faire ça. Il se relevait en te pointant du doigt en me disant de ne pas l’insulter. Ce n’était pas ton intention et de me laisser en plan si c’était le cas



Tu le regardais alors à sa seconde remarque.



Tu souriais légèrement.



Tu te prends de nouveau un verre.

Il fallait en effet qu’il demande un salaire, tu n'allais pas pouvoir continuer à être son mécène indéfiniment. Yuhei risquait de ne pas apprécier la démarche à force. Il avait beau être coulant avec toi, sa patience avait tout de même ses limites. Il mentionne le fait de risquer de créer un “accident” s’il se voyait refuser un salaire.



Il reprend en mentionnant l’importance de son apparence avant tout. Il ne manque pas l’occasion de lancer ce qui est une insulte camouflée en un compliment, tu ne sais pas véritablement comment prendre cette remarque.


Tu souris légèrement.



Dominants et dominés. Oui, le monde n’est rempli que de ça. Encore plus à Kumo, mais tu avais choisi le poste de dominer. Cela permet de voir les gardes baisser. En ce qui concerne l’espion de l’empereur, il ne pourrait clairement pas jouer dans la même catégorie. Il fallait qu’il est l’air plus dominant, son attitude générale n’allait pas coller. Il n’allait aussi pas se laisser marcher sur les pieds. Il te présente les civils qui se reposent sur le fait que Kumo soit sauf grâce au shinobi qui l’habite. Il est vrai qu’un ennemi puissant n’est pas à craindre, mais il y a aussi du bon à retenir de leur attitude.



Tu hoches la tête.



Le voilà qui profère encore des menaces à ton égard.



Il semble satisfait de son petit numéro et tu le regardes comme un enfant apprenant la vie pendant un instant avant de soupirer. Tu te frottes les tempes en réfléchissant au moyen de changer son personnage. Clairement, il n’est pas fait pour adopter une attitude exubérante comme la tienne. Il fallait jouer sur sa droiture.

De la sophrologie, il en est peut être un adepte mais tu trouves que c’est inutile. On ne peut canaliser qui ont est réellement même en utilisant toute les méthodes du monde.



Il n’énonçait tout un tas de faits que tu allais devoir faire pour progresser, lui même avait progressé, apparement. Mais les arguments qu’ils donnent, ils sont pour ceux ayant des attaches que tu ne possèdes pas. Il ne semblait pas le comprendre, il avait du mal parfois le pauvre.



Il passait enfin à la phase qui t’intéresses et il me parlait de cette tenue que tu pouvais garder car elle t’allait bien. C’est déjà une tenue à tenir.

Tes yeux te tromperaient sur tes intentions à son égard. Si tu avais voulu le tuer, il serait mort dans l’explosion du bâtiment quelques heures plus tôt.



Tu ne faisais pas attention à son attitude une fois de plus et tu attendais ce qu’il suivait. Passer pour un homme d’affaire en tant que Miwaku était beaucoup plus facile et l’idée de t’habiller de cette manière te plaisait bien.



Tu sortais rapidement du restaurant et tu l’attendais dehors.

Tu apportes un doute au fait qu’il se contrôle entièrement psychiquement, mais tu ne relèves pas la remarque. Il était en effet d’un calme glaçant, tu avais certes l’habitude de côtoyer des personnes dépourvue d’expressions faciales et avec une grande difficulté à transmettre leurs émotions, mais tu n’étais pas un expert pour autant. Tu restes à l’écouter avant de reprendre.



Il ne semble pas toucher par ton discours et pour lui, les attaches ne sont ni plus ni moins qu’un malus à son travail. Il est vrai que ne plus rien avoir à perdre est un moyen d’être intouchable et de pouvoir venir à bout d’une mission sans se préoccuper du contre coup. Mais cela est différent pour toi. Tu tires ta détermination de ta relation avec ton maître. C’est un choix diamétralement opposé à celui de l’espion, mais il pouvait se montrer tout aussi puissante que sa voie. Tu savais qu’il n’allait pas comprendre ce point de vu qui est le tiens et tu décides de ne pas te fatiguer à le lui expliquer.


Tu réfléchis un instant et repenses à une vieille tirade que l’on t’avait enseignée plus jeune.



Tu le vois se lever et sortir en te disant qu’il lui fallait de nouveaux vêtements. Tu comprends assez rapidement qu’il ne va pas demander à l’empereur de faire des emplettes à sa place, mais qu’il va encore creuser dans l’argent de ton maître. Tu te réconfortes en te disant qu’il a tellement d’argent qu’il ne s’en apercevra probablement pas. Du moins, tu l’espères. Tu soupires, tu sais qu’il prendra ton apparence si jamais tu refuses et tu n’avais pas envie d’avoir plus de problèmes que ça dans le quartier. Tu paies la note et le rejoins à l’extérieur.



Tu commences à avancer dans la rue et t’approche de boutique de vêtements. Le quartier avait beau être malfamé, les échoppes n’étaient pas pour autant mauvaises. Les Hattori avaient tout de même pas mal la main mise sur les commerces.

Il ne comprenait pas que la peur était un gros atout. La peur fait perdre ces moyens, la peur rend paranoïaque, la peur fait discordance, la peur offre la victoire. Un adversaire qui commence à avoir peur, c’est un grand pas vers une victoire écrasante Var c’est une lourde faiblesse. Tu ne prendras comme modèles les faibles quand ils te seront utiles pour tuer des vermines. Mais tu commençais à être trop connu dans le milieu et méfiance était de mise un peu partout dans la peureuse Kumo. Détruire 2 organisations d’une centaine d’hommes chacune sans laisser de survivant, ça laisse des traces indélébiles.

