« Je vois... Tu dois avoir un travail dur alors... »
Urushi se sentait vraiment triste pour son amie, elle lui avait même rapidement parlé de ses pensées sombres. La jeune fille ne connaissait pas cet aspect de son cerveau, elle n’avait en effet pas besoin de travailler, et c’était toujours ses parents qui lui donnaient son argent de poche, qu’elle dépensait d’ailleurs presque uniquement dans des gâteaux avec Surai, en bref, elle n’avait jamais eu de véritables problèmes dans sa vie. Elle releva brusquement la tête pour faire face à Iwata, se rendant en même temps compte qu’elle l’avait baissé un petit peu plus tôt.
Elle avait voulu transmettre à travers ses yeux et cette parole tout l’espoir et la force qu’elle avait pour son amie. Elle espérait sincèrement l’aider comme elle le pouvait et se promit de toujours être là pour elle et sa famille.
La jeune femme parla de celui qui aurait dû être son ancien propriétaire et d’un autre Hattori qu’Urushi ne connaissait pas, elle les qualifia de malades mentaux, ce qui interpela l’ambition que la jeune fille portait en elle.
« Malade ? J’aimerais les soigner mais... Je pense que je ne peux pas encore »
Elle s’en voulait de ne pas en avoir encore la capacité, mais elle le savait, et cela la motivait pour qu’elle redouble d’efforts pour soigner les autres. C’était son but et elle ne l’abandonnerait pas à cause de sa faiblesse.
Elle entama son dernier Daifuku avec un mélange de motivation mais aussi de tristesse. En réalité elle appréhendait déjà le moment où Iwata et sa famille devront la quitter, elle avait fait une rencontre vraiment formidable pour elle et adorait déjà ses invités. Iwata lui appris ensuite que celle-ci avait trouvé un travail dans l’Oh Bar’Hik, cela lui disait quelque chose, mais Urushi était tellement concentrée sur sa nouvelle amie qu’elle ne s’en préoccupa pas plus que ça.
Un sourire spontané marqua son visage, elle était si heureuse à l’idée de la revoir qu’elle ne put s’empêcher de se lever de joie.
« Je viendrai te voir alors !! »
Mais elle se rassit et reprit après s’être un peu calmée, elle espérait aussi que ce travail l’aiderait à mieux dormir et qu’il serait moins dur que celui qu’elle avait en ce moment.
« Oh... désolé pour votre ancienne maison... J’espère que tout se passera bien ! »