Marathon Ninja ! [RP SOLO/LIBRE]

Premier tour

Tu y vas sans pression, car tu n'aimes pas la compétition. Arrivé à ton habitude en retard, tu commences dans les derniers, tu fais mines d'être fâché, mais au fond de toi, tu t'en fous, car il y a pas mal de filles à tes côtés. Des blondes, des brunes, des rousses, il y en a pour tes les goûts et tu espères bien en croquer une avant la fin de la course. Ça y est le coup de départ est donné, il faut y aller. Tu y vas doucement, sans te fatiguer. Te glissant entre deux Kunoichis, tu essaies de les aborder, mais il semble qu'elles ne t'écoutent pas, elles sont bien trop concentré sur leur souffle et leur cadence. Tu soupires, tu te dis que c'est vraiment ennuyant de courir et tu regrettes déjà d'être venu. Tu entends autour de toi un slogan, cela t'amuses et tu préfères ne pas y participer, car tu n'as pas envie de passer pour un clown. Toujours dans les derniers, tu sors un livre en espérant que le temps passe plus vite…

Deuxième tour et troisième tour

Toujours dernier, ton livre dans la main, tu tournes les pages en trottinant. Tu te poses toujours la question du pourquoi es tu venu ici et tu regrettes déjà de ne pas avoir profité de ta matinée. Tu gardes un rythme des plus correct ce qui te permet de ne pas transpirer et de rester à l'arrière du peloton. Devant, tu entends toujours un slogan différent cette fois-ci de tout à l'heure, cela te fait bâiller. Tu aimerais bien sortir de cette course bien trop ennuyeuse à ton goût, mais la foule de spectateurs t'en dissuade, tu souhaites tout de même conserver le peu d'honneur que tu détiens. Finissant ton livre, tu sens tes mains engourdies par le froid et les mettant dans tes poches, tu continues à trottiner.

Quatrième tour

Personne n'a encore abandonné. Courant à une allure soutenu tu les vois tous plein de sueur, se tenir hanches et jambes. Tu te sens étranger à cette masse. Tu es toujours dernier, mais au moins pense tu, tu ne transpires pas. Tu es toujours frais ce qui à vrai dire avec un temps pareil n'est pas compliqué… Tu te dis que lundi, tu auras les mains dans la merde et tu te demandes toujours pourquoi tu gâches le peu de liberté qu'il te reste dans un marathon. Tu maudis ton dôno assez bas pour que personne ne t'entende et tu sens les yeux de certaines personnes se poser sur ton front,nu, absent de bandeau. Tu soupires et las, tu accélères désireux de te soustraire de ces regards. Rejoignant le peloton, tu conserves néanmoins une distance de 10 m. Devant toi, tu as l'occasion d'admirer les belles formes aguicheuses de certaines filles et tu ne t'en prives pas. En s'occupe comme on peut te dis tu. Combien reste t-il de tour d'ailleurs ? 4 ? 5 ? 6 ? Tu soupires….

5ème tour du village, 11h 15

Je laissais le cinquième tour à la tranquillité. Je regardais en arrière, avant de laisser ma place pour jeter un œil au groupe. Certains d’entre eux suaient pas mal, et leurs souffles commençaient à être plus fort, je voyais cela à cause de la buée qu’ils dégageaient. Je remontais devant pour remettre le rythme. Je n’allais pas les ménager, mais je ne voulais pas mettre trop de pression dès la matinée pour ceux qui avait déjà du mal. J’accélérais un peu le rythme, nous étions désormais dans une bonne course. Pas encore à l’allure d’un déplacement ninja, mais on s’y rapprochait. Ce n’était pas la peine de lancer un slogan, ça aurait été cruel de ma part de le faire maintenant. Nous arrivions devant la porte pour entamer le dernier tour de la matinée. Je les avais ménager pour ce tour-là, mais celui qui s’annonçait allait les réchauffer sans aucun doute.



Au moment même ou je dépassais la porte, j’accélérais de façon croissante. Ce dernier tour allait annoncer la couleur pour la suite.


6ème tour du village, 12h

Finis de trottiner, ou de faire un jogging. Pour ce dernier tour, je voulais que ceux qui avaient déjà des difficultés utilisent leurs tripes pour suivre ! La neige volait sous nos pas, tandis qu’un bruit sourd résonnait à notre approche. Le peloton était moins compact. Entre ceux qui avaient des difficultés à suivre la vitesse, ou ceux dont le souffle manquait, la course devenait enfin éprouvante. Même moi, je sentais la transpiration apparaître sur mon front, tandis que mes jambes chauffaient sous l’effort. Je regardais en arrière, alors que ceux de tête n’avaient pas changé. Je me faisais la réflexion.



