Mais qui voilà ?

Tu hoches la tête à sa remarque, tu étais clairement au courant des faits et gestes des Kumojin et ils avaient un peu de mal à agir en face des gens pour une bonne partie d’entre eux. Les messes basses et les coups dans le dos étaient un sport impérial apparemment. Le genjutsu était un atout dangereux, mais pas si difficile à contrer quand on y réfléchissait bien. Le tout était d’être prudent, mais il n’est pas si facile de savoir ce que maîtrise la personne en face de vous d’un simple coup d’œil. Dans le cas de la Kaguya, elle pouvait tout de même attaquer et se défendre physiquement, toi en revanche, tu te devais de parler pour combler ce manque de compétence martiale. Tu n’en disais pas plus, et la laissais parler pour ne pas perdre plus de temps. Elle semblait véritablement enclin à faire en sorte que le clan des barbares s’intègre, ce n’était pas un mal. Ils pourraient être plus utiles vivant que morts, le tout était de faire en sorte qu’ils ne se rebellent pas contre l’empire, mais seul le temps pourra répondre à cette question. Tu n’avais pas spécialement envie de t’amuser de leur sort, simplement t’assurer de ne pas avoir à leur faire face. Les guerriers étaient rares, mais les survivant étaient plein de ressources. Tu avais maintenant en tête le fait que certains d’entre eux pouvaient maîtriser le genjutsu et tu ne t’aventureras pas aussi confiant dans un face-à-face.


Tu fais un sourire malicieux et bien satisfait. Tu reprends la concentration de ton chakra quand elle commence à te dire qu’elle souhaiterait le présent de l’enfant d’ici quelques heures. Ça allait très clairement te prendre moins de temps que ça. Et tu doutais clairement que l’on te cherche des problèmes en achetant un jouet pour enfant.


Tu tends le bras en l’air pour laisser la bandelette sortir à une grande vitesse et s’accrocher à un câble et être ensuite soulevé dans les airs. Tu arrives sur les toits et y marches avec aisance avant de sortir des quartiers industriels. Tu décides de toucher le sol dans une petite ruelle non loin du centre-ville et sors pour faire tes emplettes. Tu passes devant un tas de choses, mais rien de bien convainquant pour un enfant de 4 ans. Tu continues ta petite recherche et tentes d’observer s’il y avait des enfants dans le coin en train de jouer avec n’importe quoi pour prendre une idée. Tu tentais aussi de te souvenir si tu avais été en possession d’un quelconque jouet pendant ton enfance et le constat fut assez clair. C’était un non pour le moins franc et sec. Tu sors de tes pensées en entendant le tintement d’une clochette sur la devanture d’un magasin. Tu y jettes un œil et sembles déjà y voir un meilleur potentiel. Tu commences à tout tripoter pour voir de quoi il s’agissait et semble plutôt satisfait de ce que tu avais devant toi. Tu fais appel au marchand pour qu’il te passe le tout et lui précise d’emballer le tout pour un cadeau. Une fois, ça fait, tu pars de nouveau en direction du quartier industrielle pour retrouver la Kaguya alcoolisée.

Une fois sur les toits des Kaguya, tu regardes un peu partout pour voir si elle avait bougée et la cherche du regard. Mais ne l’apercevant pas, tu uses tout simplement du moyen le plus simple pour la retrouver et descends en suivant les traces de son chakra. Tu l’aperçois et c’est d’un air triomphant que tu agites le petit sachet pour qu’il fasse du bruit et attire son attention.



Tu étais de nouveau d’humeur et lui tends simplement le sachet dans lequel se trouvait emballer, une Beigoma, un Kendama et un Daruma Otoshi. Il allait avoir de quoi faire en tout cas.

Tandis qu’il partit à la recherche du fameux jouet, tu restas posée un instant au bord du balcon. Tu étais pensive, comme souvent à vrai dire. Mais discuter avec cet homme avait un côté étrangement… Apaisant, comme si le simple fait de dialoguer avec lui était comme un « bienvenue » à Kumo. Avec un peu de chance, une grande partie de tes rencontres te traiteront de la même manière. Toute cette attention envers toi était assez angoissante à vrai dire. D’abord Kyota, puis ce Miwaku, même si leurs raisons étaient probablement différentes, tout deux te tendaient la main à leur manière. Même si ce n’était pas grand-chose, ce Nobuhisa prit ta demande au sérieux, décidément il t’étais difficile de cerner cet homme. D’un côté, il avait cette aisance au milieu du monde qui pouvait parfois paraître insupportable, pourtant en un autre sens il semblait tout à fait serviable. Probablement y voyait-il ses intérêts, son histoire n’avait rien d’un conte de fées, il n’avait pas probablement pas survécu jusqu’ici en étant tout simplement « gentil » et serviable.

