Coucou, moi c'est Riku.

Se déhanchement était très sexualiser, mais à la fois magnifique à regarder. Les yeux de Kazuko s'émerveillait en observant le moindre fait et geste de la danseuse d'électro pop. Elle chantonnait superbement bien, pas étonnant que la Hattori était l'idole favorite des Kumojins. C'était dans un applaudissement calme que la jeune femme aux cheveux roses répondait à la question de la reine de la pop.


Dans un élan de complicité, elle lui rétorquait de manière taquin la chose suivante en lui lançant un clin d'œil.


Elle disait cela ironiquement, non pas parce qu'elle devenait presque fan, mais parce qu'elle adorait tout bonnement le style et l'artiste elle même qui restait humble malgré sa popularité. Voyant que sa consœur de la danse avait le souffle légèrement coupé, la sainte vierge lui demandait si elle souhaitait qu'elle aille lui chercher à boire.


Kazuko avait terriblement envie d'apprendre cette nouvelle danse, mais n'osait le demander. Elle devait réagir en tant qu'adulte responsable et non en enfant impatiente à qui on venait d'offrir à un magnifique cadeau et où l'emballage était tellement magnifique que l'on osait réellement le déchirer.

Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant les yeux brillants de mon invité dans la demeure de ma soeur. Il faut dire que, même si je montrais un caractère fort, le regard des autres sur ma personne était assez super important quoi, et.. j'aime pas vraiment faire mauvaise impression. Genre, vraiment. Mais bon, elle semblait avoir aimé ma petite prestation ce qui me fit sourire et arracher un rire joyeux.



Soudain, j'ouvrais grandement les yeux, comme si une idée venait de pop dans mon esprit, telle un bulle, puis, d'un sourire, je regardais la jeune Miwaku.



Voyant que j'étais toute essoufflée par cette prestation, car oui, chanter et danser de cette façon pouvait vraiment fatiguée à la fin, la jeune Miwaku demanda si je voulais un verre d'eau, puis, je lui souris joyeusement en hochant positivement la tête.



J'attendais alors que Kazuko aille dans la cuisine pour ranger mes CD qui traînaient sur le sol. Ouais, ma soeur aimait pas trop que ça traîne partout et j'voulais pas trop m'affronter à elle, pour aujourd'hui. M'enfin, quand la jeune Kazuko était, de nouveau, dans le salon, je lui fit signe de prendre place sur le canapé, toujours aussi souriante. Le salon, même après quelques secondes, était, à nouveau, comme avant. Je tendis ma main vers la demoiselle qui avait le verre en main.

La jeune femme à la chevelure rose se levait d'un mouvement léger emplit de grâce pour aller chercher de l'eau au frigo. Elle prenait les verres entreposés dans le meuble, elle en avait l'autorisation même si elle n'aimait pas fouiner son nez dans les affaires des autres. Versant délicatement le contenu, elle finissait par tout remettre à sa place après avoir que les deux verres étaient remplit. Se dirigeant à nouveau vers le salon, elle donnait avec un geste ample et doux le verre à l'Hattori assise sur son canapé la remerciant et l'invitant à discuter avant la fin de la cuisson du poisson. Riku avait soigneusement tout remis à sa place attendant le retour de la jeune pucelle. Kazuko prenait donc place en s'asseyant d'une finesse à côté de sa nouvelle amie posant juste après son verre sur la table basse. Elle pensait alors à la proposition de la femme à la mèche rouge et lui répondait éventail à la main.


Même si le divertissement faisait parti de son travail. Un peu hésitante, la sainte vierge posait une question:


La Miwaku se camouflait légèrement derrière son éventail, un peu honteuse de demander ce genre de détails qui pouvaient lui être utile par la suite.

La Miwaku partie pour me chercher à boire car bon, c'pas tout, mais danser comme ça.. ça brûle des calories comme on dit! J'étais ben en forme, mais il faut dire que chanter et donner de la sorte prenait beaucoup d'énergie. M'enfin, la jeune invitée revint avec les verres en mains et je la remerciais avant qu'on reprenne notre conversation là où nous avions laissé. J'avais eu un léger espoir qu'avec mon petit spectacle que la jeune femme serait intéressée de rejoindre ma troupe de danseurs et de danseuses. De cette façon, non seulement ils avaient plus de fun, mais aussi, ça leur donnait une certaine protection et confort, car bon, j'suis ben une Hattori, mais je traitais souvent les autres membres de clans à mon égal. Pour moi, on était tous Kumojin de base et ils méritaient d'être aussi bien traitée que moi. J'emmerde les autres qui me dise le contraire!

