Fugue distractive

Le rituel matinale est le même, il est encore attaché à son et incapable de bouger. Ses plaintes sont muettes et c’est uniquement après un traitement des plus médicamenteux qu’il est enfin lâché. Il se frotte les poignets comme pour vérifier qu’il est bien en liberté ce coup-ci. Les sangles ne lui font plus grand chose maintenant. Il s’habille et prend son repas avant d’aller dans le jardin profiter du beau temps. Il s'ennuie rapidement et s'agace de son séjour dans le jardin familial. Il va voir la domestique.



La femme ne sait pas quoi lui répondre ou quoi faire. Elle se contente de lui dire de patienter un instant avant d’aller chercher un autre membre du personnel. Il ne semble pas d'accord avec la situation et il le voit de là où il est. Il les regarde débattre pendant bien 3 ou 4 minutes avant de perdre patience et de se diriger dans une zone du jardin qui est cachée. Il tente de voir s’il y à un endroit qui pourrait lui permettre de sortir et perçoit un arbre dont une des branches donne sur l’extérieur. La chute ne sera pas délicate, mais il pourra profiter de l’agitation du village en passant par là. Il s’exécute et grimpe au tronc. Ce n’est pas une mince affaire. Il n’a pas de force et peine véritablement à escalader, mais il y parvient. Il reprend son souffle une fois à hauteur de la branche et commence son numéro d’équilibriste sur la branche. La meilleure des solutions serait de se laisser pendre et de sauter la distance qui lui reste. Mais il n’y pense pas et saute simplement les 5 mètres qui le sépare du sol.



Ses frêles chevilles n’ont pas apprécié l'atterrissage. Il peste un instant avant de se relever et de partir en boitant vers le quartier le plus proche avant qu’on ne s’aperçoive de sa disparition au manoir. Il ne sait pas où il va de toute façon. La dernière fois qu’il a vu Kumo, il devait avoir 5 ans. Depuis il était piégé dans cette espèce de labyrinthe qui lui sert de maison. Il n’avait rien sur lui qui plus est, il n’allait pas vraiment pouvoir profiter des commerces. Ce n’était pas son but non plus. Il continue d’avancer à l’aveugle dans ce Kumo inconnu qui se dresse devant lui. Il finit par sortir du quartier Hattori et se retrouve sur une place. Elle semble être la jointure entre les différents quartiers. Il ne voit rien de particulier hormis un tas de magasins, une boulangerie.



Il se parle à lui-même, une habitude qu’il a depuis bien des années désormais. Le problème survient uniquement quand il entend des réponses. Heureusement ce n’est pas le cas pour l’instant. Il voit une chevelure brune passer à côté de lui, une Miwaku probablement, il n’y avait qu’à voir le manque de prestance. Il l'interpelle.

Iwata se baladait par une belle journée estivale, elle n'avait pas grand chose à faire, elle aimerait bien un peu plus de divertissement que simplement faire des courses alimentaires pour ses parents ou faire un entraînement quand elle le pouvait, elle souhaitait avoir de vrai humains à combattre, même plus expérimentés qu'elle, c'était le seul moyen de progresser. Elle devait sans cesse s'occuper des gens autour d'elle et plus particulièrement de son petit frère qui, sans elle mourrait de faim. Dans la journée elle n'avait pas eu le temps de s'entrainer, elle voulait maîtriser une autre technique, mais manque de temps malheureusement pour elle.
Elle pensait au passé, à l'avenir, aux relations sociales et politiques, bref à tout et à rien. Elle n'aimait pas les gens, elle se baladait dans les rues priant pour qu'on ne la dérange pas, la dernière fois elle s'était légèrement emportée.



Un homme l'interpella, il devait avoir une quinzaine de centimètres qu'elle et 5 ans de plus au maximum. Mais le détail qu'elle remarqua était qu'il savait qu'elle était une Miwaku alors qu'elle n'était pas de pure souche et ne s'habillait ni ne se maquillait de la même façon, car elle y était allergique. Mais ce n'était pas si grave, cependant le fait qu'il ait su ça signifiait qu'il avait quelques aprioris et qu'il ne la voyait pas d'un bon oeil, elle devait faire changer ça vite.



Elle état toujours énervée mais s'efforçait de sourire, cela devait être assez curieux les deux expressions en même temps, mais plus rien ne comptait, elle voulait en découdre, cela lui ferait un bon entrainement, vu comment il se la jouait elle ne devrait pas se prendre la raclée de sa vie. Sur le chemin de l'arène, elle voulait en apprendre plus sur lui.