Tu restas de longues minutes sur le bord du balcon avant de te décider à aller te balader dans les rues… Tu gardas ta capuche sur la tête, souhaitant éviter un maximum les regards. Tu finis par te poser tranquillement sur un banc, sur ce qui s’apparentait le plus à un « parc », enfin c’était surtout un lieu vide dans la zone industrielle quoi. De longues minutes passèrent tandis que tu restais tranquillement au soleil, tu attendais patiemment le retour du Miwaku.

Celui-ci revint finalement avec son humeur guillerette habituelle. Il te délivra alors un petit sachet qu’il agita devant toi. Les jouets étaient soigneusement emballés, tu avais une légère idée de ce que c’était au toucher, mais ne pouvant les voir tu n’en étais pas certaine, arf de toute façon, quoi que ce soit, tu ne pouvais pas faire mieux. Tu te relevas alors avant de t’incliner devant en remerciement.



Tu te relevas rapidement, le visage orné d’un léger sourire tu poursuis.



Rien d’étonnant quand on connaissait l’avidité de cette dernière, m’enfin, c’était un autre sujet, plus important tu avais utilisé le mot ami, ça n’était pas anodin. Tu souhaitais simplement lui signifier une légère confiance à son égard, un sous entendu pas forcément simple à comprendre, mais ta manière d’être en elle même ne l’était pas. Malgré cela et tes soucis, le Miwaku t’avait rendu un service sans demander quoique ce soit.

Tu n’étais, en effet, pas obligé de faire le garçon de courses, mais cela semblait plus t’amuser qu’autre chose et ce n’est pas comme si tu n’avais pas déjà fait ce genre de tâches ingrates par le passé. Ce n’était pas non plus la mer à boire et tu savais bien que cette petite mission n’allait pas t’être si inutile pour le futur. Tu hausses les épaules d’un naturel désabusé, mais gardes ton petit sourire.



Tu ne manques pas l’occasion de noter dans ta tête qu'elle te propose de te rendre la pareille et lui fait un simple signe pour montrer que tu avais bien compris. Tu appréciais tout particulièrement le petit dicton qu’elle te sortait et qu’elle tirait de sa mère. Tu avais tendance à l’appliquer plus que le dire cela dit.


Elle n’avait pas spécialement l’air d’être en état de se rendre utile pour l’heure, peu d’entre eux étaient actuellement capable d’être d’une quelconque utilité d’ailleurs. Sur ce que tu avais vu, seul Hayate avait repris un peu sa forme, mais 4 ans de prison ne se récupèrent pas quelques mois. Kyota semblait être une force tranquille et pas très confiant de ta personne. Tu auras tout le temps pour qu’il baisse un peu sa garde en ta présence, il en savait déjà plus que la plupart sur ta place et ne voulait probablement pas prendre de risque. Tu te demandais tout de même comment était la femme du chef et tu ne trouvais pas mieux que la personne devant toi pour glaner des informations.

Le Miwaku n’avait apparemment besoin de rien dans l’immédiat. Mais il nota tout de même ta proposition, tu aurais probablement l’occasion de lui rendre la pareille un jour ou l’autre, peut-être dans d’autres circonstances. Il faut dire que à l’heure actuelle, tu ne pouvais pas être d’une grande utilité.



Dis-tu avec un léger sourire en coin.
Puis, le Miwaku commença à te questionner à propos de la femme de Kyota. Sans doute ne l’avait-il encore jamais rencontré, il faut dire qu’elle était arrivée depuis peu et avait certainement déjà beaucoup à faire avec le petit. Il te questionna aussi vis à vis de votre physique, en effet, la plupart des membres actuels du clan n’avaient rien à voir avec ce que l’on pouvait imaginer d’un Kaguya lambda, seul Hayate répondait aux critères que l’on donnait aux vôtres. Tu pris un petit instant avant de répondre.



Tu n’étais pas la plus douée pour décrire les gens, mais elle avait toujours était gentille avec toi, de la même manière que Kyota. Alors, ce semblant de description collait à l’idée que tu te faisais d’elle par le passé. Tu repris ta respiration avant de répondre à sa seconde question.