C’était dommage que mes anciens partenaires n’avaient pas voulu venir. Enfin, je ne les avais pas invités, je savais que ce n’était pas leur genre d’événement. Le reste de la course se faisait sans encombre, bien que quelques-uns glissèrent à cause de la neige et de la vitesse. Voilà pourquoi je préférais courir pied nu plutôt qu’en chaussure. La porte était désormais en vue. Un attroupement s’était fait : Entre les marchands qui avaient installé leurs yatais pour midi, sachant que des ninjas affamés étaient en route. Des gens simplement venus admirer la course. Les familles qui étaient venues encourager leurs fils et filles. Au final, plus de personnes étaient venues observer la course que la faire. J’aurais dû installer des places et les faire payer ! Ou mettre des stands de nourritures et de boissons ! Ou juste des boites de donation ! Le clan avait bien besoin de financement.

C’était la larme à l’œil devant tout ces profits loupés que je dépassais la porte.



Pour ma part, j’allais manger dans ce yatai qui semblait proposer de délicieux kitsune udon. J’étais content de voir que l’ambiance était bonne enfant, et que les gens encourageaient les retardataires. Les rires et le brouhaha des discussions étaient de mises devant la porte. D’ailleurs… J’espère que je n’aurais pas de problème… A avoir fait rassemblé autant de gens et de bordel juste devant Konoha. Bwaaaaa ! On verra bien plus tard, en attendant, j’avais faim.

5e tour

Tu sens la chaleur parcourir ton corps et regrettes presque ta veste, tu n’es pas plus épuisé que cela, mais tu sais qu’elle finira par te poser problème par la suite. Tu restes cependant en rythme et te cales sur celui de ton cousin en prenant le temps de ralentir de temps à autre pour économiser en énergie.

6e tour

Tu décides d’ouvrir ta veste au final, tu avais ta tenue d’entraînement en dessous. Elle était un peu moulante et sans manche, cela te donnait un peu plus d’air et ce n’était pas plus mal au final. Tu n’avais pas manqué de saluer les membres de ta famille en passant et constatais qu’il y avait de plus en plus de monde qui prenait place pour vous regarder. Y compris sur les murs.

Pause

Il est temps pour toi de te poser le temps d’un repas. Tu pars en compagnie de ton cousin et te diriges vers ta sœur et ta tante Mei qui gardait Haneko qui avait l’air de reprendre son énergie encore. Ta sœur ne manque pas de te faire une magnifique claque dans le dos manquant de te décaler une vertèbre. Tu la regardes avec un certain mécontentement, mais quand elle te tend ta nourriture, tu te montres plus clément. Le repas commence et tu manges en compagnie de ta tante et ta sœur, Kotaro et Haneko. Tu ne perds pas de temps puisque celui-ci est limité, mais voit du coin de ton œil quelqu’un. Tu mets un coup de coude à ton cousin en montrant Seiji de la tête fidèle à lui-même.







Si le silence s’installe au moment où ta tante regarde Shizuka avec sévérité, la petite Haneko sur les genoux. Elle comprenait le message et se contente de sourire. Hikaru mord dans son sandwich en regardant la scène et ne préfère pas s’en mêler. Le reste du repas se passe dans la bonne humeur.

Cinquième tour

L’échauffement est définitivement terminé. Kotaro commence à sentir la chaleur de l’effort l’envahir physiquement et mentalement. Il n’était pas épuisé, loin de là, il était plutôt galvanisé par l’effort et la sensation de faire une activité de groupe. Les deux cousins se cale sur un rythme de course semblable, certainement pour rester ensemble jusqu’à la fin et se motiver mutuellement, ce qui fait sourire le jeune garçon. C’était un marathon, il économisait ses forces pour ne pas se retrouver complétement à plat après ce soir lorsque le soleil se coucherait, le but était de finir, peu importe l’état même s’il serait certainement bon.

Sixième tour

Le Kitto dono à accélérer la course et ce n’est pas pour déplaire au jeune homme qui se demandait si on ne se moquait pas un peu d’eux. Il commençait à transpirer malgré l’air glacial autour d’eux, lui donnant de léger frisson. Il espérait simplement ne pas tomber malade, car sa mère ne lui ferait pas de traitement de faveur. En parlant de sa mère, elle était toujours là et le nombre de spectateurs avait bien augmenté déjà. Au final, ils étaient devenus une petite attraction qui se faisait encourager à mesure qu’il courait. Ce n’était pas désagréable. Loin de là.

