Pour le peuple.. !

La saison d'automne, l'une des plus merveilleuses ou nombreux étaient les fruits et légumes qui poussaient. La pluie était très souvent des plus agréable se mélangeant à la peau de la femme à la couleur "champignon". Les yeux vers le ciel, scrutant le moindre nuages emplit d'eau qui se déversait également sur la forêt ,qui prenait un peu plus d'ampleur à chaque journée de passer, la Kuromoku profitait de cette humidité pour se rafraichir les idées. Les siens possédaient un chez eux, une protection, de la nourriture en abondance... mais un problème persistait depuis le début: Il y avait eu plus de morts que de naissances, pour ainsi dire même que les Kuromoku étaient infertile et ne pouvait se reproduire.


Réfléchissant d'avantage pour la survie de son peuple, Gadendiraito songeait à une solution de secours. S'il ne pouvait se reproduire par voie naturelle, il allait devoir mettre un autre plan de secours en place, hormis transmettre le savoir aux Kirishitans restant sur les contrées de Yuukan.


Disait la femme à voix haute enraciner non loin des abris construit directement dans les arbres eux-mêmes.

Quelle belle vie nous avions depuis la création de notre maison, nous étions tous en harmonie avec cette forêt, et nous pouvions vivre tranquillement et reprendre des forces avant de conquérir le monde. Pour ma part, je passais la plupart de mes journées à regarder ma sœur, elle était incroyable, si petite et si puissante, elle dégageait un charisme naturelle, on avait envie de la suivre n'importent où.

Un jour d'automne différente des autre, elle cria quelque chose, elle avait "trouvé" j'ignorais quoi, mais une chose était sur cela allait être important pour la suite de nos aventures, alors je me rendais vers elle d'un pas décidé et je dis.



Je ne tenais plus en place, je savais que nous allions accomplir de grandes choses ensemble et je savais que ce qu'elle venait de trouver contribuerait, et puis quand j'étais en face d'elle je ne pouvais m'empêcher de frémir, je ne comprenais pas pourquoi, sans doute l'appelle des Dieux.

Fixant de ses grands yeux rouges sa sœur de clan préféré après que cette dernière la rejoignit, elle lui répondait à sa question.


Du moins c'était ce que Gadendiraito pensait avant que ses Dieux ne le lui soufflaient à travers le vent et la pluie comment donner la vie autrement.








La Kuromoku ne savait pas comment cela pouvait se faire, mais elle gardait espoir pour les siens. Elle ne savait pas comment s'y prendre, après, peut-être que son idée de "contamination" était mauvaise ?

Enfin nous bougions faisant en sorte que les choses change pour que notre peuple prospère, nous devions contaminer les animaux ? Les humains ? Pour les libérer ? Je caressais alors le visage de ma sœur de clan avant de lui dire.



Je n'étais pas longue à convaincre, mais il fallait dire que j'avais un véritable fanatisme pour elle, je buvais ses paroles, j'aurais pu me noyer dans ses yeux rouge sang.

La Kuromoku se faisait caresser la joue, mais n'y prêtait aucune attention. Le contacte n'était pas vraiment son fort et elle s'en moquait bien.


Sur ses mots elle entamait une marche en direction de la l'orée de la forêt artificielle. Il était temps de propager leur savoir à travers le monde et de se faire connaître. Mais surtout de faire naître un peuple jadis abandonné et laissé pour mort par les leurs.

Nous traversions la forêt, j'étais absorbé par la beauté de notre guide, j'avais une fâcheuse tendance au fanatisme peu importe ma vie, quand j'étais Kirishitan c'était envers le lache Salomon, et maintenant envers ma guide ! Je devais avoir un truc pour les personnes en communication avec les divinités, même si pour Salomon ce n'était que mensonge.

Nous avions traversé rapidement notre forêt et maintenant que nous l'avions quitté nous devions trouver des ames à sauver. Rapidement mon regard se posait sur une légère fumé derrière une falaise rocheuse, je montrais cela du doigt et nous nous y rendions.