Sue ces mots elle attendait la réponse de l'inconnu en mettant parallèlement en place une stratégie de départ.

La jeune femme semblait ne pas savoir où était sa place dans la société et lui montrait bien trop de répondant. Il tique sa langue et la regarde d’un air hautain.


Il la regarde de haut en bas en la dévisageant. Elle n’avait pas de traits particuliers, une femme banale tout au mieux. Elle ne trouverait pas de clients même en se bradant au quartier des plaisirs. Un quartier dont il avait entendu parler bien des fois, mais hélas, rien de bon ne sortait des nouvelles qui en provenaient. Il s’égare dans ses pensées et ne semble plus faire attention à la fille devant lui. Il secoue la tête comme pour s’échapper de quelque chose.


Elle lui parle d’une manière bien trop familière et cela ne plaît pas au jeune maître Hattori. Elle pose trop de questions. Il voulait simplement se rendre à l’arène et profiter du spectacle. Il était frêle, ce n’est qu’un constat, mais la force physique n’était pas tout dans ce monde. Le jeune homme commence à s'agacer mais il reste silencieux en continuant de l’écouter. Elle finit par ne plus poser de question et il s’en trouve soulagé.


Il ne savait plus s’il se parlait à lui-même ou à voix haute. Après tant d’années à se répondre on en oublie la fine différence entre la réalité et son esprit.

Il commença à la prendre de haut, comme toujours avec les Hattori, pour une fois qu'elle avait fait un effort... Cependant il se méprenait, ce n'est pas du tout ce qu'elle avait voulu dire.



Elle n'avait aucune envie de finir derrière les barreaux, pas tout de suite en tout cas, au moins que son emprisonnement serve.



Honnêtement elle se fichait de se qui se tramait entre les Hattori et les Miwaku, elle pensait constamment qu'elle n'avait rien fait de mal en soit, mais son passé dont elle n'était pas responsable la rattrapait constamment, elle était sur que chaque Hattori avait bon fond, mais les traditions ne se perdent pas, et les masques qu'ont les force à enfiler ne sont pas de leur faute en soit.
Elle fit une courbette d'excuse.



Même comme elle lui avait parler précédemment pour elle qui était d'ordinaire impulsive, elle n'avait pas trouvé ça déplacer. Mais elle se reconcentrait sur la question de base.



Même après 12 ans de vie à Kumo elle ne s'était pas habitué à son statut de moins que rien, mais que pouvait-elle y faire ?

Tu te rendais au centre ville afin de commencer une enquête sur les visions de Kagero. C’était le centre même de toute inactivité de Kumo là où il y avait le plus de passage et donc, l’endroit le plus potentiel pour passer inaperçu. Tu allais faire d’une pierre deux coups. On t’avait demande de retrouver un Hattori perturbé qui s’était enfuit de chez lui. Une mission en soit peut intéressante mais il paye très bien et tu avais besoin d’argent pour restaurer ta demeure. Tu parcourais alors les rues du centre ville en faisant ta double enquête, mais il n’aura pas fallut longtemps, vu la description du bonhomme, de savoir où il se dirigeait plus ou moins grâce aux civils qu’ils l’ont vu. Il fugue et il n’a pas l’intelligence d’être discret. Un beau cas de fierté mal placé sans doute.

Tu te dirigeais tout naturellement sur ce que les passants t’indiquer pour trouver au finale l’individu qui discutait avec une jeune fille. La description était parfaite, il avait vraiment un air désinvolte, tu t’approchais d’eux sans crier garde et tu interpellais directement le Hattori.



Tu regardais la jeune fille, elle n’était pas une Hattori mais elle discutait avec ce type.



Tu t’adressais de nouveau à ta cible.



Tu ne disais rien de plus, tu espérais juste qu’il te suit gentiment afin d’éviter de créer un accident.

Il perdait pied et ne savait plus ce qui se passait autour de lui, le soleil le fatigue plus qu’il ne le pensait. La Miwaku s’excuse de son comportement, ce n’est pas plus mal pense-t-il. Elle ne l’aurait soi-disant pas fait exprès . Tous des menteurs.



Elle s’excuse encore et explique que les propos ont été mal compris. Encore une qui la regarde de haut. Est-ce que c’est une habitude chez la plebe de ne pas vouloir garder sa place? Ignorance, c’est un fait. Il ne voulait pas entendre plus de cette jeune fille et se concentre sur les bruits alentour. Il semble perdu quand elle lui donne la direction de l’arène, il n’est pas prêt d’arriver à destination. La vie extérieur était bruyante et il n’arrivait pas à garder le focus sur une chose. Il ferme les yeux et respire un grand coup avant de parler à la jeune fille.



