Une nouvelle histoire

Kazami et Gekido étaient démasqués. Le compte a rebours avant que Konoha ne débarque était lancé. Il fallait absolument que cette femme garde leur identité secrète si non Kazami allait probablement devoir la neutraliser.
La guide semblait de plus en plus se donner de l'importance ce qui commençait à agacer la rouquine. Peut-être faisait-elle que parler sans savoir, hors de question qu'ils lui donne quoi que ce soit sans avoir une preuve.



Kazami et Gekido avaient croisé assez de charlatans depuis le début de leur voyage pour garder un brin de méfiance.

Depuis que Kazami avait sorti sa mèche, Gekido n'avait lâché du regard la jeune femme qui leur servait de guide. Son regard n'exprimait ni surprise ni joie mais son visage affichait un sourire vraie de victoire. Il était évident qu'elle s'attendait à rencontrer des fugitifs de par sa fonction dans cette ville mais elle ne c'était sans doute pas attendu à rencontrer l'ancien Hokage de Konoha ainsi que son ancienne Bras droit. A présent, nous sommes dans un endroit considéré comme compromis. Nous ne devons guère rester ici plus de quelques heures. Ainsi, avant même qu'elle n'eut à ouvrir la bouche, Gekido avait comprit qu'ils étaient grillés et qu'ils ne leurs restaient que peu de temps avant que les autorités de Konoha ne soit prévenu. Si ce n'était pas leur guide qui préviendrait les autorités, ce serait n'importe quel personne de la rue souhaitant un peu d'argent promis en cas de capture des deux individus. Bientôt, ils devraient quitter cet endroit bientôt, avant qu'il ne grouille de chasseur de prime ou de membres des forces spéciales de Konoha. Voir d'un autre pays souhaitant exploiter les informations que possédait Kazami et Gekido.

Tâchant de ne pas se montrer inquiet vis-à-vis de ce qu'il avait compris, Gekido se replongea dans la conversation avec leur guide tandis que cette dernière semblait leur signifier que n'importe quel Uzumaki au monde serait en mesure d'effectuer ce qu'ils savaient faire. Mais, savait-elle seulement ce dont ils étaient capable ? Avait-elle conscience de la maîtrise en Fuinjutsu nécessaire pour réaliser les Jutsu du Clan Uzuamki, leur art héréditaire ? Comprenait-elle également qu'il était impossible -ou presque- qu'un autre Uzumaki puisse se déplacer jusqu'à elle si se dernier était encore apparenté à un Village. Et la chance de voir un Uzumaki déserteur dans un Village tel que celui-ci était encore plus faible. Après tout, les Villages Commerciaux sont réputé pour entretenir de nombreux liens avec les ninjas des villages miliaires. Néanmoins, Gekido décida de ne pas parler, de ne pas envenimer la situation. Si il y avait une chance que d'autre ne comprenne pas qui il étaient, il se devait de la saisir, quitte à laisser son orgueil et son ego de côté.

La femme se mit à rire.



Les deux Uzumaki semblaient certains de réunir les conditions nécessaires pour acquérir des objets se rapprochant le plus de la perfection. La femme trouvait les deux êtres bien prétentieux.

Comme Kazami s'y attendait, leur guide ne possédait pas d'armes uniques. Uniquement des informations pouvant les rapprocher de leur but. La question était : quel était le réel prix de cette information ? Comment être sûre de ne pas se faire arnaquer ? Lorsqu'elle demanda de commettre un meutre, Kazami eut juste envie de l'étrangler. Pour qui les prenait-elle, des mercenaires ? Elle jeta un coup d'oeil à Gekido. Puis elle repensa à pourquoi ils avaient besoin de cette arme. Son coeur se serra. Elle se rappela quelle était prête à tout pour cet objectif.



Avec un peu de chance, il s'agira là d'une mauvaise personne, quelqu'un qui a commis des crimes terribles. Et si non, que ferait-elle ? Accepterait-elle de tuer un innocent ? Non, il y avait forcément une autre solution. Après tout, faire parler cette guide ne serait probablement pas plus difficile qu'un ninja.

Bien. Personne ne semble nous suivre, pensa Gekido tandis que le petit groupe prenait une ruelle adjacente à la rue principal et commerçante du Village de Koya. Cette ruelle, contrairement à toute celle rencontré jusqu'alors, se trouvait être ni sombre, ni mal odorante ni même sale. C'était une ruelle, passante, qui s'étirait le long d'habitation et commerce de boisson fermenté, creusé par endroit dans ce qui semblait être d’énorme pilier rocheux -sans doute placé dans d'autre endroit dans le village pour soutenir la partie plus aéré de la ville. Cette endroit était un meilleur endroit pour discuter mais permettrait sans doute plus facile de tomber dans une embuscade. Gekido se montrait méfiant. Depuis qu'il se savait démasqué par leur guide -et certainement quelques autres personnes du Village ayant vu la mèche de cheveux de Kazami- l'ancien Hokage du Village caché de la Feuille ne cessait de se montrer attentif et vigilent à ce qui les entourait. Il ne voulait pas se retrouver en situation de faiblesse dans un environnement qu'il ne connaissait pas et qu'il ne maîtrisait pas. Même si, de toute évidence, c'était le cas.

