« Après ! D'abord on va les embêter un p... »
Le Chikara est coupé par l'arrivée sonore de sa cousine, qui ne perd pas de temps pour tenter de l'étouffer ou de lui briser une ou deux côtes.
« Moi aussi chui content de te voir Ibuki mais.. Tu me serres fort là... »
Son cousin essaie de l'aider. Sans doute connaît-il très bien lui aussi les câlins d'Ibuki, mais il faudra qu'il pense à lui rendre la pareille un jour. Il s'apprête à lui répondre quand la suite le bloque.
« Sora ? Une robe à fleurs ? »
Il ne l'imagine pas très bien avec, curieusement. Mais il est toujours un peu mauvais quand il s'agit de sa cousine.
« Je suis sûr que ça lui irait à merveille ! »
Ibuki finit par enfin le lâcher, alors que Dai sourit malicieusement. Il a Ibuki bien en face, ça c'est fait, mais s'il pouvait avoir Ibuki ET Sora à embêter....
« Et du coup elle est rentrée ? Mais elle doit s'ennuyer toute seule... »
Celui qui croit manipuler sa cousine en jouant sur la corde des sentiments se fait en fait lui-même manipuler à son insu. C'en est presque triste.
« Ah mais...Tu as raison Daikon ! Il faut aller lui tenir compagnie ! Et j'en profiterai pour lui reparler de cette petite robe...~ Nyah ! »
Ils commencent donc à s'avancer vers la maison de son cousin, priant quand même pour que son oncle ne soit pas là. Ouvrant la porte, il écarquille les yeux lorsqu'il voit non pas simplement Sora mais ses parents et entend un "Surprise ! Bon anniversaire !" qui manque de le rendre sourd - merci à Ibuki pour ça.
Persuadé qu'il y a une erreur sur la date, il déplie puis replie les doigts, se rappelle des derniers jours...et son expression perplexe laisse place à une mine ébahie, comprenant que ce ne sont pas eux, mais bien lui qui ne sait plus quel jour on est.
« Merci ! Purée je m'y attendais pas... »
« ..Ce qui est assez normal si tu oublies ton propre anniversaire. »
Un mensonge qui ne convainc personne. Il peut voir des cadeaux et un beau gâteau sur une table. Son sourire allant d'une oreille à l'autre ne le quitte plus, même lorsqu'il se tourne vers celui qui, devine-t'il, lui a raconté des salades :
« T'étais dans le coup ? »