Il entends des bruits de pas qui s’approche de lui, clairement ces pas vous dans leur directions. Un homme étrange l’appelle par son nom. Encore un laquais envoyé pour venir le chercher. Il n’était pas compliqué de le trouver de toute façon. Il suffisait de chercher un Hattori ne faisant pas la différence entre sa gauche et sa droite. Il se frotte les tempes pour essayer de faire disparaitre son mal de crâne. Il doit être l’heure de sa médication, tant pis, il la prendra plus tard. Une fois recentré, il tourne son attention vers le chien de garde.



Il ne semble pas l’écouter et s’agaçe. Il prend son évantail dans sa manche et le pousse pour garder une distance entre eux.



Il pointait la jeune fille de son éventail pour qu’elle intervienne et aille dans son sens. Il se retourne vers le toutou et reprend.



On pouvait voir son visage pâlir à vue d'œil, mais il continua, avançant et attrapant par le poignet la fille.



Il partait à l’opposé sans chercher à savoir. Il voulait simplement continuer sa balade.

Elle se laissait passer un savon, elle l'avait mérité.



Mais étonnement, un homme semblait se dirigeait vers eux, elle le vit depuis assez loin étant donné qu'il avait un profil facilement remarquable au milieu de ces bonnes gens. Apparemment il le cherchait, puis il s'adressait à toi.



Il s'adressa de nouveau à l'objet de sa mission si elle avait bien tout compris. Apparemment le Hattori avait fugué, et il était de haut rang. Rien qui ne la rassurait en tout cas, elle était totalement perdue. Mais c'est alors que le Hattori lui posa une question, il voulait qu'elle aille dans son sens, c'était assez flagrant, elle devait s'exécuter, elle n'avait pas trop le choix.



Il continuait d'argumenter pour rester dehors, lorsqu'il lui saisit le poignet pour partir, il voulait se balader simplement, elle avança avec lui accrocher à elle, elle ne pensait pas que le ninja missionné abandonnerait de la sorte, mais elle l'emmènerait là où il voulait aller.

Il commence très bien en te traitant de laquais mais tu ne bronches pas pour autant . Tu le laisses faire alors que la gamine ne semble pas se faire ennuyer par lui, il a du la remettre à sa place en esclave comme certains hattori aiment nous traiter. La réaction de la gamine n’était pas naturelle et quand à lui, il avait l’air totalement perturbé. Il avait une grande envie de liberté mais il’ devait être un danger pour lui même et les autres d’après ce qu’on ou le dire ces parents. Tu n’allais donc pas le lâcher quand il tenter de prendre la fuite avec la jeune fille et avant même qu’ils n’aillent plus loin, tu sautais devant eux à nouveau.



Tu le fixais d’un air décidé et tu n’hésiteras pas à utiliser la force si c’était nécessaire.



Tu regardais la fille dont tu ne connaissais pas le nom.



Tu t’avançais vers l’Hattori continuant à le fixer. La terre se mettait alors à trembloter pour laisser s’extirper des racines qui venait s’enrouler autour des jambes du Hattori et grimper tout le long de son corps, celle-ci se resserrait peu à peu pour éviter tout mouvement notoire.



Allait-il oser résister ?

La jeune fille suivait l’Hattori sans broncher, elle devait avoir un éclair de compréhension de sa place. Il était temps pour elle. Il n’allait pas tarder à perdre patience.



Elle semble mal à l’aise, mais il ne prête pas attention à ce détail, la seule personne ici qui lui pose problème est l’espèce de pâlichon qui veut le ramener à la maison. Il lui fait encore un signe pour qu’il s’en aille. Il agis comme un enfant voulant éloigner un chien. Voilà qu’il lui donne un ordre maintenant. Il lève les yeux au ciel et continue d’avancer jusqu’à ce qu’il se poste devant lui. Il le tutoie et cela le met hors de lui. Il n’est pas tendre dans ses paroles et semble avoir autant de patience que le jeune Hotaru.



