Un nouvel arrivant, dont le regard semblait plus féroce que celui de ses deux confrères, vint informer l'assembler que les ordres avaient changé. Finalement, seul l'Okasan aurait l'autorisation de pénétrer dans le village. L'idée ne te plaisait guère, mais d'un simple regard en direction de celle qui était la cheffe de mission, tu compris qu'elle allait accepter cela. Après tout, Konoha serait-il suffisamment fou pour tenter quelques choses sur l'emblème que représentait l'Okasan ? Tu n'espérais pas pour eux... Alors, silencieux, tu regardais Kazuko traverser la grande porte du village.
Un nouvel arrivant, encore, vint mettre son grain de sel. Cependant, tu fus plus qu'étonné de la tournure de la situation. Le blondinet qui devait avoir au tout et pour tout la majorité asséna un violent coup à l'arrière du crâne de son partenaire. Du moins, si on pouvait appeler cela ainsi après le coup de traître que celui-ci venait de faire... L'homme s'étala sur le sol, peut-être inconscient sous ton regard indifférent. Ainsi, c'était donc cela Konoha ?Un ramassis de faiblard et d'idiot qui se donnait en spectacle devant une escorte d'un village... Cependant, encore une fois, tu gardas ton silence, ramenant ton regards sur celui qui vous avait demandé de le suivre.
Un nouvel arrivant, pour la troisième fois... Un homme dont la couleur de peau ne pouvait que te rappeler celle des habitants d'Iwa. Les Kirishitan... Vos regards se croisèrent. Le sien insistant, le tiens glaciale. Il se décida à m'adresser la parole pour remettre en doute ma santé... Quel idiot celui-ci faisait... Tu étais en excellente santé. Tout du moins, suffisamment pour affronter les trois Konohajin qui te faisaient face.
« Pose ta main sur moi, et tu ne la récupéreras pas... »
Ta voix était fidèle à toi même. De glace. Meurtrière. Sans émotion. Ta parole n'était en rien une menace, mais une simple contestation. Ton regard était plongé dans le sien. Ton visage, était semblable à ta voix... Il n'exprimait rien... Tu avais battu aisément sa propre cheffe, il y avait des années de cela et tu l'avais plongé dans la cécité tout en lui laissant un cadeau de choix... Un cicatrice le long de sa gorge... Alors, ce n'était pas un médecin, qui allait te faire peur...
« Ce sont des tatouages... Ni plus... Ni moins... »
C'était faux... Absolument faux... Mais après tout, des tâches restait des tâches, et nul homme ne pouvait actuellement faire la différence entre un tatouage, ou des tâches dont tous ignorait l'origine...