Rien d’étonnant, pourtant les hommes ayant fait cette remarque n’étaient plus là pour en parler aujourd’hui. Non, tu avais bien eu à cœur de leur montrer que le physique n’était rien, aujourd’hui leurs ossements gisent probablement au milieu de nul part.



Couleur que le Miwaku partageait d’ailleurs avec vous, il avait probablement lui même été confondu avec un Kaguya plus d’une fois, il devait donc bien comprendre ce que tu lui expliquais. Les minutes passaient, et l’alcool redescendait petit à petit, tes joues n’avaient plus cette teinte rougeâtre désormais.



En espérant que tu retrouves un jour ton niveau d’antan. Tu avais à peine le niveau pour combattre un gamin à l’heure actuelle. Tu comptais néanmoins sur le temps et l’aide d’Hayate pour te remettre suffisamment en forme, puis pour le reste, le Miwaku semblait être un bon connaisseur de l’art de l’illusion, son aide pourrait aussi t’être très précieuse à l’avenir.

Elle prend un temps avant de te répondre et décrire la femme du chef Kaguya. Elle devait donc plus ressemblait aux survivants, un physique classique et sans la chevelure si caractéristique des Kirijin. Tu n’avais pas la moindre idée de si elle était du genre combattante avec la description qui t’était donnée, mais tu en auras bien assez tôt le cœur net. Elle était en vie, ce qui indique tout de même qu’elle avait quelque chose pour se défendre. Elle aura passée 4 ans dans le Yuukan seule avec un enfant, il ne valait donc pas prendre les choses à la légère. Tu hausses un sourcil interloqué quand elle précise qu’elle n’est pas en mesure de parler. Elle était muette donc, sa vie n’était véritablement pas des plus simple et se dit qu’elle a dû vraiment faire un travail de titan pour arriver jusqu’ici. Tu devais toujours te tenir au courant de ce qui se passait en ville ou épier des gens. Lire sur les lèvres, le langage des signes, certains codes écrits, et même les codes de la police par moment, tu avais fait en sorte d’apprendre tout ça pour t’en sortir et avoir plus d’un tour en poche. Mais tu préférais garder pour toi certains talents et rester l’imbécile heureux que les gens voyaient en toi.



Un mensonge éhonté de ta part, mais tu en disais si souvent que tu pouvais finir par y croire toi-même par moment tellement ils sortaient naturellement. Elle te reprend en ce qui concerne le physique atypique du clan que tu avais pointé. Comme tu te doutais, c’étaient bien les guerres qui avaient purgées plus qu’une tare quelconque. Tu rigoles quand elle mentionne le manque d’intelligence des barbares qui ne pensaient que par leurs muscles.



Tu souffles un petit rire avant d’écouter la suite. Tu n’avais pas souvenir d’avoir croisé un Gaikotsu. Ils y en avaient eu au village pourtant, mais c’était, il y a un petit moment et tu n’avais pas autant de laisser passer qu’aujourd’hui.



Oui et non, tu restais exubérant malgré tout et ce n’était pas vraiment une caractéristique des anciens Kirijin. Tu reprends avec un enthousiasme à peine dissimulé.

Proposas-tu amicalement au Miwaku, loin de te douter que celui-ci était tout bonnement en train de te mentir. Enfin que voulez-vous, on ne perd pas aisément ce genre d’habitude n’est-ce pas ? Il poursuivit alors en parlant de son propre physique. C’est clair que même à côté de toi, il paraissait encore plus faible, et encore, tu n’avais pas repris de poids depuis ta sortie de prison. Le Miwaku était une brindille.



Rajoutas-tu sur le ton de l’humour, tu te doutais bien que ce genre d’activité était loin d’être dans ses priorités. Probablement comblait-il ce « manque » avec d’autres compétences, tout le monde ne recevait pas le même genre d’entraînement, chacun avait ses spécialités et le Miwaku n’y faisait pas exception. Il conclu avec enthousiasme à propos de l’idée de te voir en action. Les personnes connaissant réellement tes connaissances étaient rares, en fait, il n’y avait aucun Kaguya en liberté sachant ce dont tu es capable. Hayate en partie, mais il n’avait probablement juste pas compris ce qu’il s’était passé ce jour là. Tes anciens coéquipiers de missions étaient soit morts soit disparus, puis nombre de tes missions étaient en solo, ça donnait peu de chance de sympathiser avec d’autres Kaguya, pour peu qu’ils souhaitaient t’adresser la parole à l’époque.



