« Tu pourrais simplement exiger notre mort en arrivant là-bas. Les hommes sont très fourbes, je le sais ! 'ttebane ! »
La femme se mit à repenser à Seika, lui qui n'avait jamais osé avouer son homosexualité avec son propre senseï... Les hommes d'ici étaient étranges... Ils ne croyaient nullement à l'amour et ils changeaient de conquête tel un Shinji se disant homosexuel pour finalement coucher avec la première rousse rencontrée. Pour résumer, Kalia ne croyait plus du tout aux hommes. Du moins, c'est ce qu'elle aimait dire, mais deux petits yeux jaunes, c'était plutôt sexy.
D'un air dépité, elle se mit à composer des mûdras et posa ensuite sa main droite à terre. Soudainement, des morceaux de bois se mirent à sortir du sol et formèrent une ... charrette.
« On ne peut pas le laisser ici... C'est un enfant de la nature, comme nous... -ttebane »
La femme en était certaine, ce plan n'était pas vraiment si aisé. Tout au contraire, elle risquait énormément à aider ce Hattori d'après le chien viverrin. C'est pour cette raison qu'elle comptait bien ne pas le ramener jusqu'à Kumo.
« On s'occupe de toi, Hattori. On fait en sorte que tu puisses te relever et tu rentres ensuite chez toi. En contrepartie, j'espère qu'on se reverra que tu pourras me donner un petit quelque chose pour me remercier -ttebane. »
Elle s'approcha du type et soupira. Elle ne pouvait pas trop l'approcher, il pourrait en profiter pour l'attaquer. Elle composa alors des mûdras et se dédoubla.
« Tête de bois, tu peux le mettre sur la charrette ? »
La chose en bois s'exécuta alors.