Malheureusement pour moi, Kazuko refusait de prendre une telle proposition. Je voyais qu'elle semblait intéressée, mais ses responsabilités devaient la retenir d'être une danseuse à temps plein. Je laissais une mine un peu déçue de la réponse quelques secondes, avant d'affiché un grand sourire, ricanant amicalement.



Ensuite, toute timide en se cachant derrière son éventail, Kazuko me demanda comment impressionnée ma soeur. M'enfin, elle voulait la connaitre un peu plus pour ne pas la décevoir et savoir cela me fit sourire. Ça y est! Ma soeur l'avait tapé dans l'oeil, j'en suis sûre!



Sans avoir le temps de finir ma phrase, le four sonna sa fin de cuissons, laissant alors le repas prêt, puis, au même moment, quelqu'un cogna à la porte. Effectivement, comme elle le savait que j'étais à la maison, Hidemi n'avait pas amené ses clefs pour le repas. Je souris et je me tournais vers Kazuko.



Ce n'était pas vrai, il fallait seulement tourner la pogner vers la droite, mais ses recherches me laisseraient le temps de préparer les lieux et préparer un petit plan.

La jeune Miwaku prenait note de toutes les instructions que Riku lui donnait concernant sa sœur. Au moins, elle pouvait se faire une idée de ce qui pouvait l'attendre bien plus tard lorsque des missions lui seront confiés par l'intendante. Il en valait pour l'honneur du clan Miwaku et de tenter de redresser la barre ! Au moins, un chose soulagée la demoiselle à la chevelure rose. Hidemi et elle avait un point commun, ne pas apprécier Raiko, celui qui vendait son propre clan pour en faire des bénéfices financier monstre et laisser les siens comme des chiens abandonnés à leur sort. Rien que son nom, agaçait la jeune femme au plus au point, mais elle ne le montrait pas en face de l'Hattori. Il ne valait mieux ne pas prendre de risque saugrenue en sa présence. Le "Tching" pour signaler que la cuisson était prête retentissait en même temps que quelqu'un frappait à la porte. La belle Hattori à la mèche lui demandait d'aller ouvrir la porte à sa sœur en utilisant la clef qu'elle utilisait plus tôt pour fermer derrière les deux filles. Au vu du nombre de fans complètement fou que devaient esquiver la pauvre femme, Kazuko ne pouvait être que compréhensive.


Puis, elle s'inclinait d'une élégance et d'une grâce apprise par cœur par les siens. Elle se hâtait de vouloir ouvrir la porte, mais la clef ne se trouvait pas à l'endroit mentionner... Avait-elle mal compris le message de la Hattori à l'instant ? Il n'y avait pas dix endroits différents proche de la porte et pourtant...


Où se trouvaient-elles ? De plus, l'hôte de la Miwaku ne lui répondait pas et la jeune femme s'inquiétait de plus en plus.

Parfait! Ma jeune invitée allait pour ouvrir la porte à ma soeur.. Il était temps de mettre mon plan à l'exécution! Sans trop perdre de temps et à une vitesse digne d'un ninja du pays de la foudre, j'installais la nourriture sur la table, alors que j'écrivais une petite note, suivi d'un bisou sur le papier. Je l'installais à la vue pour que la Miwaku la voie dès en arriver. Maintenant, je pris les petits gâteaux qui étaient emballés dans un sac et, me dirigeant vers la salle de bain, je pris mon grand chapeau ainsi que mon sac à main. Je fermais la porte des toilettes et, d'une manière assez agile, je passais par la fenêtre pour sortir dans les rues. Je n'étais pas chaussée, mais j'étais au moins armée une cigarette.




D'un sourire, j'allumais ma cigarette pour la placer dans ma bouche et de tirer un coup, avant de me diriger vers la maison de mon cousin. Je devais lui offrir ses petits gâteaux de la semaine. Cette fois-ci, c't'au pistache. J'espère qu'il va bien aimer. Heh? Qu'est ce que le message disait? Oh... C'est vrai que j'ai oublié de le préciser. Attendez, je vous le cite. *Ahem*

Désolée, je suis partie. Passe un bon dîner avec ma soeur et en fait, il ne faut que tourner la poigner pour l'ouvrir. Bisou

Kazuko se précipitait alors dans la pièce de séjour, là où devait se trouver normalement la Hattori. Alors qu'elle s'avançait totalement stressée en ne comprenant pas la situation actuelle, elle perçut sur la table un bout de papier à côté de deux assiettes déjà bien garnit... S'approchant d'avantage, elle voyait la marque de rouge à lèvre suivit du mot: "Désolée, je suis partie. Passe un bon dîner avec ma soeur et en fait, il ne faut que tourner la poigner pour l'ouvrir. Bisous"


S'écriait la jeune Miwaku d'une voix aiguë ne comprenant pas où voulait en venir la super star de Kumo... Alors, elle se devait de faire bonne figure et allait devoir s'expliquer de toute cette histoire à l'intendante de l'Empire... Soupirante, elle se hâtait à la porte avant de tourner la poignée vers la droite et ainsi faire une révérence pour accueillir sa Sensei.


