Questions et impulsions

Tu avais eu vent d’un événement qui t'inquiétais particulièrement concernant Azamuku. Lui qui fait preuve d’un calme olympien dans son quotidien venait de faire preuve d’une démonstration de force en public. Ça ne lui ressemblait pas vraiment et tu voulais en savoir plus sur les raisons de cet acharnement. Tu avais fait parvenir une missive à un des membre de la famille agressée. Il semblait être le plus concerné par cette affaire donc tu voulais t'entretenir avec lui et lui donner rendez-vous dans un parc. Tu n’attends pas bien longtemps avant d’avoir sa confirmation et le jour J, tu te prépare à sortir simplement. Il ne devrait rien se passer d’important mais tu prends tout de même tes armes. Tu fais un effort de présentation car tu ne sais jamais vraiment comment vont réagir ses pontes de Kumo dans leur délire d'ego et de pureté. Une chose étrange car cette famille était vraiment une des plus discrète qui soit et tu n'avais pas entendu parlé d'eux.

Tu te poses devant un petit étang et regarde les oiseaux faire leur vie sans vraiment prêter au temps qui passe. Il était en retard, non pas que cela te pose problème, mais on t’avait habitué à ne pas l’être et tu avais pris le réflexe de pester quand cela arrivait. Tu remet en place les informations que l’on t’as donné. Un manoir Hattori d’une famille de la petite noblesse. Elle est assez discrète, deux enfants, mais l’un ne se présente que très rarement. Rien d’extraordinaire en soit. Tu ne savais pas si l'ainé ou le cadet allait se présenter à toi, tu savait juste qu'il se présenterais à toi et qu'il serait munit d'un cache oeil.



Il pense à voix haute et se demande véritablement ce qui n’allait pas dans l’équation. La famille ne semble pas avoir déposé de plainte auprès de l’empereur, c’est qu’il y a anguille sous roche. Un Hattori ne se laisse pas marcher dessus aussi facilement par un Miwaku et tu ne comprenait pas le manque de réaction de la famille. Il y avait clairement un problème dans l'équation et il fallait que tu mette le doigt dessus. Tu sens le temps passé d’avantage.



Tu vois un homme avec un cache œil se présenter devant toi, il semblait correspondre à la description faite. Tu espères au fin fond de ton esprit qu'il ne t'ai pas entendu, mais tu ne te faisais pas trop d'espoir non plus. Il donnait une sensation de froid dans le dos. Il n'avait pas l'air de vraiment vouloir perdre son temps. Tu te lèves et t'inclines respectueusement pour faire abstraction de ta médisance à voix haute.



Tu lui indique le banc que tu avais bien eu le temps de chauffer en l'attendant.

Tu t’étais arrangé pour avoir un rendez-vous avec le serviteur du Seigneur Yuhei. Ce n’était pas anodin, tu le savais proche de ce chien qui a détruit une partie de notre demeure et tu avais envie d’en apprendre plus sur ce drôle de personnage, de quoi il était capable et qui le tenait en laisse surtout. Il avait osé attaquer un Hattori dans son propre quartier. Il est complètement fou ou alors il est plus que protégé, tu ne voyais que cela comme possibilité.

Tu arrivais rapidement sur le peu de rendez-vous et tu regardais un de ces Miwaku avec encore une bien drôle d’allure et en plus il n’avait pas sa langue dans sa poche. Depuis quand sont-ils devenu aussi confiant et arrogant. Tu souriais et tu allais bien sur lui faire la remarque alors qu’il faisait quelques courbettes totalement hypocrite.



Il se présentait à toi et te propose de t’asseoir sur le banc, chose que tu fais en te mettant à ton aise. Il était direct lui, tu ne pouvais t’empêcher de rire encore une fois à l’écouter.



Tu ne savais pas comment il avait pu faire de tel dégâts.



Tu plongeais ton regard dans celui de ce jeune homme.



Tu balayes tes cheveux vers l’arrière .

Tu te racles la gorge, seul un petit sourire sert de réaction à la remarque du Hattori en face de toi. Tu n’avais en effet pas la langue dans ta poche mais tu tenais tout de même à la garder intacte et ne pas te la faire couper sans sommation. Aussi faux que soit ton sourire tu ne démord pas et reprends la conversation. Il semble plutôt renseigné de manière générale, tu décides de ne pas trop en faire, il ne semble pas aussi amical qu’il le paraisse. Tu ne comprends pas la sensation de gêne que tu ressens, mais une chose te gêne chez cet homme. Outre le fait de ne pas s’être présenté. Il ne déroge pas à la règle de l’ego surdimensionné qu'éprouve un Hattori, mais il y en a plus d’un dans le village et tu ne t’amuses pas à apprendre tous les prénoms. Tu réagit simplement à l’annonce d’Azamuku refusant l’argent et préférant détruire le bâtiment de la famille. Tu te tournes vers lui et cligne des yeux plein d’incompréhension.



