Le bruit des feuilles mourantes à cause du passage de l'automne... Le froid glaciale de l'hiver... Gadendiraito était pourtant là, au beau milieu le forêt artificielle en compagnie de ses camarades. Grâce à sa méthode pour peupler à nouveau la population du clan dans son marché de champignon, la Kuromoku méditait en créant de nouvelles créatures. Plusieurs femmes paysannes venant de beaucoup de contrées se trouvait ici, plongées dans un état somnolant. Une nouvelle naissance allait bientôt avoir lieu et la mini-pousse se déplaçait pour apposer sa main sur le ventre de la future mère.
Ces même chuchotements qui l'ont guidés jusque là, lui disait encore quoi faire pour l'avenir des siens. Plus les années passaient, et plus la pauvre femme s'assombrissait dans une folie pure rongée par le champignon qui poussait d'avantage sur son corps. Tout ce qui se passait, tout ce qu'elle disait entendre... Tout cela ne se passait uniquement que dans sa tête, persuadée d'être pousser et guider par les cieux après que Mère ne les avait abandonné à leur triste sort.
La petite femme restait quelques heures encore à côté de cette femme qui allait bientôt mettre bas. Elle assisterait à l'extraction du rejeton jusqu'à le voir en vie pour contempler une nouvelle fois la beauté de son travail acharnée jusqu'à maintenant. Un sentiment de jalousie s'installait en elle, car elle-même ne pouvait se reproduire et ainsi donner la vie. C'était une punition de Mère probablement pour la confiance que la Kuromoku ne lui donnait plus. Bientôt les premiers petits cris se faisait retentir dans le coeur de cette immense forêt. D'ailleurs cette dernière, prenait d'avantage d'ampleur au fil du temps, si pour son départ elle faisait grand maximum deux kilomètres Gadendiraito lui filait un immense coup de main pour l'allonger un peu.
« Que faisons-nous de la femme enceinte ? »
« Y a t-il un problème ? »
« Elle n'a pas survécu jusqu'à la fin. »
Il fallait que très peu de temps pour que la Kuromoku ne trouvait une idée. Les cieux lui avait encore soufflé quoi faire.
« Délaissez la dans son état en la mettant loi d'ici. Nos autres nés se feront un plaisir de se régaler. »
Mais de qui pouvait bien parler la zélée ?