Il te voyait comme quelqu’un n’accordant que peu d’importance aux détails. C’était vraiment mal te connaître. Tu étais très minutieux dans ta manière de procéder et tu écartais les chemins trop périlleux pour te faciliter la tâche et avoir un gros taux de réussite sans laisser le moindre témoin.



Il te rejoint après avoir payé l’addition et il te demandait de lui rendre service quand il en aura besoin.



On avançait tout les 2 pour arriver dans une boutique. Il avait raison sur le fait que tu devais lui faire confiance au niveau vestimentaire. Il était doué dans ce domaine.



Tu entres dans la boutique et sans rien dire tu commences à prendre des vêtements, des t-shirts blanc, noir, pantalon noir, veste noir, quelques costumes, des cravates, des chemises blanches. Tout ce qui pouvait être sobre tu prenais, les couleurs tu n’aimais pas. Tu commençais à essayer les vêtements.

Vos visions avaient beau être aux antipodes, tu estimes tout de même apprendre de ses dires. Tu ne sais pas si l’inverse est vrai, il ne doit pas prendre la peine de prendre au sérieux tout ce que tu dis. Mais tu essaies de comprendre ce que l’homme en face de toi veut te dire. Tu n’es en rien d’accord, mais tu auras au moins l’avantage d’en apprendre plus sur lui et ses pensées. Il acquiesce étrangement à ta demande de service.



Il se dirige vers un tas de vêtements noir et blanc et cela ne t’étonnes pas. Il n’est pas vraiment du style à porter des vêtements voyant. Ce n’est pas plus mal d’un côté, son teint blafard n’allait pas ressortir avec les couleurs. Tu étais pâle, mais lui c’était véritablement maladif. Il arrive vers toi avec un costumes sur lui en te demandant ton avis.



Tu t’approches et regarde les épaules et les hanches en lui tournant autour comme un charognard.



Tu enlèves la cravate qu’il avait mise et vas en prendre une autre. Noire aussi mais avec un design brodé dessus. Ça reste discret mais apporte une touche supplémentaire.



Tu te prenais bien trop au jeu, enfin, pour toi il s’agissait d’un jeu. Tu avais l’habitude de choisir les vêtements de Yuhei quand il était jeune et n’avait pas trop perdu la main apparemment. Il fallait tout de même une petite note qui laissait croire à un bon statut de la part de l’espion. Tu pars dans un rayon en lui faisant signe de ne pas bouger et tu cherches la veste qui lui collerait le mieux. Tu aperçois une veste longue noire avec un peut de fourrure blanche sur le col. Celle-ci devrait lui aller comme un gant. Tu reviens vers lui et la lui tend pour qu’il la mette. Elle lui arrivait aux genoux et tu étais satisfait du résultat. Cette veste pourrait aller aussi bien avec un col roulé qu’un costume trois pièces.

Lui rendre un seul service était déjà un grand privilège. Tu n’étais en rien obligé même si il te payait tout ce que tu voulais avoir pour le moment. Tu te passerais bien de quémander ce genre de service, mais tu n’avais pas le choix et il allait falloir rendre visite à de la vermine pour les dépouiller et ainsi avoir des finances pour un bon moment. Maintenant que tu avais choisi un tas de vêtement, tu attendais ces instructions alors qu’il te regardait tout en tournant autour de toi, ce que tu trouvais très agaçant, il fallait bien y passer.

Il disait des termes que tu ne connaissais pas et que tu ne voulais pas connaître. Il va rechercher une autre cravate noir avec des motifs dessus, pourquoi pas, ça reste acceptable et il semble que ça m’allait mieux. Tu enfilais la tenue classique que tu avais choisis et il arrivait après avec une veste longue avec une sorte de fourrure blanche mais qui restait tout aussi correct que le reste. Tu l’enfilais et tu allais te regarder, ce n’était pas toi. Ce n’était pas moche pour autant.



Tu gardais cette tenue sur toi, autant rester comme ça maintenant et il y avait aussi une sorte de costard que tu allais prendre aussi, c’était suffisant pour le moment.



Tu prenais le costard et tu te dirigeais vers la sortie.



Tu le saluais brièvement et tu lui laissais le loisir de payer alors que tu quittais le magasin pour rentrer chez toi et te reposer un peu.

Il semble satisfait, du moins c’est ce que son sarcasme inconscient te faire comprendre. Les couleurs? C’était un bien grand mot, il ne portait que du noir ou du blanc, le choix n’étais pas des plus difficile non plus. Tu te contente de hocher la tête pour aller dans son sens. Il ne quitte pas les vêtements et va même prendre un costume qu’il avait mis de côté un peu plus tôt. Il ne perd pas de temps et te dit simplement qu’il te recontactera en temps et heure en rapport à votre petite discussion. Tu le regardes partir comme un voleur sans véritablement dire au revoir et tu secoues la tête de dépit.



Le patron du magasin arrive en furie et avant même qu’il ne dise quoi que ce soit, tu sort une liasse de billet de ta poche et la lui colle dans la main avant.



Tu lui fais signe de déguerpir et aussi vexé soit-il, il ne cherche pas à te contrarier. Il s’en va en comptant l’argent que tu venais de lui donner. Probablement plus que ce qu’il ne fallait, il n’allait certainement pas venir se plaindre de ça. Tu te tournes vers lui et l’interpelle.







Il est temps de rentrer. Tu avais bien mérité ce repos après deux jours de cachots. Tu sors de la boutique et prend la route en direction des quartiers Hattori. Tu ne savais pas si Yuhei était rentré lui aussi. Tu le sauras demain matin de toute façon.