Pause

Le moment de manger un morceau, pas trop lourd évidemment pour ne pas être malade durant le reste du marathon, mais de suffisamment conséquent pour donner des forces durant tout le reste de la journée. Le genin avait évidemment prévu le coup et sa mère avait ramener un petit panier de pique-nique avec tout ce qu’il fallait pour des adolescents en pleins effort physique ainsi que des bouteilles d’eau vitaminés. L’élan maternel de Mei ne s’arrêtait évidemment pas eu fait de fournir de la nourriture à tout le monde, mais aussi a obliger son fils à remettre sa veste pour ne pas attraper froid durant la pause. Le repas se passe calmement et dans la bonne humeur lorsque son cousin lui met un coup de coude pour lui parler d’un autre genin.







Le jeune garçon se lève à la hâte en voyant l’air massacreur de sa très chère mère. Autant dire qu’Hikaru le suivit très rapidement que sa grande sœur ne tardât pas à faire de même en voyant les flammes d’un katon bien trop puissant pour être encaissé commençait a se formait dans ses yeux. La course allait reprendre… Avec une participante en plus malgré elle…

Il ne s’attendait pas à ce que le marathon prenne une telle ampleur en ce qui concerne le public. Ni même pour les participants d’ailleurs, il avait proposé son aide pour la distribution des boissons et le faisait avec application. Il était heureux de voir un peu d’animation au village et que cela n’engendre pas de commotion pour une fois. Tout le monde semblait apprécier le petit spectacle. Il regrettait de ne pas avoir pris des vêtements plus chaud que son kimono, il avait plusieurs couches, mais avait sous-estimé le fait de rester au frais sans vraiment bouger. Tant pis pour lui, il fera avec, puis le soleil se lève, il pourra au minimum se réchauffer avec sa présence. Il fait son travail avec diligence quand il remarque un camarade de classe dans la foule. Il était tellement la tête dans les nuages qu’il ne l’avait pas remarqué les 2 premiers tours, il remarque qu’il parle avec son cousin, il n’avait qu’un an de moins et l’avait déjà aperçu à l’académie. Il encourage l’entièreté du groupe quand ils passent devant lui jusqu’à la pause où il part distribuer les boissons à tout le monde. Il s’approche de divers groupe, les bras remplis de bouteille.



Il répond à quelques petites questions en esquivant les plus embarrassantes.



Le début de la seconde partie de la course approchait à grand pas et il se dirige vers son ancien camarade de classe d’un air déterminé. Il lui tend une bouteille d’eau en souriant.



Il tourne la tête et souri de plus belle en regardant son cousin. Il lui tend une bouteille, mais d’eau vitaminé d’un air un peu gêné.



Il repart en rigolant bizarrement et manque de trébuchet.

Le cinquième continuait à être bien difficile pour moi. Je tentais de me caler au rythme de ceux qui couraient beaucoup plus rapidement et c'était la plus grande erreur ! Je commençais à manquer de plus en plus de souffle espérant pouvoir terminer ce tour-ci. Décidément les entraînements physiques n'étaient pas fait pour moi... Enfin, pas de manière aussi intense. La brûlure de toute à l'heure au thorax grandissait d'avantage et ma respiration peinait légèrement. Je me devais de tenir, de me prouver à moi-même ce dont j'étais capable ! Encore un dernier effort Mai, tu peux le faire ! L'effet de groupe m'aidait mentalement pour tenir jusqu'à la fin du cinquième et cette fois-ci j'emporterai une bouteille pour boire !

Arrivée à la fin du cinquième tour, je pensais avoir tenu jusqu'à la fin, mais en faite non... Il y avait un sixième tour et le chef de troupe voulait accélérer le pas... Je saisissais tout de même une bouteille d'eau cette fois-ci au passage. Allez ! Je ne me décourageais, mais mon corps en feu et cette douleur à la poitrine se faisait bien ressentir. C'était parti pour le dernier tour, du moins, je l'espérais.

Sixième tour, celui qui me semblait être interminable, mon cauchemar, les enfers ! Nous parcourions les trois-quarts et je n'en pouvais plus. Je tribuchais dans la neige à bout de force. Mes muscles me faisaient beaucoup trop mal, ma cage thoracique n'en parlons pas, quelques vertiges et le fait de respirer irrégulièrement. Je restais un petit moment ici, assise dans le froid et la neige. Je tentais d'abord de récupérer mon souffle et finirait la course en marchant. Heureusement qu'il n'y avait plus grand chose à parcourir... Pour le moment, impossible de me relever, frappant du poing dans la neige, d'une puissance tellement ridicule que les prochains passants pouvaient en rire.