Il devait y avoir un soucis autre part, tu ne comprends pas pourquoi il a agit de la sorte. Il devait avoir une raison, mais lui qui agit toujours dans le plus grand des calmes et en faisant abstraction de ses sentiments, tu doute qu’il se soit pris d’affection pour un Hattori et qu’il lui soit venu en aide. Passer l'événement sous silence pour garder l’image de la famille sauve? Oui, tu veux bien y croire, mais cette famille semble déjà bien silencieuse et tu aimerais savoir pourquoi. La mère et le frère semblent être le principal souci.



Il est clair que tu risques plus en lui posant des questions concernant sa vie privée, mais vous étiez tous les deux présents pour obtenir des informations. La monnaie n’était autres que ces petits secrets cachés. Il plonge son regard dans le tiens et tu présente un malaise, autant lui laisser croire qu’il peut t’atteindre, tu doute qu’il soit friand qu’on lui tienne tête. Il faisait fausse route sur les bombes de chakra. Mais il avait vu juste sur le fait que ce pouvoir soit entre des mains plutôt mauvaises. Mais tu n’avais pas ie. digéré son petit coup de pression avec Yuhei et ne tenais pas à tenir ta langue pour une fois.



Tu t'adosses tranquillement sur le banc et détournes ton regard de ton interlocuteur en réfléchissant.



Tu souffles d’un air agacé.



Tu restes fixer l’eau en face de toi et reprends.

En fait, tu n’en avais que faire de ce genre de remarque. Tu étais juste un peu frivole et le temps ne voulait rien dire pour toi. Ça ennuyait très souvent ceux qui t’attendait. Cette homme aimait l’argent, c’était toujours bon a savoir, il était peut être achetable même si tu avais de gros doute et tu riais légèrement sur le fait qu’il pourrait tuer sa mère.



Ce Miwaku avait un esprit de déduction peu commun. Il est vrai que nous restons discret pour d’autres raisons que ça, il ne semblait pas au courant mais tu ne t’en cachais pas pourtant.



Il était bien curieux, mais c’était amusant de parler avec un esclave de ces quelques secrets familiaux. Il ira peut être les rapporter, ça mettra à mal notre pauvre mère. Tu voulais t’en débarrasser, un moyen légal serait bien sûr plus adéquat. Autant étudier toute les pistes.



Il connaît ce Miwaku, ils se croisent de temps à autres. Probable après tout.



Tu le voyais maintenant réfléchir quand tu lui parlais des bombes de chakra et les révélations de Nobuhisa était intéressante et à la fois préoccupante.



Un manque d’éducation, certes, mais la suite ne fait que confirmait ton hypothèse.



Tu soupirais un long moment.



Jouons la carte de l’hypocrisie.

Il semblait simplement vouloir jouer avec tes nerfs et ne pas être aussi sensible entre la différence de caste. Ce n’est pas plus mal, ça t'évitera d’avoir à jouer les petits faibles pour son plaisir personnel. Tu te contente de sourire.



Tu repenses aux nombreuses punitions pour tes retards de la part de tes professeurs et frissonne un instant avant de reprendre l’écoute de l’homme à tes côtés. Il rembourses les réparations? Oui, pourquoi pas, c’est bien son genre d’être aussi prétentieux. Tu fais une tête qui grimace à sa question sur le fait qu’il soit achetable, tu ne retiens pas ton rire quand il émet l’hypothèse de la folie. Il l’était dans un sens, mais aussi très réfléchi, cet homme jouait sur deux spectres diamétralement opposés et tu ne comprenais pas toujours ses actes.



Voilà donc la raison, la folie de sa famille. Il est vrai que ça fait tâche dans l’image de Kumo des Hattori incapable de se gérer eux-même. Rien de véritablement étonnant à leur discrétion constante. Il n’avait pas l’air d’être aussi fou, en effet, mais il ne présentait pas une aura de sanité pour autant. A grandir dans la folie, il n’est pas rare d’avoir une conception de la vie bien différente. Le simple fait de ne pas être aussi tatillon sur les règles montre bien son style de vie particulier. Tu ne le vois pas d’un mauvais œil. Ils restent humains après tout, il serait bon pour eux d’apprendre à se relaxer. Il serait tout de même bon d’en informer Yuhei, cette famille risque de poser problème. Du moins le frère et la mère qui restent dans l’ombre. Lui, il pourrait être utile au besoin. Sa réaction détachée au fait d’avoir perdu un œil à cause de sa mère t'inquiète un peu. Il savait ce qu’une femme en colère était capable de faire, même à son enfant et il n’imagine rien de bon pour le seconde frère.



