Hommage de fêtes

Il avait entendu parler de Kiri. Mais entre ce que l’on raconte et ce que l’on vit vraiment, il y a bien souvent un monde… visiblement pour le coup, les rumeurs n’étaient pas très loin de la vérité… De la violence et du sang. Elle n’avait pas dû avoir une vie facile avant d’arriver à Konoha… il sentait bien son étreinte se resserrer autour de son bras au fur et à mesure qu’elle racontait son histoire. Il restait silencieux, contrairement à ses habitudes car une histoire ça se respectait. Surtout quand elle était sincère et triste...
elle posa la tête au creux de son épaule, sans doute sans arrière pensée. Plus comme une fille qui aurait besoin d’un réconfort paternel. Un instant il hésita. Comment le prendrait elle? Tans pis. Au pire elle se reculera et voilà tout… au mieux elle profitera du réconfort qu’il lui apporterait… Doucement il posa une main paternelle derrière sa tête. Une main protectrice la laissant pleurer si elle le souhaitait. Le but étant de la rassurer et peut être lui apporter un sentiment de sécurité .



De son pouce il essuya la larme sur sa joue. Il était son Senseï après tout maintenant. Il devrait être présent pour elle dans les bons comme dans les mauvais moments…

Sa main à ma nuque m'apaisait, son pouce essuyant mes premières larmes me réconfortait. Jusqu'à quel point Kenshin pouvait-il être un homme aussi adorable ? Figure paternel, protégeant ceux qui en ont besoin, tendant l'oreille aux soucis du cœur. Alors, je profitais de ce moment de bienveillance. Qu'il était agréable d'avoir une épaule sur laquelle s'appuyer lorsque les souvenirs faisaient à nouveau surface de cette épée de Damoclès qui s'abattait sur nos têtes autrefois... J'essuyais de ma main libre, l'autre joue avant d'afficher un sourire généreux. Pleurer n'était pas la solution au passé, il fallait que je sois forte pour aller de l'avant.




Nous étions à peine de grands enfants ou adolescents pour les plus vieux d'entre nous.


Probablement une chose à laquelle ne s'attendait pas Kenshin.

Précise Kenshin quand elle parle de son intégration un index en l’air. Un moyen après l’avoir apaisée de lui redonner un peu plus le sourire encore. Il écouta ensuite le reste de son récit religieusement. Des Vampires? Voilà qui lui fit hausser les sourcils de surprise. Pas qu’il ne croyait pas cela possible, elle n’avait pas l’air d’une fille qui mentait, mais bien parce qu’il ne s’attendait pas du tout à une telle chute à son histoire.



Pauvre Mai… sa vie avait vraiment dû être difficile aussi jeune qu’elle était… et ça avait dû laisser des traces psychologiques sur la jeune fille… il posa sa main en haut de son dos doucement et reprit sa marche tranquillement à ses côtés.

Ses vannes avaient dons de me laisser échapper un rire amuser. J'essuyais les dernières larmes usant l'intérieur de la main de mon manteau. Je me sentais apaiser de par la bienveillance de cet Uzumaki. Sa main dans mon dos, il m'invitait à poursuivre la marche qui sera longue, très longue par la suite. Mais avant je voulais au moins le remercier.


Disais-je d'une voix simplette. Je poursuivais la marche de-ci, de-là, en parlant de tout, de rien. Un très bon moment, une très belle journée en cette fête nostalgique. Un mémoire à édifier, des entités à ne pas oublier... Ainsi allait le cycle de la vie et bientôt, longtemps après la Saint Nikolaseru, noël prendra place dans tout les villages de Konoha laissant place aux jolies lumières, aux sapins décorés et aux cartes de vœux du temple.