Une mission pleine de plaines

La nuit se déroulait sans problème, les plaine était étrangement bien plus hospitalière que la forêt. Et Gokoro pu profiter d'un sommeil revigorant avant de prendre son tour de garde, rien de particulier, puis ce fût au tour de Seishiro de monter la garde. Au petit matin, Gokoro se réveilla et allait se soulager. La petite équipe reprenait la route pour atteindre la rivière de Namira. Une fois à la rivière, ils auraient juste à remonter son cours le long de la berge pour atteindre la citadelle. La route se déroulait sans réel encombre. Quelques animaux sauvages à faire fuir, quelques bandits et braconniers au loin qui ne voulait pas approcher des Shinobi. Puis c'est aux alentour de midi, que la petite équipe arriva à la rivière.



Finalement c'était un mal pour un bien, car le chemin allait être beaucoup plus rapide par les plaines. En forêt, le voyage était toujours plus long. Des obstacles, aucune visibilité, les plaines on voyait à des dizaines de kilomètres à la ronde.



Gokori rigolait, et taper amicalement Seishiro avec le coude, comme pour le rendre complice de la blague. Malgré le manque d'alcool, Gokoro n'avait pas changé, maintenant Seishiro était de la famille.

Les jours défilaient et se ressemblaient ´. J’évitais au maximum de devoir interagir avec ce gros con de Gokoro, Gorokon, ça serait son petit surnom. Le chemin était incroyablement tranquille que c’était presque irréaliste. On nous fuyait sûrement quand on voyait le colosse courir avec un corps sur l’épaule. Je me demandais si le prisonnier était toujours vivant. On arrivait enfin aux abords de la rivière... il ferait bien te prendre un bain car il pue la rage ce gars.



Il pense tellement aux autres qu’il avait sans doute oublié sans le vouloir le prisonnier qu’il fallait amener vivant de préférence.
Son ironie suivait, cela faisait longtemps... il en était presque touchant .



Je souriais en regardant Goroko.



Je me mettais alors nu comme un ver et je plongeais dans la rivière poilue me décrasser et faire la brasse.

Comment tout cela avait il pu dégénérer aussi vite. Je n'avais même pas compris d'où était venu la révolte, et voilà que le clan était scindé en deux, que les combats étaient de plus en plus nombreux. Leurs histoires de royauté, de succession d'usurpation de trône ; tout cela n'avait aucune importance pour moi, je voulais vivre une vie simple, dormant, mangeant, une vie de paix et d'harmonie. Mes congénères de Iwa c'était fait massacrer, ceux de Kiri également. Je vivais dans les marécages pour la paix. Elle venait de disparaître.

Alors je me suis enfuie par le bayou, afin de rejoindre la rivière. J'ai nagé, nagé sans me retourner, je fuyais les combats. J'étais un lâche, un moins que rien pour mon peuple, je n'avais plus ma place à Taki, mais de toute façon je ne voulais pas y retourner. C'était tellement dangereux dehors, fort heureusement je faisais parti de ceux qui pouvaient rester sous l'eau. Jamais je ne quitterais la rivière. J'avais nagé tellement longtemps que je devais déjà être loin dans les plaines. Plusieurs fois j'avais dormis, peu de fois j'avais mangé. Les quelques perches présentes dans la rivière ne suffisaient pas à rassasier un grand gaillards comme moi. J'étais lassé de tout cela, je me laissais couler une nouvelle fois au fond de la rivière, le ventre contre la vase, je dormais à nouveau.

Mais je fut tiré de mon sommeil par le bruit de quelques chose tombante dans l'eau. La base avait recouvert mes yeux, je ne pouvais pas distinguer exactement ce que c'était. Une chose était sur, ça bougeait, c'était une sorte de verre de terre qui gesticulait dans l'eau. Mon ventre criait tellement la faim me tordait les viscères. En temps normal, j'aurais sans doute réfléchi et compris que c'était un homme nu qui nageait dans la rivière. Mais j'avais tellement faim, et toute cette vase sur mon visage qui me brouillait la vue.

Je remontait alors à toute vitesse, en direction de cette forme, et de se verre qui pendait dans l'eau. Je faisais sortir les écailles de mes mains pour le saisir le moment venu. J'arrivais d'en dessous, il n'allait pas pouvoir prévoir ma venu, et puis j'étais trop rapide. Avec toute ma technique de combat, ma vitesse et ma forces, j'attrapais ma proie par les hanches, l'emmenait sous l'eau, et avec ma bouche, je mordais de toute mes forces dans le verre de terre. Je n'avais toujours pas compris qu'il s'agissait en réalité des parties intimes d'un homme nageant dans la rivière. J'étais sur le point d'emasculer un homme, sans comprendre ce que j'étais en train de faire...