Tu ne caches pas ton mécontentement à la comparaison avec Azamuku.




Il semble vouloir obtenir le nom de son propriétaire. Une info qui risque de te valoir une sacrée raclée si tu la dévoile, mais il ne se prive pas non plus de le dire. Tu préfères rester en retrait sur cette information.



Il se présente enfin. Tu rigoles par sa réaction tardive mais incline la tête en guise de politesse.





J’aurais fini par le savoir de toute manière! Haha

Nous sommes réputés pour notre franc parlé et être des plus hautains envers les autres. Quand à l’heure, un détail inutile parmi tant d’autres.



Tu ne pouvais t’empêcher de rire une nouvelle fois. Tu dégageais de nouveau tes cheveux pour laisser apparaître un visage presque parfait si on en oublie ce cache œil.
Nobuhisa pensait qu’il n’était pas homme à soudoyer, bien dommage et payer une somme importante pour n’avoir rien en retour n’est pas des plus rentables mais il avait le meurtre facile. Une idée à garder très précieusement.



Charmant était un terme adéquat pour qualifier notre mère et le fait qu’il soit presque tout le temps enfermer à deux pourraient créer de gros problèmes.



Un soupçon de colère en le comparant à ce fou furieux, l’un était assez indépendant et celui-ci se sentait bien plus proche des Hattori que de son clan. Quel dommage, ça ne changera jamais si le clan Miwaku ne veut pas s’affranchir.



Tu riais légèrement encore une fois avec ce petit sous-entendu. Le chien a donc un maître que peu de monde a le pouvoir de contredire. Il n’y en avait pas beaucoup à ce niveau. Tu voulais dire un nom, mais tu t’abstiens.



A ta présentation, il souriait et il utilisait encore des marques de politesse qui puaient l’hypocrisie comme souvent.
Il t’en disait encore plus sur ce drôle de type. Il n’avait vraiment rien pour lui faire un moyen de pression, très subtile de sa part, tu ne peux le nier et pourquoi lui couper les mains? A ce que tu comprenais, il n’avait pas que ces explosions pour provoquer des dégâts et ce Miwaku se hâte à pouvoir le maîtriser, sûrement une motivation pour lui.



Il allait falloir bien progresser de ton côté aussi afin de pouvoir rivaliser avec ce genre de personne. Si tu y arrives un jours bien sur.

Tu n’avais pas vraiment retenu ton commentaire et repris en faisant mine de rien. Tu n’allais pas t’excuser pour si peu et il ne semblait pas être un homme à s'énerver pour si peu. Ce n’était pas dirigé vers lui et tu comptais sur son bon sens pour le comprendre. Il semble apprécier cependant l’idée d’avoir un homme prêt à tuer si on le lui demande simplement. Chacun ses priorités. Sa mère semblait une femme compliquée à gérer. Ses fils se laissent faire pour des raisons qui te se inconnues mais il n’est pas toujours simple de mettre au cachot la femme qui vous donne la vie parfois. Le frère semblait être la principale cible de la femme, mais il ne réagissait pas. avait-il peur de prendre un retour de bâton?



Tu savais que le père n’était pas mentionné dans tes informations, mais tu ne savais pas s’il était mort ou simplement parti faire sa vie ailleurs. Une femme trahie ou une veuve ayant perdue la raison? Un petit mélange des deux peut-être. Tu tentes simplement ta chance en posant la question.



Tu lâches un rire satisfait et semble relâcher la pression. Tu étires tes jambes et tournes ton regard vers Hosorishi en reprenant à la suite de sa blague concernant Azamuku.





Lui couper les mains était ta solution. Tu avais souvenir des ces bouches ignobles dans le creux de ses mains qui mâchait l’argile qu’il utilisait pour tout faire exploser plus tard. Il fait des réserves et tu te doutes qu’il peut aussi le faire via sa bouche. Mais c’était pour réduire les dégâts. Puis il serait aussi un moyen d’éviter une quelconque invocation par mudra de sa part si jamais.



Tu n’as pas envie d’en dire trop sur tes capacités. Tu ne sais pas ce qu’il serait capable d’en faire. Mais s’il venait à se lier à ta cause pour la protection de l’empire, il ne serait pas de trop de lui laisser un peu de confiance. Bien que la confiance ne veuille pas dire grand chose dans l’enceinte de ce village.