Tu n’avais pas envie de t’épuiser pour rien, mais Maï ayant décidée d’y participer, tu fais l’effort de t’y rendre avant la fin de matinée pour l’encourager un peu et voir comment elle s’en sort. Elle est plus sportive que toi, mais n’est pas non plus la plus athlétique de la famille. Tu t’avances tranquillement dans le village et ne peux pas vraiment te tromper de route vu l’agitation qu’il y a. Tu arrives à te faufiler et être en premier rang. Il regarde les deux derniers tours se faire et le visage de ta cousine ne te semble pas des plus sereins. Quand le dernier tour arrive, tu ne la vois pas et t’inquiètes un peu de cette situation. Tu attends un peu et l’aperçois arriver en marchand d’un air déçu. Tu te diriges vers elle et lui tend une serviette et une bouteille d’eau en souriant.



Tu restes à ses côtés le temps de passer la porte pour qu’elle prenne sa pause.

Cinquième tour

Malgré toi, tu commences à transpirer. Toujours derrière le peloton, tu attrapes en vol une bouteille d'eau et l'englouti en quelques secondes. Tu sens le pur liquide venu des montagnes te parcourir la gorge et jetant la bouteille à même le sol tu n'es que requinqué, prêt à continuer cette maudite course qui n'en finit plus. En vérité, la seule chose qui te pousse à continuer, ce sont les belles formes que tu as l'occasion d'apercevoir depuis ton point de vue. Bien fermes, bien tendres, elles te font l'effet d'une drogue et d'un point de vue extérieur, on irait presque à dire que c'est du dopage.
Attaquant le dernier virage avant le sixième tour, tu te promets d'aller parler à une de ses demoiselles dès que l'occasion se présentera. Tu sais pourtant très bien qu'avec les kunoichis les choses ne se passent jamais comme prévu mais cela ne rend le jeu que plus attrayant. Et puis même si elles ne sont pas intéressées, le ridicule ne tue pas…

Sixième tour

Le rythme s'accélère, les efforts redoublent, cela ne peut signifier qu'une chose : c'est bientôt fini ! Tu lâches un long soupire signe du soulagement que tu éprouves à l'idée de pouvoir te reposer, puis remarquant que tu ne t'es fait que trop distancer, tu décides toi aussi d'accélérer le pas.
Rattrapant un petit groupe de filles dont le postérieur t'avait tapé à l'œil, tu te mêles à elles en faisant mine de rien. Te mettant à leurs rythmes, tu te sens enfin à ta place…

Pause

Tu vois shinobis et kunoichis déballés leurs paniers repas et s'attabler par petit groupe de deux ou trois. Seul, tu vas t'adosser contre un arbre et prenant tes baguettes, tu entames un bol de riz sec. Évidemment, ce n'est pas par choix que tu te contentes de cette céréale, mais plutôt par souci d'économie. S'il n'en tenait qu'à toi, tu aurais profité de cette pause pour te goinfrer de ramen ou encore mieux d'Onigris, mais tu t'étais engagé auprès de ton dôno pour réparer la vitre que tu avais brisé. Alors, regardant le repas parfois appétissant de certaines personnes, tu ne peux t'empêcher d'avoir l'eau à la bouche, chose aussi que ton ventre te fait savoir….

Assis dans l'herbe, tu décides de t'approcher d'une fille, qui seul comme toi, grignotes un appétissant morceau de poisson cru. T'accroupissant près d'elle, tu lui demandes gentiment de ton plus beau sourire :



Se tournant vers toi, tu remarques que ce n'est qu'une villageoise, venu encourager les coureurs. Rougissant, cette dernière te répond bredouillante :



Perplexe, tu demandes plus d'explication face au comportement étrange de la jeune fille.



Baissant les yeux tel un chien abattu, elle dit d'une voix fébrile :



Et toujours sous le choc, tu la vois se lever et fuir ta présence qui a ses dires était nauséabonde….
Était-ce vrai ? Les gens te voyaient-ils vraiment , comme elle disait si bien, d'un œil noir ? Tournant la tête, tu en as la confirmation. Tu remarques plusieurs regard jugeur se poser sur toi et ta personne, notamment celui d'une famille de deux garçons et d'une fille. Jusqu'à là, tu n'avais jamais vraiment fait attention à l'avis que pouvez porter les gens sur toi. En fait, tu t'en fichais complétement, mais là…. Toutes ces personnes aux regards lourds et pesants qui te dévisagent…. tu ne peux pas juste les ignorer comme tu en as pris l'habitude.