Surtout ne pas paniquer et rester calme. Kazuko venait uniquement pour apporter un petit présent à cette dernière pour la remercier de l'avoir prise sous son aile, elle était loin de douter que sa soeur se trouvait ici... l'emmenant dans une étrange situation.

Tout juste rentrée d'une journée exténuante, Hidemi ouvrit tout simplement sa porte comme elle avait tant l'habitude de le faire. Elle déposa alors sa veste de manière machinale et se mit à soupirer face à ce sentiment effrayant qu'est celui de se retrouver seul face au silence. Bien qu'elle aimait la solitude, la Hattori pestait contre celle-ci plus que quiconque... Hidemi était du genre à se plaindre de ce qu'elle aimait et de haïr ce qu'elle aimait. L'intendante ne se comprenait pas vraiment et elle n'acceptait pas réellement sa propre condition physique.

Bref, elle se déchaussa et rejoignit alors la porte d'entrée de l'appartement (la première partie n'étant qu'un petit couloir de débarras) et fit face à Kazuko. Sans vraiment réagir, Hidemi se mit alors à dire :


Elle rejoignit alors son petit garde-manger qui faisait tout juste moins d'un mètre et extirpa une bouteille de lait. La tête au frais, elle réalisa et se retourna soudainement pour dire :

La jeune femme était tout d'abord surprise de voir que sa sensei la calculait à peine, elle faisait vraiment peur à voir dans un état pareil. Elle travaillait tellement qu'elle ne remarquait pas le "hic" de cette situation précaire pour la pauvre Kazuko. Elle s'enfonçait dans sa cuisine, sans même prêter attention au repas chaud que sa propre sœur lui préparait. D'un pas silencieux, la Miwaku se montrait plutôt inquiète de voir la Hattori ainsi...


Alors, la petite Miwaku expliquait toutes ces péripéties en compagnie de Riku, ne comprenant pas non plus son comportement étrange ! Elle lui contait tout de A jusqu'à Z...


Kazuko se souvenait très bien pourquoi elle était venue, et ne pouvant rester plus longtemps elle sortait de sa manche le présent qu'elle venait offrir à la femme.




Elle déposait alors un petit paquet content des sucreries, pensant que ca pouvait potentiellement faire plaisir à Hidemi. Dans une révérence légère pour montrer son respect, la jeune femme reculait de quelques pas en arrière.


Puis s'en attendre le retour de l'intendante, la Miwaku sortait enfin de la maison de la Hattori. Cette visite de courtoisie se montrait plus longue que prévu et la jeune femme ne pouvait se permettre de louper son entrainement de grande solitaire.

La jeune femme s'était presque échappée que l'intendante vint à la retenir en l'attrapant par la manche. Hidemi ne le supportait plus, elle ne supportait plus le standing ni la personne qu'elle s'était construite... Il était parfois plus difficile de déterminer son propre caractère que celui d'un autre et la femme au caractère si tranché en était sûrement le meilleur exemple. Elle se mit alors à dire :


Hidemi se mit alors à sourire amicalement..


Elle se mit alors à sortir 2 bouteilles de thé froid qu'elle posa sur la table.


Les deux femmes continuèrent alors cette soirée à parler de nombreux sujets aussi variés les uns que les autres...

Kazuko ne s'attendait pas à se faire attraper par la manche. Elle ne s'attendait pas non plus à ce que sa Sensei lui demande de rester pour lui tenir compagnie. Après tout, en tant que Miwaku, la jeune femme à la chevelure rose ne servait que de distraction autant en usant des arts appris que d'être une dame de compagnie.


La demoiselle n'était pas certaine d'avoir déjà vu l'intendante sourire aussi sincèrement. Habituellement, les personnes souriaient par courtoisie, mais pas cette fois-ci. Ca donnait l'impression qu'elle était plutôt enthousiaste de pouvoir parler à quelqu'un, même si cette personne n'était qu'un simple pion parmi tant d'autre de Kumo.

La Miwaku s'installait à table.


Puis, dans son élan elle servait le thé et le repas à la Hattori en discutant de tout et de rien. Un entrainement qui ressemblait plutôt à une scène banale de la vie courante. Mais une scène banale qui pouvait laisser naître un sentiment de bienveillance au fond de Kazuko envers ceux dont elles ne comprenaient nullement les principes ou leurs manières de faire pour le moment.