C'était une petite auberge qui ne semblait pas beaucoup fréquenté une magnifique femme d'une vingtaine d'années était en train d'étendre du linge à l'extérieur.



J'attendais les ordres pour bouger...

Gadendiraito voyait elle aussi la fumée que sa comparse lui désignait de sa voix. Il était à la fois risquer de se montrer et à la fois curieux de ne pas s'y rendre. Mais pour l'heure, ce n'était pas l'objectif principale de la petite femme, car cette...


Alors, les yeux de la pauvre mini-pousse se retournaient d'un seul coup, comme si un nouveau message lui avait été confié. Elle se secouait comme un poisson frétillant hors de son eau... Puis, dans son élan et rongée de l'intérieur son corps basculait en avant laissant apparaitre à nouveau ses yeux.




D'un pas non chaland, elle se mettait alors en marche.

Nous allions enfin transmettre la parole divine, rendre la vue aux aveugles, transmettre la connaissance aux ignorants ! Enfin le destin allait s'accomplir et le monde allait enfin devenir sain et pure, nous allions bientôt dévorer le mensonge qu'était dame nature, et ses faux apôtres les Kirishitan.



J'avançais avec discrétion en direction de la fumée, nous allions pouvoir rendre la vue a ce qui semblait être l'une des nôtres, peut-être une rescapée de la purification qui sait.

Nous nous cachions à quelques mètres de son campement et je murmurait.

Alors, la petite femme dépassait sa comparse pour aller directement voir celle qui la rendait tant curieuse.


Tout d'abord surprise, la jeune femme ayant la vingtaine se retournait en sursautant. Quelle petite ironie du sort ! Les Dieux indiquaient que par la couleur de peau et ses yeux rouge, celle-ci appartenait déjà au clan Kuromoku, mais elle devait ignorer votre existence.




Alors, la fixant de son regard fou, Gadendiraito commençait par se présenter à la femme.


Mais la mini-pousse n'était pas la seule à guider le clan, d'un geste de la main elle laissait la place à sa consœur pour que celle-ci, puisse aussi se présenter et indiquer à quel clan elle appartenait. Ou plutôt le nom que les femmes choisissaient à travers le message des "Dieux".

Je n'en revenais pas, quel courage ! Elle se présentait ainsi devant la Kirishitan bien décidé à l'emmener vers la lumière, tellement de bienveillance, tellement d'indulgence, c'était magnifique de voir cela. Quand elle me fit signe, je pris alors la parole.



Rien que cette phrase était suffisante pour énerver n'importent quel croyant Kirishitan, mais j'allais en remettre une couche, hors de question de mentir à une futur éclairée !



Je me préparais à combattre, je savais que les réactions pouvait être hâtive de la part des Kirishitan dans ce genre de moment.

La petite Kuromoku pouvait sentir le dévouement de sa soeur auprès des leurs, mais elle voyait que cette rencontre la tendait soudainement. Gadendiraito prenait le soin d'écouter les cieux en posant sa main sur l'épaule de Sana.




Le calme, la tranquillité et surtout la paix. Prôner un savoir ne signifiait pas devoir passer immédiatement aux armes, chacun était libre de croire en ce qu'il voulait.


La mini-pousse s'avançait d'avantage vers la femme à la peau d'ébène en lui tendant la main.


Comment allait-elle réagir ? Comment Sana prendrait les propos de la petite femme ? Elle ne le savait pas et tout cela relevait d'un grand mystère.

Je n'en croyais pas mes yeux, est-ce que ma sœur allait parvenir à convertir les Kirishitan dans la douceur ? Si tel était le cas, cela serait formidable, il suffirait des les convaincre et ensuite nous pourrions étendre nos champignons sur le monde.

Je restais silencieuse, je voulais croire que cela allait fonctionner, je voulais croire que nous pouvions accueillir une nouvelle sœur avec nous ! Je voulais croire que tout cela était possible !



Je ne lâchais que quelques phrase de si de là afin de convaincre un peu plus notre première interlocutrice, j'avais hâte d'opérer la transformation, de changer son bois en ébene !