Ayant quelque peu abandonnée la conversation que les deux jeunes femmes entretenait, il en fut ramené néanmoins lorsque la jeune femme commença à flatter leurs -diverses- compétences -connus- sans doute embellie par les récits des compteurs. Cependant, cela signifiait que certaines langues avaient du se délier à Konoha après la fuite des deux amants -dont la relation était ignoré de tous, où presque- et que les marchants étaient -encore- une source d'information pour les villages isolés et commerciaux du monde. La prudence était réellement de mise.

Gekido se mit donc à reprendre le file de la conversation. Quel ne fut pas sa surprise lorsque la jeune femme leur demanda s'il serait prêt à tuer pour elle. Ainsi, le prix dont ils devraient s’acquitter pour acquérir ce qu'ils désiraient passerait par le meurtre. Ils seraient obliger de faire couler le sang, d'ôter la vie d'une personne qui leur était inconnu et d'endeuiller une famille pour leur obtenir l'objet de leur convoitise et ainsi accéder à la sérénité. Un mal nécessaire à leur yeux donc. Tout comme la disparition des Chikara étaient, auraient été, un mal nécessaire à la sauvegarde de Konoha, la disparition de leur futur cible étaient un mal nécessaire pour leur assurer un futur plus radieux. Ainsi, le rouquin ne fut pas surpris d'entendre celle qu'il aimait accepter les termes de ce sordide contrat.



Gekido n'avait rien de plus ajouter que Kazami n'avait pas déjà dit. Il se contenta donc d'acquiescer tout en jetant de furtif regard autour d'eux, toujours à l’affût d'éventuel problème. Il attendait à présent les instructions de leur commendataire.

Des Samourai de la citadelle débarquèrent, ils semblaient chercher quelque chose.


Rapidement, la femme se laissa emporter par la foule. Elle le savait, les hommes aux longs sabres ne pouvaient être ici que deux pour raisons ; le marché noir ou les fugitifs. Haruka préférerait dénoncer les deux Konohajins que de se faire attraper, mais elle savait parfaitement que les deux individus finiraient par la retrouver.

Soudain, un groupe de samouraï entrèrent dans la ville, attirant l'attention de la guide. Elle semblait les fuir. Elle leur donna alors quelques informations puis quitta les lieux. Quelque part, Kazami était soulagée. Il fallait simplement récupérer un objet, ça semblait pas si difficile.
Elle regarda Gekido et hocha la tête : eux aussi devait filer. Ils se glissèrent parmi la foule en réajustant leurs voiles et chapeau. Il était possible qu'ils soient venus pour eux, dans le doute, mieux valait filer.
Lorsqu'ils furent assez éloignés, Kazami ralentit le pas.



La piste semblait un peu miteuse mais c'était la seule qu'ils avaient. Alors autant l'exploiter à fond.

La fuite est préférable à la mort. Un mouvement de foule, des cris de contestation étouffés et un regard furtif de leur guide furent autant d'élément qui permirent à Gekido de comprendre que leur temps leur était compté. Une équipe de Samouraï, Gardiens et Défenseurs de la Citadelle, se trouvait dans le Village de Koya. Et ils se trouvaient à une distance suffisamment alarmante pour que leur guide coupe court à leur conversation. Ainsi, ils leurs étaient impossible à présent pour le couple d'avoir plus d'information sur ce fameux géant situé à Kusa. Devait-il le tuer obligatoirement ? Quels était ses capacités ? Était-il seul ou rattaché à un quelconque groupe ? Autant de question dont ils devraient trouver réponse seul.

Après une conversation silencieuse et rapide avec celle qui était sa femme, Gekido et Kazami quittèrent la ruelle sans attendre. Réajustant, en toute discrétion, ce qui pouvait encore l'être, ils serpentèrent parmi les habitants et les commerçant de Koya jusqu'à la sortie du Village. Un combat dans les rues du village n'aurait été bon pour personne. En particulier pour les habitants de Koya.

Ils étaient à présent de retour à l'extérieur de Koya, à l'endroit exact où ils avaient rencontré leur guide, leur commendataire actuel. Ils avaient à présent une vision plus précise de ce qu'ils devaient effectuer afin d'obtenir un artefact qui leur permettrait -peut-être- de devenir plus fort, de réaliser leur souhait. Ils avaient une maigre piste à suivre, une cible à retrouver et un objet -sans doute de grande valeur- à dérober. Gekido regarda alors la belle rousse et lui répondit:



Cependant, tout en glissant ses doigts dans ceux de Kazami, il se mit en route. Ils avaient un long chemin à faire avant d'arriver à Kusa.