Les pleurs, l'énervement... colère et tristesse, les sentiments les plus communs dans une prison, et ce fut naturellement que le prisonnier agit de cette façon aussi. Mais il avait une raison des plus normal et c'était le hokage lui-même qui raconta rapidement la situation à Jellal. Des mots ressortaient plus que d'autre, un Chikara, déserteur du village et traître du clan, un frère mort, des soupçons sur des informations transmises aux pays voisins... Il ne fallait pas être fragile d'esprit, car on pouvait vite devenir assistant sociale en écoutant la vie de ses crapules. Non Jellal n'était pas comme cela, il reconnu le prisonnier grâce au nom qu'il entendit, enfin c'était plutôt son frère qu'il connaissait le plus. Il ne savait que Takeo était mort, il en profiterait pour entendre les informations de Shinji, c'était une pierre deux coups. Un rude apprentissage que vivait le ninja masqué.
L'interrogatoire commença et comme on lui a expliqué, les dix premières minutes sont souvent inintéressantes du point de vue information reçue, c'était la mise en bouche, connaître un peu l'accusé savoir comment il fonctionne et seulement après, on pouvait tenter de le forcer à parler.
Shinji proposa un marché, celui de donner les informations sur la mort de Takeo, peut-être bien que ce fut Jellal le plus heureux, Akeno n'en était pas emballé. Celui-ci répondit qu'il était coupable de ne pas faire partie des massacres que lançaient les villages militaires, il voulait être innocent de tout cela.
Jellal ne pouvait comprendre son raisonnement, les lois sont là pour la sécurité du village, on ne peut provoquer des conflits aussi facilement.
« Je ne comprends pas ce raisonnement, serait-il fou, si c'était moi je le ferai déjà taire, il ne fait que de la comédie, pensait le Chikara fière de son village. »
Il attendait avec impatience la réaction de Shinji-sempai, qu'allait-il faire face à ses propos ridicules, bon pour faire pleurer des gamins... et encore ?