Le choc des générations.

Chihiro était en train de préparer son départ, elle avait grand courage et tu t’en voulais de devoir l’envoyer dans un endroit si risqué où rien est sûr sur le bon déroulement de cette opération. Mais quel autre choix avais-tu? Momo était le plus apte à conseiller, les autres ayants disparus il fallait improviser. Tu te m’attelais au travail pour faire un rapport concret et acceptable pour Konoha. Il fallait jouer la carte de la prudence et faire en sorte que notre peuple puisse s’en sortir indemne de ce qui se préparait. Tu faisais ça maintenant depuis plusieurs heures pour trouver les bons mots. Dans un sens, tu pourrais simplement faire un rapport très carré que Chihiro pourra transformer sans difficulté avec sa capacité de trouver les mots exactes. Tu soupirais légèrement en te servant un verre du breuvage que t’avait offert Momo. Rien à dire, il était vraiment doué dans bien des domaines, il n’était pas assez mit en avant et il était temps pour lui d’avoir un rang digne de sa loyauté et de sa sagesse.

Tu avais besoin de prendre l’air. Tu aurais aimé savoir ce que faisait Chihiro mais tu te devais de respecter ce qu’elle t’avait demandé et puis, tu n’avais pas envie de mourir et tu en riais tout seul car elle le ferait vraiment. Tu sortais de votre chez vous et tu te promènes à travers les rues plus que vivante de la cité. Il était bon voir une telle organisation et surtout le niveau de sécurité qu’il y avait maintenant. Notre nation devenez de plus en plus solides à travers les différentes tribus réunies. C’était une très belle chose que tu n’aurais jamais pu réaliser seul. En y repensant, tu en avais fais du chemin et ta mentalité avait fortement évolué depuis ces quelques années. Fais du hasard ou non, Chihiro en était la cause principale et tu ne t’en portais que mieux.

Tu arrives dans ce que l’on pourrait désigner comme le quartier civil avec les commerces qui commencent à s’implanter, on commence à trouver de tout. Les artisans, les cultivateurs et les autres métiers de main et de la terre faisaient des miracles pour notre magnifique cité. Il n’y a rien à dire, il y faisait bon vivre et ça se devait de rester comme ça. Tu continuais ta balade sereinement quand tu entendais comme des petits pleures qui attiraient ton attention. Tu te rendais vers ceux-ci et tu voyais une petite fille qui était tombé au sol non loin d’une échoppe. Tu allais à sa rencontre.



Tu ne veux pas la relever directement de peur de lui faire peur.

Tu pleurais de ton petite bobo au genou, car tu ne faisais pas attention en courant dans tous les sens. Il était certain qu'une telle chose t'arrive, toi qui déborde d'énergie. Pour le moment, tu venais de faire une petite chute, mais rien de grave. Alors que tu pensais être perdue toute seule à la recherche de ton papa et ta maman, un grand monsieur ou une grande dame t'adresser la parole. Ah, c'était bien un garçon !


Disais-tu de ta voix mignonne et enfantine les mains liées ensemble. Il se présentait et te disait qu'il se nommait Iroji.


Tu te relevais toute contente d'avoir appris un nouveau prénom et te relevais en sautillant autour du grand bonhomme. Après avoir fait ton multi-tour, tu t'arrêtais devant lui et te présentais toi aussi en lui tendant tes petites mains pour lui dire bonjour.

La petite s’interroger tout naturellement sur ton identité et elle avait bien comprit ton nom. Elle se relevait et se met à sauter tout autour de toi, ce n’était qu’une petite chute de rien du tout vu son regain d’énergie instantanée. Elle finit par s’arrêter et tendre ces mains pour te dire bonjour. Arieru, un prénom original mais pourquoi t’appeler Papiroji? Tu fais si vieux que ça. Cela te faisait bien rire en tout cas.



Tu regardes un peu autour de la gamine, elle ne semblait pas accompagnée alors qu’elle devait avoir 4 ou 5 ans tout au plus. C’était de la négligence de laisser une enfant seul dans la rue.



Tu vas vite a une échoppe pour lui acheter quelques bonbons et une limonades.



Tu ne pouvais pas la laisse la tant que quelqu’un ne venait la chercher. Tu perdrais un peu de temps dans tes affaires mais c’était de ta responsabilité de veiller sur les autres.

Oh ! Il avait l'air cool ce monsieur ! Il était lui aussi enchanté de faire ta connaissance. Tu voyais qu'il regardait dans les alentours et tu te demandais bien ce qu'il voulait chercher. Faisant de même tu ne comprenais toujours pas, jusqu'à ce qu'il te posait la question.




Quoi ? Impossible de te souvenir d'où tu venais ? Etais-tu amnésique petite Arieru ? Il te demandait de patienter là ce que tu faisais, car après tout où aller en attendant ? Tu t'amusais à sauter dans les flaques pour le moment et tu voyais qu'il revenait assez vite avec pleins de sucreries et une boisson. Il te les tendait, quel orque au grand cœur !