Vous savez, je m'était plein de la routine à Konoha. Travaillait régulièrement pour la police pouvait vite être répétitif et changer d'attribution m'avait parfois traversé l'esprit. Mais finalement, les missions aussi c'était la routine. Depuis notre départ chaque jours ce ressemblait. Nous marchions, Gokoro sortait une bêtises énervante ou blessante à mon encore ou celle du Kirishitan. On s'arrêtait pour dormir et nous recommencions. En priant pour ne pas avoir à aller dormir pendant que Gokoro enivrer la nuit de ces mélodieux ronflement à faire fuir la faune de la forêt du feu. Depuis l'étape de la mystérieuse créature et qu'il savait que Taram fût ma sensei, c'est Kuma qui prenait pour tout et, depuis le problème Tanuki, il manger sévère. Je comprenais tout à fait qu'il devait avoir envie de le faire taire. Malheureusement nous n'avions pas le choix.
Evidemment, cette nouvelle journée de route ne fît pas exception à la règles. Kuma et le sannin Uzumaki s'adorait, c'était une évidence.


Je ne sais toujours pas ce qui est le pire. Être mal vue par le géant Uzumaki ou être apprécié. C'était normal de changeait de caractère ainsi? Je comprenais un peu mieux pourquoi Taram ne parlait pas souvent de sa famille.

Le groupe arrivait au abord d'une rivière. On aurait certainement pût faire une courte pause histoire de remplir les gourde et de faire une légére toilette. Sauf que Kuma décida de piqué une tête nu comme un ver... La je n'avait rien pour le défendre, qu'il ce débrouille. On est en mission putain. Il fait comment si des ennemis nous tombe dessus !? Je poussa un profond soupire.


Tout les Kirishitan ressentait ce genre "d'appelle de la nature"? Maintenant, sa ne donnait plus vraiment envie de consommer l'eau de cette rivière. Je me tourna alors vers Gokoro.


Enfaite, je m'adressais plus à moi-même qu'à mon camarade Uzumaki lorsque un début de cri et un un bruit d'eau. Le Kirishitan qui nageait dans la tenue d'Adam venait de disparaitre de la surface. C'était pas possible. J'allais encore devoir lui sauvez les miches une nouvelle fois? J'aurai pu laisser Gokoro agir. Mais je n'était malheureusement pas ce genre de shinobi.


Concentrant du chakra, je plongea rapidement dans l'eau. Ce n'était pas vraiment un environnement favorable et je distinguer pas très bien, mais il y avait une forme qui semblait tirer le Kirishitan. Utilisant le Suishi no jutsu afin de me propulser en direction de la chose et venir la frappait afin qu'elle lâche le peau d'ébènes. Assez proche, je pût constater que c'était une grosse tortue qui avait attraper Kuma.

Non mais ce Kuma était vraiment une plaie, il retardait de plus en plus la mission. A croire qu'il n'était reelement pas fait pour ce métier. Et puis, ce fût le moment qui devait arriver, à force de se découvrir et de se mettre en danger sans réfléchir, le danger finissait par venir à nous. Seishiro fonça dans l'eau, il n'avait pas réfléchi, Gokoro était plus puissant, mais il ne pouvait pas laisser le prisonnier.



Gokoro jeta le prisonnier au sol, il ne pouvait pas laisser son équipe entière se faire noyer. Il resta cependant sur la berge. Il se contenta de balancer des jet de Doton sous l'eau en direction de ce qui semblait être un Mitsuna.

Sans demander mon reste, je profitais de la douceur de l’eau pour retirer les crasses de mon corps. Si Gokoro aimait puer, ce n’était pas mon cas et puis on avait récupérer notre retard. Piquer une tête de 10min grand max. c’était pas la mort. Alors que je continuais à nager tranquillement je ressentais un remous par dessous moi... Je n’y prenais pas attention sauf quand je sentais une horrible morsure au niveau de mon sexe et de mes testicules. Je hurlais de douleur et je me faisais entraîner vers le fond...

La douleur était tel, que j’en tournais presque l’œil, je tentais en vain de faire quelque chose mais je ne voyais que du sang et j’avais l’impression que plus on m’entraînais par le fond plus tout s’arracher. Qu’est ce qui pouvait bien m’engloutir de la sorte. Je tentais de regarder vers la surface et il me semble que quelqu’un plongé mais je n’y voyais plus rien ´, mon regard s’alourdissait de plus en plus sous le choc de la douleur... un monstre ? Pourquoi Mère me ferait subir une tel chose ? Une épreuve pour être imprudent ? Si je pêché? Je ne comprenais pas ma faute de vouloir communier une fois de plus avec elle. Mon devenir était incertain et je n’étais plus maître de mon destin... mère déciderait de mon sort et si elle doit me ramener à elle, je l’accepterai.