Finis-tu avec un léger sourire. Sourire qui disparu un instant lorsque tu aperçu quelqu’un qui arrivait dans votre direction. Tu regardas par dessus l’épaule du Miwaku avant de reprendre d’une voix légèrement enjouée.

Tu agites la main devant ton visage de gauche à droite en signe de négation. Tu n’avais pas envie de prendre de nouveau des cours pour apprendre un nouveau langage que tu connais par-dessus le marché. Le dialecte devait être différent, mais si tu tendais l’œil, tu comprendrais le gros de la conversation.


Tu souriais, mais tu grimaces en même temps à ses paroles. Tu étais un véritable fils de fer et n’avais pas vraiment de gras, les muscles étaient présents, mais pas suffisamment pour prétendre être un maître en art martial. Tu pouvais manier les armes légères, mais risquais de te plier les bras dans l’autre sens en soulevant quelque chose de lourd. Tu ne caches pas la petite pointe de mépris dans ton sourire, tu n’appréciais pas ton physique chétif que tu cachais sous une flopée de vêtement et qu’on te le pointe du doigt était encore pire à tes yeux. Tu ne lui en voulais pas particulièrement, mais tu étais simplement agacé par cette vérité.



Tu affiche une certaine satisgaction quand elle t’annonce reprendre rapidement sa forme. Tu n’as pas le temps de réagir que son regard se porte derrière toi et mentionne le nom du colosse. Tu te retournes avec un grand sourire et lui attrapes le bras pour te coller à lui malgré l’expression qu’il aborde.

Il n’avait pas la tête à l’entraînement et ses mains lui faisaient mal à force de frapper dans ce sac de terre et de pierre. Il était solide, mais dans ce genre de situation sans danger, son sang ne s’échauffait pas autant et la douleur était bien présente. Il soupire sèchement avant de mettre un coup monumental dans le sac pour terminer. Il étirera ses doigts et fera craquer sa nuque à plusieurs reprises avant de se dire qu’il était temps pour lui de rentrer. Il ne prend pas le temps de remettre le haut de son kimono et se dirige vers ses quartiers d’un pas lent et détendu. Frapper sans raison était un moyen de détente bien particulier, mais il avait l’avantage de marcher sur lui dans tous les cas. Il entend des voix en se rapprochant de sa destination et se disait simplement que d’autres membres souhaitaient jeter un œil à la place centrale. Il était en hauteur et avait probablement la meilleure vue sur ce taudis dans lequel il vivait.

Il n’est pas surpris de voir Kaiya en revanche, il ressent une sorte de frisson en apercevant la silhouette qui était dos à lui. Il n’y avait pas vraiment de doute dans son esprit en voyant la chevelure blanche du jeune Miwaku et son attirail clairement hors de prix. Il s’arrête et pensait pouvoir partir, mais c’était sans compter sur sa voisine qui l’interpelle. Le Miwaku se retourne et semble ravi de le voir, lui en revanche garde son regard neutre et agacé. Il fermera les yeux quand le chétif se collera à lui de manière inappropriée une fois de plus et se retiendra de lui coller une gifle.



C’est un rire qui sortira de sa bouche en lâchant le barbare soufflant du nez comme un buffle et lançant un regard vers la Kaguya qui ne devait pas vraiment comprendre ce qui se passait.


Il ne savait pas s’il devait s’inquiéter ou non de cette situation.

Le Miwaku avait une manière plutôt étonnante de s’adresser au Kaguya, il semblait excessivement… proche. Chose qui avait plutôt l’air de déplaire au tas de muscle. Tu croyais comprendre pourquoi il ne le portait pas spécialement dans son cœur. Tu te contentes d’un sourire quelque peu gêné lorsqu’il porte alors son regard sur toi, t’expliquant qu’il avait déjà entraîné ce type, et au vu de sa réponse, ça s’était plutôt mal passé.



Tu passes ta main derrière ta tête, tu savais déjà la réponse, alors tu n’insistas pas et tu en profitas pour détourner le sujet en montrant le paquet ramené par le Miwaku à Hayate.