Il fait en sorte que la jeune fille puisse être tranquille ce qui n’arrange en rien la colère montante du flûtiste. Il veut la rattraper, mais sa vision se floute et il manque de perdre l’équilibre. Il n’a plus son guide à ses côtés. Il voit le Miwaku s’approcher de lui et tenir son regard. Il fait aussi un pas en avant et n’est plus qu’à quelques centimètres du chien de garde. Il ne baisse pas les yeux, voilà un autre qui ne sait pas où est sa place. Il ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe, mais il sent quelque chose le bloquer. Il regarde autour de lui et voit un tas de racines lui bloquer les jambes et grimper lentement le long de sa taille. Il est pris de panique, il ne veut pas être de nouveau attaché. Il était enfin libre de ses mouvements et voilà qu’un vulgaire Miwaku l’attache au sol. Il ferme les yeux et tente de lui mettre des coups-de-poing avant que ses mains ne soient prises au piège à leur tour, mais il est bien trop faible pour pouvoir blesser qui que ce soit. Il suffoque et sent l’angoisse former une boule dans son ventre et sa gorge. Il ferme les yeux, peut-être finira-t-il par se rendre compte que ce n’était qu’un rêve ? Non ! Il voit toujours les deux Miwaku non loin de lui et perd patience. Il sent les liens lui prendre le torse. Il fait des mudras dans sa panique et pousse un cri perçant.

Au moment où ils partirent, elle entendit une voix derrière eux, celle du Miwaku qui demandait à ce que le Hattori la laisse partir. Elle voulait écouter leur discussion, elle ne se débarrassa pas de suite du Hattori qui la tenait car elle état encore sous le choc. Elle savait qu'elle se faisait manipulé par le Hattori, mais elle était désorientée, déboussolée.
Le Miwaku lui adressa directement la parole, il lui demanda de venir à ses côtés et de repartir chez elle car elle devait avoir mieux à faire, il n'avait pas tort du tout. Elle avait un petit frère à nourrir et un entraînement à terminer. Elle alla à ses côtés en tirant sur son poignet pour que le fugueur la lâche, il n'avait pas une force de buffle donc se fut aisé.
Elle avança vers le Miwaku alors que l'objet de la mission de se dernier essaya tant bien que mal de la rattraper, mais il se ravisa, surement car il manqua de trébucher. Elle arriva donc derrière le Miwaku, deux mètres environ.



Elle était totalement perdue, ses yeux étaient vides, cela faisait longtemps qu'elle n'était pas revenu à Kumo et elle voulait déjà repartir, mais ce n'était plus possible. Elle n'avait plus de maître et n'était plus autant libre qu'avant, qu'aurait elle fait sans l'intervention du Miwaku.
Pendant qu'elle se posait des questions sur cela, elle vit le Hattori donner des coups dans le vide alors que les deux hommes devait-être à 1 mètre. Il devait être sous l'emprise d'un Genjutsu. II fit quelque mudras... Sentant l'embûche arrivée, elle se recula de quelques mètres encore, elle entendit le cri perçant qu'il poussa. Ses oreilles la firent souffrir, mais surement moi que ceux qui étaient en première ligne.
Elle tilta, il y avait des passants sur la place, qui n'avaient probablement rien demandé.
Elle se dirigea vers les personnes en difficultés en priorité, les enfants premièrement afin que leurs auditions ne soient pas endommagés à long terme. Elle prenait un enfant dans ses bras et l'éloignait à l'autre bout de la place, elle répéta cette opération une dizaine de fois, son objectif était de mettre le plus de monde en sécurité.
Elle lança des sortes d'alertes.



Même si elle ne pensait pas que le combat aller s'éterniser, mais il était important de ne pas faire de blessés ou morts.
Elle se mit à une dizaine de mètres du combat prête à intervenir si les civils étaient menacés...

Alors que tu tentais de le maîtriser de manière douce, tu reculais soudainement quand il commençait à faire des mudras. Un cri strident te surprend, ton oreille droite a été légèrement épargné grâce à ton casque, mais de l’autre, tu n’entendais plus rien à part comme un sifflement continue. C’était donc un ninja du son et il a osé utilisé ce genre de technique en plein milieu de civil, me mettant moi même à mal au niveau de mon sens de l’ouïe. Tu regardais brièvement autour de toi, la jeune fille venait en aide à des enfants ou personnes en détresses à cause de ce son et il avait créer un logement de panique, espèce de sombre idiot. Il t’avait mît en colère et en plus il t’avait prit en traître, ce n’était qu’un lâche. Tu malaxais t’aident de l’argile grâce à tes mains et trois boules en sortaient. L’une prenant la forme d’un clone et les autres de mines, tu avais insufflé une bonne dose de chakra. Tu n’entendais que faiblement les sons de ton oreille gauche, il allait falloir un moment pour que ça se remet en place, de ton côté tu n’avais pas de temps à perdre, il fallait le maîtriser avant qu’il ne fasse bien plus grave surtout avec autant de civil dans le coin même si un périmètre de sécurité c’était forme autour de nous. Tu regardais alors la jeune fille pour parler ou hurler tu ne savais plus trop en sa direction.



