Plus le temps passait et plus tu t'empressais. Il ne te restait deux aller-retour, il était donc hors de question de baisser les bras. Tu remplissais alors deux fois plus cette brouette pour terminer à temps ! Tu avais enfin fini tout le travail que ton mentor te donnait. Hein, quoi ? 43 secondes de retard. Était-ce si grave ?
« J'ai réussi ma tâche, ce n'est pas le plus essentiel ? »
Tu le suivais, satisfait de voir qu'il ne restait plus rien. Tu pouvais dire que c'était le grand ménage de printemps même si vous étiez en été ! Heureusement que la chaleur était plus supportable que d'habitude, malgré tout tu étais transpirant de tous les efforts que tu avais fait jusqu'à maintenant.
« Je suis prêt à tout pour mûrir ! Je ne reculerais pas aussi facilement. »
S'en suivis d'une nouvelle sanction, tu avais peut-être parler trop vite. Pour toi, il te semblait impossible d'arriver à les faire, mais une nouvelle fois tu te décidais à faire ce que l'on te demandait. Avant que tu ne commençais à t'entrainer par une nouvelle punition, l'homme posait sur la table de l'argent. Uniquement à la fin de tes 300 pompes tu pourras alors t'acheter un semblant de lit et à manger.
Tu te mettais au garde-à-vous avant de t'installer sur le terrain. Savais-tu au moins faire une pompe ? Le maximum que tu pouvais était 10, alors 300 ça n'allait pas être de la tarte. Tu ne te posais pas la question... 1, 10, 50, 100 pompes et tu faiblissais terriblement. Pas le droit à l'abandon, tu te fixais cet objectif et le réussirais quoi qu'il t'en coûte ! Tu t'accrochais, cela faisait au moins une heure que tu pompais, il ne te restait plus beaucoup à faire. Plus que 10 dernières, tes bras tremblaient tant la douleur était présente. Tu n'avais absolument pas l'habitude à ce genre d'entraînement, tu t'y accrochais malgré tout. Les jambes, les bras et les abdos en feu. La toute dernière était la plus difficile, tu avais réussi à parvenir jusqu'ici et il était hors de question de lâcher prise. Ton buste descendait péniblement et la difficulté était encore plus grande pour remonter.
« Je dois y arriiiiiiiiiiiiiiiver ! »
Tu finissais par t'écrouler au sol tant tu t'épuisais à la tâche ! Effectivement, beaucoup de repos de ne te fera pas de mal... Tu t'étais endormi sur le sol de fatigue. Qu'allait être la suite de l'entrainement de demain, si tu étais déjà à moitié dessécher maintenant ?