Toujours accroupis, tu te relèves et rejoignant ton arbre, tu finis pensif le fond de ton bol de riz…

Début du 7ème tour du village, 12h 30 / 13h15



Je frappais dans mes mains pour attirer de plus l’attention. Tout le monde s’était dispersé ici et là pour se reposer et manger, mais il était temps de repartir. Même ceux qui n’avait eu que dix minutes de pause à cause de leur retard devait désormais se rassembler pour la suite. Finit de les choyer comme des enfants. Il y avait de grandes chances que beaucoup d’entre eux tombent dans les prochains tours, que ce soit d’épuisement, de manque d’énergie, ou d’une mauvaise alimentation qui allait leur porter préjudice dans l’heure qui suivait.



Je me mettais en positon. Penchés en avant, mains au sol, jambe dominante à l’appui, genoux décollés du sol. Il était temps de s’amuser un peu.



Nous nous élancions tous, la poussière se levait de toute part alors que la troupe de marathoniens repartait de plus belle pour des heures de course. La soixantaine de ninjas volontaires me suivait, sous les encouragements du petit public. Divers instruments s’alliaient aux cris ambiants pour former un brouhaha qui diminuait bien vite avec la distance.

Ce tour-là allait être banal. J’accélérais progressivement pendant le premier quart du tour, avant d’atteindre une véritable vitesse de course. Il était temps de faire honneur à la rapidité des ninjas de Konoha !


8ème tour du village, 13h15 / 14h 00

Le début du huitième tour s’amorçait. Plus le temps de regarder en arrière maintenant, je verrais plus tard s’il y a toujours autant de coureurs. Il était important de ne pas perdre le rythme de la course, ni son souffle, sous peine de s’épuiser rapidement. À peine la porte dépassée, je me rapprochais rapidement du mur du village, avant de m’y coller à l’horizontale. Pas la peine de leur parler, ils allaient suivre. Faire un tour entier du village, collé sur le mur, n’allait pas être choses faciles pour certains. Réussir à contrôler son chakra lorsqu’on est soumis à un stress physique important peut vite s’avérer compliqué. Sans compter la gravité qui force le haut du corps à faire un effort supplémentaire pour rester droit. Il ne fallait plus seulement utiliser ses jambes, le reste du corps allait aussi être mis à rude épreuve.

Le reste de la course se fit dans ce sens, avec parfois des instants où nous devions retourner au sol à cause de la géographie du terrain ou de l’état du mur. Je devais me concentrer sur mon souffle, la maîtrise du chakra n’était vraiment pas ma spécialité, loin de là. Après… Cela restait simple comme exercice, grâce à mon endurance physique.

La fin du huitième tour s’annonçait, aussi, je redescendais au sol avant d’atteindre la porte. J’apercevais quelques ninjas qui étaient présents ce matin, complètement H.S. Le public s’était maintenant installés des deux côtés de la route que nous avions créé dans la neige. J’en étais ravi.

Après une matinée bien chargée en négociation concernant de jolies cailloux, la Chikara se dirigeait vers les portes. Quelques passants discutaient du fait qu'une course, non, un marathon se faisait depuis ce matin ! La blonde n'entendait pas parler d'un tel phénomène, peut-être que cela était du à son absence à la recherche de quelques joyaux à l'extérieur du village. S'approchant d'avantage, elle constatait la foule et le nombre de participant. Mais qui était à l'origine d'un tel attroupement ? Elle scrutait les environs avant d'entendre un grand blond parler haut et fort. Intriguée, elle s'avançait pour rejoindre les coureurs et écoutait attentivement. Oh, le discours plaisait fortement à Reona, un défi ? Même si elle ne participait pas dès le début, elle ne se priverait pas pour continuer pour l'après-midi ! Un petit échauffement de-ci, un petit échauffement de là ! L'homme se mettait en place avant d'annoncer le départ !


Le septième tour (premier pour la Chikara) débutait et le grand gaillard qui... qui était-il déjà ? Boarf, la jeune femme demanderait plus tard. Donc, le grand gaillard accélérait le pas de course ! Elle sentait qu'elle allait bien s'amusait par la suite ! Le tour se passait sans encombre et la jeune donzelle se mêlait à la tête du groupe.

