Urushi serra ses deux mains ensemble lorsqu’Iwata lui confia qu’elle la considérait elle aussi comme son amie, trop de bonheurs l’emplissaient et c’était comme ça qu’elle réussissait à le contenir, elle pencha aussi sa tête joyeusement, c’était vraiment un moment heureux pour elle.
« Oh ne t’en fais pas pour le vouvoiement ! Je ne te force à rien, tu fais comme tu le sens !! Je suis déjà contente que tu sois mon amie et que tu m’appelles Urushi... »
Elle termina sa phrase avant de finalement s’attaquer à l’un de ses daifuku, son goût sucré traduisait parfaitement ce grand bonheur qu’elle ressentait actuellement.
« Tu penses souffrir d’insomnies ? »
Elle avait attentivement écouté Iwata, et elle pensait que si elle souffrait véritablement d’insomnie elle irait surement lui chercher quelques tisanes à elle, ou bien des médicaments contre ce manque de sommeil à la maison de santé se trouvant dans le centre-ville de Kumo. Elle avait bu son thé vert pendant qu’elle réfléchissait, il lui permettrait de reprendre son dessert avec autant de goût que la première fois, c’était une technique que sa mère lui avait donnée et pour laquelle elle se sentait grandement redevable.
« Je t’en prie Yasuo-kun ! Ah et si tu veux tu peux m’appeler Tata Urushi ! »
Cette idée l’amusait et la rendait vraiment joyeuse, elle s’empêcha d’aller pincer les joues du petit enfant tellement elle le trouvait beaucoup trop mignon lorsque celui-ci la remercia, elle avait littéralement fondu pour sa mignonnerie. Puis, elle désigna un de ses daifuku.
« Si tu veux tu peux en manger un ! »
Ensuite sa grande sœur annonça son âge, celui de Yasuo et d’Amaya. Ils étaient vraiment très jeunes, et leur situation peu confortable et enviable enleva un peu de joie qu’elle ressentait auparavant.
« Je vois... Tu as beaucoup de responsabilité à ton âge... »
Urushi finit par repenser à ses parents, une famille aisée dans le clan Hattori qui plus est. Elle avait eu aussi une bonne enfance aux côtés de Surai, elle n’avait aussi jamais manqué de rien et ses seuls problèmes ne la concernaient pas directement, c’était tellement différent de la femme qui se tenait en face d’elle, et qui désormais utiliser le café pour remplacer son manque de sommeil...
« Si tu veux que je vous aide à faire quoi que ce soit, je serai vraiment heureuse de le faire ! »