Enfin, le moment était venu ! J'allais enfin pouvoir manger. Je mordais avec envie, et arracher tout ce que je pouvais arracher. Ce n'était pas super bon, ce verre avait un drôle de goût, et il saignait beaucoup. La vase sur mes yeux avait disparu, et je distinguais la silhouette d'un homme. MON DIEU je venais réellement de manger ce que je pense ? Je recrachait tout, et me faisait percuter par un autre homme. Il voulait sans doute que je lache son ami. Je me sentais terriblement mal, moi qui avait quitté les marécages de Taki, pour éviter les affrontements, et l'avènement du nouveau roi tyrannique. Me voilà dans les plaines à émasculé un pauvre bougre. J'avais envie de rester et de m'excuser. Mais j'allais sans doute me faire tuer si je faisais ça. Alors à toute vitesse, je parti dans la rivière, je disparaissais en suivant le courant.

Un kilomètre, deux kilomètres, trois kilomètres... Chaque minutes et je m'éloignais un peu plus du danger. Une fois assez loin, je sortais la tête sur la berge et vomissait mes entrailles.



Je buvais l'eau, recrachais, vomissais. J'avais sans doute tué cet homme, ce n'était pas mon attention. Malgré mon allure, j'étais un Mitsuna plutôt sympa, je faisais parti des gentil. Mais j'avais tellement faim, et quelle idée de nager nu dans cette partie du monde. Il n'y avait rien à des kilomètres à la ronde, comment j'aurais pu deviner ? Je me sentais mal, je culpabilisais, je retournais sous l'eau, je nageais et je nageais encore. J'allais essayer de regagner l'océan, peut-être que sur la route je trouverais un endroit qui voudrait bien m'accueillir. J'avais la nausée, le goût du sang dans ma bouche ne disparaissait pas, mais moi je disparaissais aussi vite que j'étais arrivé.

Les combat aquatique n'était guère la spécialité de Konoha. j'avait sans doute agis dans la précipitation, mais lorsque qu'un allié ce fait entrainé sous l'eau, ce n'est jamais bon signe. Taram m'aurait certainement sermonné de mon impulsivité. Chose que je pensais moi même avoir perdu au fil des année. Mais, visiblement, il m'en restait encore un peu. Surtout dans une situation à risque. Sinon ce n'était pas drôle. je ne voyais pas grand chose, entre les algues et le sang, cela ne laissait présager rien de bon. Je commençais déjà à accumuler de nouveau du chakra. Je ne voyais très bien la chose qui avait attaqué. Une sorte de tortue ? L'animal était bien plus grand et je ne savait pas que ce type d'animal peuplait la région. Sans réellement chercher à comprendre, j'attraper Kuma. orientant mes jambe de façon à me propulser hors de l'eau; je n'avait pas le temps de faire attention à son états. Des pics de roche fondait en direction de la chose. Ce qui me plaçais moi et Kuma dans une situation plus que dangereuse. Attaqué depuis la berge était le choix logique que j'aurais du faire. Peut-être que si j'avait user d'un autre jutsu, les chose aurait été différente...

Une fois hors de l'eau, Kuma semblait avoir perdu connaissance. Respirait t'il ou c'était t'il noyais? Il n'y avait eu que quelque seconde entre sa disparition et notre intervention. mais la plaie sanguinolente au niveau de son entre-jambe laissé craindre bien pire. Je n'était pas médecin et imaginé un instant que Gokoro le soit était une aberration. Pourtant, Il semblait évident que cette blessure n'était pas bon signe sans soin d'urgence. Je n'avait aucune idée de ce que je devait faire. Ibuki le serait certainement... J'était impuissant.


Un début de panique, je perdais mon sang-froid.

Les choses étaient allé très vite. Trop vite pour la petite équipe. Cet abruti de Kuma, il allait être le premier à mourir en mission avec Gokoro, et d'une manière sans classe et sans dignité. Seishiro sorti rapidement de l'eau, et le géant Uzumaki cessa ses attaques. La chose semblait s'enfuir, et Kuma avait besoin de soin de manière urgente. Et voilà qu'il allait regretter de n'avoir amené que de l'alcool. Kuma allait mourir, Seishiro l'avait souligné.



