Masashi perdait ses moyens si facilement face au corps de déesse de sa conjointe. Shizuka possédait ce quelque chose que possédait une femme pour convaincre de tout son homme. Il rougissait quelque peu. Non, ce n'était ni de la pudeur ni même de la timidité, mais simplement cette difficulté à se soumettre.
Ses mains se faufilaient dans les cheveux de la jeune Hattori. Subitement, il rapprochait ce corps qui lui semblait divin à son épiderme dorsale. Sa bouche parcourant son cou. Ses doigts défilant sur son dos. Se remémorant chaque instant, chaque désir, chaque caprice, chaque décision, chaque changement, chaque risque, chaque mort, chaque vie, chaque responsabilité, chaque... lendemain.
Elle était l'être ultime, son renouveau et son passé. Un tout détruisant ce monde afin de le reconstruire. Elle était la ligne directive. La personne lui permettant de replonger dans un bain nouveau. La nature semblait si absurde face à cet être de lumière. Des yeux jaunâtres frôlant si timidement la perfection qu'ils en étaient finalement parfaits.
Se relevant, il finissait par la repousser contre un mur de la pièce, reprenant sa place. Il était l'homme, elle se doutait sûrement de son manque parfois soudain de confiance. Yeux dans les yeux. D'une voix douce, quelques mots semblaient sortir si calmement de sa bouche :
« Shizuka... Je t'aime.. »
Il n'avait finalement pu connaître qu'elle. L'Amour semblait être un mot fabriqué pour elle dans son esprit démesuré. Le Raikage n'en était plus un face à sa divinité. Il n'était qu'à sa femme. L'excitation le prenant, il se laissait assouvir ses instincts. Ne pouvant penser à autre chose, il semblait oublier le reste. Des yeux reflétant la beauté de ce monde semblaient se parfaire au fil des expériences communes. Elle était là et elle serait toujours là...
Après de nombreuses minutes de plaisir, il finissait l'ébat en l'observant simplement dans les yeux. Pour finalement se rhabiller avec ce brin constant de timidité.. Les mots ne pouvaient refléter ses pensées alors, il se taisait. Tout simplement, il se taisait. Pourquoi parler quand les mots ne suffisent plus ?