Tu avais remarquais qu’il était fort sensible au bruit. Tu faisais donc exploser tes mines tout autour de lui sans vouloir le toucher et pendant ce temps ton clones d’argile se jetait sur lui pour l’engluer et l’immobilisait. Tu formais une autre boule d’argile qui se transformait en plusieurs serpents fonçant à tout allure pour immobiliser ces bras. Tu regardais autour de toi, les gens étaient suffisamment à distance pour ne pas les blesser mais tu étais prêt à tout faire exploser si il décidait de réagir d’un simple claquement de doigt.



Tu avais continué à malaxer de l’argile afin de vite réagir.

Son propre cri lui avait aussi fait de l'effet, mais moindre. En revanche, les cris autour de lui le rendaient encore plus instable. Il regarde de chaque côté. Le pâlichons est légèrement déstabilisé, mais reste tout de même opérationnel. Il n'aime pas ça. Il recule de trois ou quatre pas pendant qu'il donne ses consignes à la jeune Miwaku. Il veut que les gens cessent de jacasser, c'est insupportable à ses oreilles, il ne sait plus où donner de la tête. Il met rapidement la main dans sa manche et sort une flûte. Il ne perd pas de temps et commence à jouer une mélodie qui semble ne pas lui faire remarquer les bombes qui explosent autour de lui, les plus faibles d'esprit auront le bonheur de subir le même sort que lui actuellement, mais il se retrouve le souffle coupé par l'argile de l'espion et cesse de jouer en affichant un visage des plus contrarié, car son jutsu s'arrête aussitôt. Il ne cesse de gesticuler et essaie de se défaire de l'emprise des pièges du toutou de l'empereur. Il y met plus de force qu'il n'en possède et se retrouve épuisé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il reste figé et se contente de baisser la tête. Il sait qu'il est impuissant et ne pourra rien faire de plus. Le voilà encore pris au piège et attaché comme un animal. Il sait que l'homme est prêt à le faire exploser, son regard ne trompe en rien ses intentions des plus meurtrières. Il se fiche pas mal que les passants soient sains et sauf, son unique but est de le maîtriser. C'est du moins ce qu'il pense, car c'est pour lui inconcevable d'être altruiste à 100 %.

Il est essoufflé, le moindre mouvement supplémentaire le fera s'écrouler au sol, sans pouvoir se battre. Il se contente de lever les yeux pour retenir le visage de son nouveau tortionnaire. Il garde en tête celui de la jeune fille, on ne sait jamais véritablement. Pour lui, personne n'est de confiance. Il se résigne quand son mal de tête refait surface. Il sent une barre se créer dans son lobe frontal et commence lentement à perdre connaissance, mais s'efforce de rester éveiller. Le spectacle vu de l'extérieur n'est pas véritablement beau à voir. On peut voir la douleur se lire sur son visage et le voir pâlir à vue d'œil. Ses yeux se révulsent de temps à autre et on peut voir qu'il bataille pour garder la tête droite. Il commence à saigner du nez, mais ne bouge pas d'un cil. Le voilà enfin calme. Son corps commence à réagir seul en fonction des signes.



Il peine à prononcer ces mots et son regard est vide. Il lâche sa flûte n'ayant plus la force nécessaire pour la tenir. Il n'était pas inconscient, mais il n'était pas conscient non plus. Il avait simplement l'impression d'être dans le corps de quelqu'un d'autre et qu'il ne l'écoutait pas. Il avait beau hurler, aucun son ne semblait se faire entendre. Aussi bien par l'enveloppe de chair avec son visage que les personnes qui le regardait sombrer dans sa démence. Il a l'impression de se regarder dépérir et ne se pose plus vraiment de question sur la raison pour laquelle il est constamment enfermé. Il n'est pas étonnant d'avoir honte d'un fils pareil. Incapable de tenir debout ou de ressentir quoi que ce soit. Il se sent partir et ne sait pas véritablement quoi faire. Il est épuisé et laisse son corps prendre le dessus. Il reste inerte, comme s'il était complètement drogué, après tout, c'est le cas.