Il n’avait pas sa langue dans sa poche. Tu préfères ce genre d’interlocuteur que celui qui s’écrase totalement car tu es un Hattori. C’était même plus qu’énervant, il suffisait de voir nos serviteurs, si ça ne tenait qu’à toi, tu les renverrais aussi vite pour faire ce que tu dois faire de toi-même et tu arrêterais de les entendre jacasser avec toutes leurs courbettes soi-disant du à ton rang. Tu n’avais encore rien prouvé, avoir un rang de naissance, tu n’en voulais pas, tu veux faire ta place toi même.

Il te posait encore des questions sur ton frère. Il était vraiment des plus curieux, mais encore une fois, tu n’avais rien à cacher.



Tu reprenais après quelques secondes.



Rabaisser ou se faire rabaisser, lui il se faisait rabaisser de partout. Tu laissais échapper un petit rire car il était tout aussi certains de ces capacités que le blanchâtre.



Azamuku pourrait être qualifié en un mot : extrémiste. Il va sans doute devenir un gros problème pour l’empire mais tu te trompes peut être et ce qu’il me disait encore envers le maître du tout ne laissait vraiment plus place au doute.



Il a des bouches dans les mains, mais comment est-ce possible? Tu comprenais mieux l’intérêt de lui couper les mains, mais si ça bouche classique peut lui servir aussi, la seule possibilité et de le tuer.



Il est donc bon dans le genjutsu mais il semblait le délaisser un peu en accentuant ses capacités explosives. Compréhensible mais il n’en restait pas moins dangereux mais à en trop vouloir, on finit par se brûler les ailes. Nobuhisa s’entraîner aussi dans cette voie mais il semblait vouloir plus l’approfondir . Il n’était pas contre une aide mais approcher un tel shinobi n’était pas une mince affaire.



Normalement, il y a des exceptions comme pour tout.



Tu t’étirâmes un petit coup.



Tu poses à nouveau ton regard sur lui.

Un Hattori sans pouvoir clanique? Tu étais étonné et ne le cachais pas. Pas si étonnant que la mère le cache, mais le plus étonnant était le fait qu’il soit encore en vie aujourd’hui plus que de ne pas avoir de poche de poison. A peine le foetus formé, ils se débarrassent de l’enfant en général. Est-ce qu’ils avaient pour but de tenter le diable?



Le sang pur n’était qu’une illusion pour éviter de voir le clan s'amoindrir, ils se voilent la face pour toi et refusent de voir le clan Hattori perdre en importance. Il y avait encore Masashi qui imposait son pouvoir. Le jeune prince était aussi à surveiller, mais il ne semble pas parti pour faire une folie purgatrice comme par le passé. Le père était donc mort!



Tu ne savais pas quoi dire de plus et puis s’il était mort depuis si longtemps le deuil devait être fait. C’est comme si on te demande de parler de ta mère, tu ne te souviens pas de son visage, alors la tristesse n’est pas vraiment une chose qui t’atteint sur ce sujet après tout. Il rigole quand tu mentionnes le fait de de faire mal parler de toutes parts. Tu ne sais pas vraiment comment prendre ce rire et le regarde un peu de travers l'air inquisiteur.



Tu te tournes et passes ton bras derrière le dossier du banc pour le laisser pendre et prendre une posture bien plus relaxée que depuis le début de conversation.



Tu rigoles en te mettant à l'aise. Il ne fallait pas non plus que tu t’allonges et commence à faire une sieste. Mais tu sentais bien qu’il n’appréciait le travail de petit esclave parfait derrière son sourire. Il marque d’ailleurs un point en mentionnant le couple impérial. Tu ne dis rien, mais ne réfute pas l’information pour autant. L’omission n’est pas de la divulgation après tout.

L’idée de savoir que l’espion de l’empereur avait des bouches sur les mains ne semble pas être très bien vu de la par du Hattori. Tu te contente de rire et de hausser les épaules à la question.





Tu souris en écoutant parler, Taijutsu et Kenjutsu, deux art dans lequel tu excelle par ta médiocrité. Tu ne fais que croiser des gens diamétralement opposés ces derniers temps.



Tu le regardes et préfère parler avant qu’il ne le fasse.



Tu soupires et lève un sourcil quand il te demande le nom de ton maître. Il fait partie de la noblesse simple, il n’est pas vraiment au même niveau que ton frère.



Tu te dis qu’il demande ça pour tenter de gratter des places comme il te l’a expliqué tout à l’heure. Mais tu préfères en avoir le cœur net. Ce n’est pas comme s’il allait te le lâcher calmement non plus, mais sait-on jamais.