Gokoro fit des mundras, et il durcit sa main au maximum pour faire un point de compression. Il essayait de stopper l'hémorragie, mais le sang coulait encore, rien ne semblait pouvoir arrêter cela. Il s'était fait arracher le service trois pièces, le saignement allait l'emporter.



Gokoro ne faisait pas de blague, et il était loin d'avoir envie de rire. Se moquer de Kuma était une chose, mais le voir mourir ainsi en était une autre. Il n'allait pas le sermonner ou se moquer de lui, qui ferait ça avec une personne condamnée à la mort dans les prochaines secondes.

La vie s’échapper, je ne comprenait pas ce qui s’était passé et ce qui se passe. Ma vie était totalement brouillé et j’entendais un semblant de paroles de Gokoro... du moins je pensais que c’était lui. Je ressentais alors un point de pression énorme qui me faisait hurler de douleur alors que j’avais de plus en plus froid... au bout meme de plusieurs minutes, j’avais l’impression de ne plus sentir mon corps.

C’était donc ça l’appel de mère? J’allais la rejoindre d’une des manières la plus stupides alors que j avais encore tellement de chose à accomplir pour elle, mais si c’était son souhait, je ne pouvais que l’accepter, je rejoindrais des amis perdus et mes ancêtres au cœur même de mère. J’affichais un sourire, j’étais paisible alors que mon essence vitale s’estomper de seconde en seconde.

Dans mes derniers moments, je me disais que l’autre brute devait certainement lâcher une vanne totalement pourri. Au final il n’était pas si méchant que ça, juste un idiot isolé de Konoha qui exprimait sa frustration à travers sa grossièreté... il était temps maintenant de partir, mes yeux se fermaient et il n’y avait plus aucune douleur mais juste un bien etre infini.

Spontanément, j'obéis à Gokoro sans discutait. comme si le fait de recevoir un ordre me permettait de retrouver un semblant de calme. Ce dernier ne pouvait évidemment pas espérer fuir ou appeler à l'aide vu les entrave. il n'était qu'un saucisson humain que Gokoro transportait sur son dos.


Osais-je menacer le prisonnier. J'en avais plus que marre de cette mission. un voyage tranquille, on déposait le colis et on rentrait; au pire quelque bandit. Je n'avais jamais imaginé perdre un coéquipier ainsi. Et encore moin d'une blessure aussi... gênante? Gokoro ne fît que confirmer ce que j'avait constater. Kuma n'avait aucune chance de survie. Si j'avait user de mon jutsu Chikara pour sortir Kuma et la chose, peut-être que la blessure n'aurait pas été si grave. Je ne pouvais en être certain. On attendit ainsi que l'utilisateur du dojutsu Kirishitan rende son dernier soupire. Ce sentiment d'impuissance. Il ne restait donc plus qu'à régler la question du corps. Le laisser ici était impossible. Son corp recelé des secret de son clan et du village. Nous aurions pu brûler son corp mais allumer un feu n'était sans doute pas la bonne solution. Il était sans doute préférable de l'enterrer. je ne connaissais pas grand chose au coutume Kirishitan.


Il était possible que nous devions choisir de lui crever les yeux. Pour éviter que quiconque trouvant son cadavre puisse les récupérer. Mais l'idée de profaner aussi un corps ne me plaisait pas.

Bien que Gokoro ne pouvait pas supporter Kuma, il était loin d'être heureux de sa mort. Au contraire, et personne ne devrais avoir à mourir de la sorte. Heureusement, le géant Uzumaki avait plus d'un tour dans son sac, et il n'allait pas laisser le cadavre de son compagnon pourir ici, ni même lui crever les yeux pour l'enterrer loin de ses terres. Son peuple le ferait, il aurait les honneurs et les rite pour rejoindre mère nature. Car même s'il ne croyait pas en cela, Gokoro respectait les croyance funéraires de tous.



Gokoro sorti un parchemin de son sac, il n'utilisait que rare ce genre de Fuinjutsu. Il n'aimait plus utiliser les puissant, surtout depuis que certain ses ancien élèves c'était perdu sur le mauvais chemin. Mais cette fois, il devait utiliser ce jutsu. Il avait d'ailleurs amené se parchemin au cas où le pire arriverais.



Gokoro exécuta les mundras, puis le cadavre disparu scellé dans le parchemin. Quand on y pensait, le pouvoir des Uzumaki était terrifiant. Être capable de ce genre de chose. Gokoro rangeait le parchemin, repris le prisonnier dur son épaule.



La mission continuait, ils pleuraient leur mort une fois au village.