Le huitième tour ! A peine l'homme passait la porte qu'il se mettait sur le mur... Mais c'est carrément ouf ! Reona voulait en apprendre d'avantage sur ce géni ! Et se motivait encore plus en faisant de même restant tout de même derrière d'autres personnes. Bien évidemment, il était difficile de tenir sur le mur et la Chikara ne restait pas tout le trajet dessus. Elle suivait le rythme et la cadence du moins ! Celui-ci se passait sans encombre aussi et la blonde gardait la pêche !


Bon après, pas besoin qu'elle s'enjaillait autant, elle venait à peine de commencer ! Et le huitième tour s'achevait pour un "retour à la normal". Elle débordait d'énergie !

Septième tour

Kotaro allait se mettre en route avec son cousin pour reprendre le Marathon quand un jeune homme vint les voir. Un uzumaki vu les cheveux, une connaissance d’Hikaru dans tous les cas. Il lui tendit une bouteille d’eau vitaminé, celle que Kotaro buvait régulièrement, avant de disparaître sans même se présenter. Un peu étrange, mais c’était sympa de sa part de distribuer de l’eau à tout le monde pour tenir jusqu’à la fin. Le kitto dono prit alors la parole, encourageant les participants et rappellent à leur bon souvenir que le moindre abandon serait punis. Pas de soucis pour le genin qui était plutôt bon en Taijutsu, juste qu’il fallait pouvoir tenir jusqu’au bout. Il y avait pas mal de monde ne plus maintenant, c’était presque galvanisant de voir le soutiens que les coureurs recevait. Le tour alors repris, doucement, mais accélérant rapidement la cadence pour remettre les troupes dans le rythme. C’était plutôt amusant au final se disait Kotaro, enfin une activité qui invitait tout le village sans distinction de clan, seul l’esprit compté, rien d’autre.

Huitième tour

Le groupe passait la porte du village et le Kitto Dono se rapprocha alors du mur et fini par grimper dessus. Qu’est-ce que ce gars faisait ? Il était particulier quand même… Surtout que les kitto n’était pas forcément connu pour le controle et la réserve de chakra dont ils disposaient. Bon après, pourquoi pas. Le groupe commença à imiter le dono et montait sur le mur. Pas grand chose de difficile pour Kotaro encore une fois, bien que cela restait plus stimulant que les premiers tours. Il fallait gérer sa réserve de chakra ainsi que son rythme de course et finalement… C’était plus compliqué qu’il le pensait. Il manquait de tomber plusieurs fois, l’adhérence au mur s’effritant au fur et à mesure du tour. Le souffle devenait plus court au fur et à mesure que sa concentration devait se faire, regardant du côté d’Hikaru voir comment il s’en sortait… Mais il n’avait pas la foi de parler, il devait se concentrer. Qui aurait cru qu’une chose aussi simple en apparence serait un challenge ? Mélanger le Taijutsu et le Ninjutsu était… Épuisant.

7e Tour

Juste avant de reprendre un camarade vient te tendre une bouteille d’eau en te saluant. Tu as à peine le temps de le remercier qu’il tend une bouteille différente à ton cousin. Et part sans dire un mot de plus, tu voulais pointer du doigt l’étrangeté de la situation, mais ta sœur t’attrape par les épaules et te traîne dans les rangs de la course. Tu avais compris qu’elle était en train de fuir la colère de Mei. La course reprend et le tour se passe sans encombre et le rythme accélère sur la fin. Ta sœur était sur la même ligne que toi et ne semblait même pas avoir commencé à suer. Il fallait dire qu’elle avait 6 tours de moins dans les jambes aussi.

8e Tour

En passant la porte du village, un changement de cap semble se faire et le Kitto dôno commence à marcher sur le mur. Tu ne comprends pas vraiment le principe et te dis qu’il suffit de faire la même chose. Les premiers pas étaient chaotiques. Tu manquais de glisser, cherchant l’équilibre pour ne pas complétement tomber au sol. Un exercice de gainage en prime puisque la position perpendiculaire n’était pas des plus agréable. Tu sens bien là le signe des premiers efforts et serre les dents en te concentrant sur ton flux de chakra. Tu regardes Kotaro du coin de l’œil qui était dans le même cas que toi. En regardant de l’autre côté, tu vois ta sœur qui se permettait même de bâiller avant de faire un commentaire.



Elle accélère le pas et se met en toute tête, à peine 1 mètre derrière le Dôno.