Tu t'empressais de prendre les bonbons et la limonade, les engloutissant comme si tu étais affamée. En fait, c'était le cas.


Après avoir englouti le tout telle la gourmande que tu étais, tu sautillais à nouveau autour de l'homme poisson avant de lui sauter dans les bras et de lui faire un gros câlin.


Puis, tu le regardais de tes yeux de merlan frit avant de lui demander:

Cette petite avait l’air un peu désorienté et ne semblait pas savoir où elle habitait et avec qui elle était arrivé ici. Sans doute trop distraite et trop jeune aussi pour faire attention. Il y avait de quoi se perdre car la cité était nouvelle pour tous et il fallait le temps de s’y habituer et de s’y repérer. Même toi, il t’arrivait de te perdre en chemin et de devoir faire demi-tour pour retrouver ta route. En tout cas, elle était heureuse de ces quelques bonbons et on dirait qu’elle n’avait plus mangé depuis un bon moment. Cela devenait étrange et tu devais essayer d’en apprendre plus.



À ta surprise, elle sautait dans tes bras et te regarder avec un petit regard. Où allons nous maintenant ? En voilà une drôle de question, je savais juste son identité mais elle ne savait pas si elle avait des parents, ni ou elle habitait. Pourtant, elle ne semblait pas orpheline, elle était de bonne constitution et elle avait de l’éducation. Cette journée allait être particulière mais tu te devais de remettre ta tâche première à plus tard. Cette petite avait besoin de retrouver son foyer.



Tu commençais à marcher en la tenant dans tes bras.



Tu regardais un peu autour de toi si tu ne voyais pas le petit garçon. Il y avait bien des jeunes mais d’un certain âge déjà.



Si pas, il allait falloir improviser et même peut être la confier à des gens de confiance en attendant de trouver une solution pour la petite. Sa famille finira bien par se manifester si celle-ci ne rentre pas chez elle.

Tu secouais la tête pour lui signifier que tu ne savais pas où aller pour rentrer chez toi. Quand tu faisais des jeux ou des bêtises, tu ne faisais pas attention à ce qui t'entourait et tu te perdais facilement. Tu te tenais fortement à ton Papiroji pour ne pas tomber de ses grands bras. Le nom de tes parents ?


Hum... La surface ou la cité ? Aucune idée, tu ne te souvenais pas du tout, du tout, du tout.


Tu tentais tant bien que mal de te remémorer de tes dernières 24h, mais impossible et lorsque tu essayais de le faire cela te donner un petit mal à la tête.


Tu te secouais alors pour dissiper tes vilains maux et cela fonctionnait à moitié. Au moins, tu avais de la chance de tomber sur Papiroji et tu te sentais en sécurité dans ses bras. Mettant ton "pouce" dans ta bouche, tu suçotais tout en t'endormant... Lutant contre le sommeil, ta tête faisait des mouvements de bascule que tu voulais remettre en place. Mais la fatigue l'emportait et tu finissais par t'assoupir la tête dans le torse de ton Papiroji.

Maman Athena et papa triton, tu étais vraiment bien avancé avec tout ça. Tu te demandais même si il s’agissait bien de leurs noms ou alors des noms de jouets. La journée allait être plus longue que prévue. Elle ne savait pas où elle habitait et elle ne savais pas si elle était d’ici ou de la surface. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.



Elle semble chouiner un peu. Ça lui donnait mal à la tête toutes tes questions ? Tu devais bien réfléchir sûr que quoi faire et agir en conséquence. Le pire dans cette situation, il ne semblait pas y avoir d’adultes la cherchant. Une enfant qui disparaît d’un foyer, surtout aussi jeune, il devrai s’en inquiéter bien plus que ça.



Alors que tu te mets en route, tu la sens partir dans les bras de Morphée. Ça n’allait pas faciliter ta tâche. Pas le choix de toute façon, tu en avais prit la responsabilité. Tout en la gardant contre toi, tu demandais à chaque villageois si il connaissait cette petite fille. Tu essuies des non à la pelle. Et quoi? Elle était apparu là comme par magie et elle n’était la fille de personne? Au bout de plusieurs heures, tu prenais la décision de la ramener chez toi et tu prévenais les gardes de te signaler si des gens cherchent leur enfant et de les mener à moi. Tu n’avais que cette option là pour le moment.

Tu entrais dans ta demeure, Chihiro n’était pas là. Tu déposais la petite dans le divan et tu lui mets une couverture sur elle. Te voilà bloqué chez toi. Tu ne pouvais plus bouger et attendre simplement qu’elle se réveiller surtout patienter que ces parents se manifestent. Tu te laissais aller dans ton fauteuil et tu te servais un verre tout en soupirant.

Deux bonnes heures passaient et tu commençais à entre ouvrir tes yeux après ce terrible cauchemar ! Ta sieste n'était pas de tout repos apparemment et le fait d'être loin de papa et maman ne te tranquillisait pas. Alors que t'es paupières s'ouvrait à peine, tu croyais voir ton copain de jeu:


Tu bâillais à en perdre haleine et pas baleine. Avant de te rouler sur le côté et de... tomber. Tu te connais ta petite tête et te frotter très très fort, mais tu ne chouinais pas. Alors que tu te relevais, tu pouvais voir un peu mieux que les yeux et apercevoir ton nouveau copain ! Et hop ! Tu courais dans sa direction et lui sautais sur les genoux.


