Sa parole donc ? En espérant que celle-ci ait une quelconque valeur. Mais de toute façon, cela ne changerait probablement rien. Tu n’exigeais cette faveur que par logique, tu ne pouvais pas tout bonnement ne rien recevoir de ce contrat. Même si tu n’en profiterais peut-être jamais, toutefois il pouvait rester une bonne porte de sortie en cas de problèmes.
« Quoi ? Vous pensez que je vais vous demander de financer une armée ? Si je viens à vous, ce sera pour un réel besoin. Croyez moi bien, je n’ai nullement envie de mettre les pieds à Konoha pour venir vous chercher sans bonne raison. »
Le Chikara se releva alors, et il fit d’ailleurs montre d’une affinité étonnante. Tu te retins de faire le moindre commentaire à ce sujet, mais l’homme commençait à coller de plus en plus au stéréotype du riche marchand que tu avais l’habitude de croiser. Soudainement, Takehiko sortit une carte qui te semblait familière. Il regarda celle-ci un instant, et lorsqu’Emi pu lire ce qui était inscrit sur cette carte, elle fronça légèrement les sourcils. Ainsi, il se servait de ce genre de carte pour stocker des informations sur elle ? Il prenait un vilain risque en présentant la chose ainsi. Mais s’il voulait négocier… très bien, elle n’était pas née dans une famille marchande, mais elle avait appris à se montrer convaincante. Emi lui prit la carte des mains, les informations disparurent alors et elle annonça au Chikara :
« Très bien, mais je pose moi aussi mes conditions. Pas un mot à mon sujet. Vous n’avez croisé aucun Kaguya, et encore moins une utilisatrice du Yoton, est-ce clair ? Si j’apprends que vous avez parlé de moi à quiconque, ou que Konoha en sait trop à mon sujet… Je jure que je te montrerais de quoi cette affinité est capable. »
Et au vu des ses idéaux, il n’en avait sûrement pas envie. Il ne risquerait probablement pas la vie des siens pour de vulgaires informations, du moins, c’est ce qu’Emi pensait. Cet homme restait un marchand et son honnêteté restait à prouver. Obtenir la confiance de la Kaguya était chose difficile, mais elle savait qu’en travaillant pour un Konohajin, elle encourait certains risques.