Il te semblait que le Kaguya faisait partie de la mission pour la ramener ici, mais tes souvenirs sont plutôt flous, l’alcool sans doute… Tu espérais d’ailleurs qu’Hayate ne voit pas d’un mauvais œil que tu fréquentes un Miwaku, surtout lui. Kyota t’avait mis en garde à son sujet, enfin au sujet de son maître plus précisément. Il préférait sans doute que tu restes loin de tout les petits jeux des Kumojins, comme ce Nobuhisa qui passait son temps à espionner les gens et à en provoquer d’autres. Sans doute gardait-il en tête tout ce qu’il pouvait voir et entendre ici.

Tu ne lâches pas le grand Kaguya et prends un malin plaisir à tâter se bras pendant qu’il soupire. Kaiya ne manquait pas de faire ton éloge en ramenant de nouveau ta maigreur sur le tapis. Tu tournes la tête vers elle d’un air entre amusé et agacé, tu t’amusais bien avec les deux Kaguya au final. Tu hausses simplement les épaules et te reconcentre sur Hayate et appuis sur ses biceps en souriant.



Tu n’auras pas le temps de finir ta phrase que le barbare dégage son bras te ton emprise et attrape ton visage avec sa main calleuse et te force à te mettre à genoux. Tu n’arrives pas vraiment à parler a cause de la pression et tapes sur sa main à plusieurs reprises pour qu’il te laisse au minimum respirer. Tu apprécier énerver les gens, mais tu semblais te croire invincible alors qu’il lui suffisait de contracter les muscles pour mettre fin à ta vie. Il finira par te laisser partir et tu reprends ton souffle en le regardant.



Hayate semblait sur les bords de la crise de nerf et ne voulait pas prêter attention à ta présence ou tes dires.

Après la petite scène de Nobuhisa, le barbare semblait au bord de l’implosion et se contentait de l’ignorer. Il n’était pas particulièrement réticent à sa présence, mais il avait un don pour lui taper sur le système. Il n’avait pas envie de de s’attirer des problèmes avec les forces de Kumi et se convainc lui-même que le tuer ne serait qu’un très bref soulagement. Il se concentre sur Kaiya.



Il regarde le sachet que la jeune femme lui présente et parait étonné de l’histoire. Il n’était pas un génie, mais le garçon n’était clairement pas aussi oisif qu’il le laisser croire, ni même du genre à rendre service gratuitement et se demandait si tout allait bien se passer pour elle. Il sort de sa pensée en secouant la tête.



Il tourne la tête vers le Miwaku qui enlève la terre sur ses genoux et le regarde avec un sourire. Il retourne son attention vers Kaiya en pointant du doigt le jeune éphèbe.


Il était plus que clair que Nobuhisa avait entendu les dires et il ne fera que glousser en continuant de nettoyer son kimono.

Le Miwaku semblait prendre plaisir à agacer Hayate, le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était une mauvaise idée. Il ne fallut pas longtemps avant que celui-ci ne se retrouve à terre, la main du Kaguya sur son visage. Cette situation… Un peu plus et le colosse pouvait réduire à néant la petite vie de l’homme aux cheveux blancs. Sentant la tension monter, tu tentes comme tu le peux de calmer le jeu.



Ce n’était ni le lieu ni le moment d’ajouter une victime au palmarès d’Hayate. Lui même devait bien savoir que c’était une mauvaise idée, même si son visage montrait clairement son envie de continuer, il lâcha finalement prise. Tu poussas un léger soupir de soulagement, jusqu’à ce que le Miwaku n’en rajoute une couche. Cherchait-il à mourir ? Il t’avait expliqué aimer la provocation, à le voir faire, tu te demandais si cela ne relevait pas de la folie. Où alors s’amusait-il tout en sachant que le moindre incident pouvait vous coûter très cher, à vous, ou votre clan. Le Kaguya l’ignore et se concentre finalement sur toi. C’était définitif, il haïssait très clairement ce type. Il semblait par ailleurs inquiet du fait qu’il ait acheté un cadeau pour elle.



Tu jetas un rapide coup d’œil au Miwaku qui semblait plus amusé de la situation qu’autre chose avant de poursuivre.



Tu regardas alors Nobuhisa à nouveau, il avait ce comportement étrange depuis votre rencontre, un comportement taquin voir mesquin volontaire. Il ne s’en cachait pas et sembler se penser au dessus de tout le monde. Peut-être avait-il côtoyé de trop près les Hattori, ou tout simplement méprisait-il une grande partie des gens. Tu penchais pour la deuxième option, néanmoins il serait malvenu de lui poser la question de cette manière. Tu te contentes alors d’un léger sourire à son égard.