Tu voulais tellement les revoir, mais tu ne te souvenais de rien. Et plus tu cherchais moins tu trouvais. C'était très embêtant ça dis donc ! Mais alors que tu étais contente de le retrouver à ton réveil, tu lui parlait de ton cauchemar. Horrible, horrible, horrible !








Et voilà, de parler de cet affreux cauchemar te faisait pleurer et tu te sentais triste d'avoir perdu ta famille. Au moins, tu n'étais plus toute seule et peut-être que Papiroji pouvait t'aider.

Le sommeil de la petit était vraiment très agité. Des cauchemars sans doute, tu te posais la question de ce qui lui est arrivé et à ces parents. Il y avait quelque chose de pas normal. Les gardes ne venaient pas te prévenir de quoi que ce soit, à croire que cette gamine n’avait pas de parents ou qu’ils s’en moquaient . Tu préférais nettement la première solution, la seconde te mettrait directement en colère. Elle finit par se réveiller et elle prononce un mot, peluchon? Tu te demandais qui s’était alors qu elle roulait sur le côté pour se cognée la tête qu’elle se frottait. Apparement, elle n’avait pas eu mal, c’est une bonne chose. Elle courait en ta direction pour venir sur tes genoux tout en te posant la question sur ces parents.



Tu écoutais attentivement son rêve qui était un cauchemar comme tu t’en doutais. Les éléments qu’elle donnait, ils étaient intéressant et inquiétant. C’était un peu imagé mais le dénouement final n’était pas nécessairement enthousiaste. Elle se mettait d’ailleurs à pleurer et tu tentais de la réconforter du mieux que tu pouvais.



Tu la lances en l’air gentiment pour la rattraper et l’emmener à la cuisine.



Tu l’installais la table et tu allais chercher diverses fruits que tu mettais sur la table.

Alors que tu pleurais toutes tes larmes de crocodiles, l'homme orque te lançais en l'air et t'attrapait en plein vole ! C'était rigolo comme jeu et cela suffisait à sécher les petites gouttes tombantes de tes petits yeux.


Après que celui-ci te posait sur la table, tu sautillais toute contente de savoir qu'il y avait quelqu'un pour toi. Mais très vite tu te calmais en voyant que Papi apportait à manger. Des fruits et que des fruits ! Hum ! Miam, il avait l'air si délicieux que tu en bavais déjà d'avance. Tu en prenais un et le dévorais avec appétit, puis tu te léchais les babines en tapotant sur ton petit bidou de princesse.


Il te demandait si tu voulais vivre ici en attendant tes parents et souhaitait te présenter à sa femme.


Le visage illuminé et tes yeux écarquillés, tu sautais dans les bras de celui-ci pour lui faire un gros câlin.

Tu n’avais pas dû faire grand chose pour que con chagrin passe et elle semblait assez heureuse que tu lui dis de rester ici en attendant de trouver une solution pour son devenir. Elle devait bien avoir de la famille quelques parts, même si son père et sa mère ont disparus. Il doit bien y avoir quelqu’un qui s’en occupait. Elle n’a pas l’air d’une orpheline au premier coup d’œil. Tu allais peut être chercher de ce côté là quand même. Nous avons perdus beaucoup des nôtres, il est possible qu’elle en soit une victime indirecte.



Elle appréciait la nourriture que tu lui proposais et elle engloutissait cela comme une qui n’avait plus mangé depuis un bon long moment. Après la nouvelle, elle te sautait dans les bras.



Tu regardais l’heure, tu avais une réunion importante avec ton armée dans peu de temps.



Cela t’agace de ne pas savoir qui sont les proches irresponsables de cette petite. Mais l’heure n’était pas à la recherche. Autant qu’elle reste ici, elle ne manquera de rien et elle ne sera pas livré a elle même dans les rues de notre cité.

Tu écoutais ce qu'il avait à te dire concernant la chambre située à l'étage. En revanche, il tentait une dernière fois de te demander si tu étais certaine de ne pas avoir d'autres personnes que tu ne connaissais. Secouant la tête pour signifier que non, l'orque te disait ne pouvoir rester plus longtemps. Tu ne voulais pas vraiment être seule à nouveau alors que tu croisais enfin la route de quelqu'un depuis... depuis combien de temps déjà ? Tu n'arrivais pas à t'en souvenir et c'était irritant pour toi.


Tu te mettais devant lui pour lui barrer la route avant son départ et usais de ta petite bouille de chipie.


Et tu t'y tiendrais, car s'il t'autorisait tu ne voudrais pas le décevoir. Tu t'occuperais sagement et autrement et peut-être que là où il ira, maman et papa seront là ? En attendant sa réponse tu te tenais le plus droite possible et les mains dans le dos comme un petit soldat usant de ton plus jolie sourire.