Tu comptais faire quand même de ce pouvoir quelque chose d’utile. Tu avais une idée bien en tête mais avoir si celle-ci était réalisable. Il allait te falloir un avis d’un spécialiste en médecine, ça attendra. Nobuhisa était désolé ? Tu ne l’étais pas toi, c’est du passé et il est mort avec honneur.

Nobuhisa était un peu irritable, il obéit aux ordres de son frère. De la manière dont il parle, il a plusieurs visage, ce qui ne reflète pas une belle intégrité et sincérité. Tu n’aimais pas ça, pourquoi devoir se cacher ? Pour faire bonne impression en société, avoir des privilèges, être admiré? Tant de futilités, tu n’y voyais que des êtres pitoyables pour agir de la sorte. Il se mettait à son tour à son aise et il te disait clairement qu’il n’allait plus chercher les bons mots pour ne pas me froisser.



Tu souriais.



Il n’a pas de passé et son pouvoir serait une expérience.



Il préférait apprendre seul alors qu’il aurait pu avoir une aide, c’est tout à son honneur et tu riais à nouveau.



Tu l’observais de haut en bas alors qu’il te donnait le nom de son maître. Yuhei, la main de l’empereur. Un être des plus proches de celui-ci, ce qui te faisait réfléchir.



Tu posais tant de question que tu t’y perds un peu.

Le voilà satisfait de ton comportement désinvolte. C’est bien rare de voir un membre de la noblesse apprécier ce petit écart de ta part. Tu ne t’en plains pas car il était véritablement pénible de toujours devoir faire bonne figure et ne pas froisser l’ego fragile de certains Hattori en mal de puissance. Hosoroshi se permet un instant de sarcasme auquel tu rigoles avant de l’écouter. Il disait des choses justes et intelligentes en ce qui concerne la relation Miwaku et Hattori. Ta vision changeait au fil des évènements. Tu voyais aussi bien le clan Miwaku comme tout aussi capable de part tes propres capacités ou celles de plusieurs autres Miwaku qui restent dans l’ombre. Mais tu étais souvent déçu de voir ton clan se rabaisser aux coups bas pour s’en sortir plutôt que de faire ressortir leur talent.



Tu te laisses glisser sur le banc et semble t’affaler un peu.



Tu tournes lèves le bras et pointes du doigt ton interlocuteur.



Était-il humain? Tu te le demandais toi-même. Tu n’étais pas certain de cette réponse. Tu n’arrives pas à comprendre qu’un homme puisse à ce point être détaché de son espèce.



Tu repenses à son envie de vouloir redorer l’image Miwaku. Pour toi ce n’est qu’une manière de pouvoir mettre en avant sa puissance en faisant ressortir le nom du clan auquel il appartient. S’il était un Hattori, ses efforts seraient moindre. Il n’aime pas être regardé de haut et veut que même son clan puisse imposer la crainte grâce à lui. Un petit complexe d’infériorité mais une grande puissance. Un mauvais mélange.



Il te fait tout de même une réflexion sur ton physique de brindille, tu râles en levant les yeux au ciel et en te remettant correctement assis.



Tu le regardes étrangement quand il te scanne entièrement.



Il pense que Yuhei est le maître de l’espion, il n’est pas loin, mais fait fausse route. Il élimine les possibilités. Tu ne peux pas t’empêcher de le corriger cependant.



Comme prévu, il tient à profiter du statut de Yuhei. Mais il avait le mérite d’être honnête dans sa manœuvre.

Le manque de piquant? Si ils en voulaient réellement, ils feraient tout pour quitter Kumo et en découvrir le monde. C’est ce que tu aimerais, tu étais aussi dans une prison, bien plus grande que celle de ton frère mais une prison tout de même.



Il avait raison sur ce point.



Plus réfléchis mais sans doute plus fous, tu médite quelques secondes là dessus.



Il n’en avait plus que l’apparence. Ce niveau lui avait permis d’atteindre un seuil de puissance non négligeable. Ce qui faisait de lui vraiment quelqu’un de beaucoup trop dangereux pour l’empire. Il fallait vraiment trouver un moyen de le ralentir et tu pensais pouvoir y arriver.



Il se plaçait de nouveau bien à ta petite réflexion.



Tu riais doucement quand il se demandait pourquoi tu le regardes comme ça.



Un terme qui t’amusait mais qui n’existait pas. Yuhei est donc son maître mais il sembla avoir aussi beaucoup de liberté pour un rôle de maître et de serviteur. Encore une situation ambigu, une de plus.



Il lui en touchera un mot, très bien.



Tu te relevais pour te dégourdir un peu les jambes.