Tu écoutais avec attention ce que Kuraso avait à dire. Ses propos n'étaient pas du goût de tous dans les hautes sphères de Kumo, on aurait même pu dire que ses paroles pourrait lui valoir un suicide de vingt coups de couteau dans le dos si l'on te permettait l'expression. Mais c'était une vision que tu partageais malgré toi, car dans le fond, tu savais que le clan Hattori, bien que puissant ne pourrais jamais élever Kumo et l'empire tout entier s'ils continuaient d'enchainer et de rabaisser les acteurs principaux de ce théatre de la vie. Néanmoins, tu pensais que tous les clans ne méritaient pas l'égalité. Certains était plus fort dans un domaine et très clairement tous les domaines ne se valait pas, mais le principe même de domination clanique était étrange. Les Miwaku qui étaient bien utiles étaient réduits à un rang d'esclaves, de servant et de prostitué de manière générale, une bien basse estime d'eux malgré leur utilité plus que certaine. Et Kuraso avait raison, le danger venait de dedans, des infiltration et de la corruption des idéaux, des soulèvements populaires, des risque de revanche une fois que le peuple aurait compris qu'il était bien plus dangereux une fois unis.
« Je suis malheureusement d'accord avec toi Kuraso-san. Il faut nettoyer Kumo, il faut reprendre sur des bases saines, il faut que Kumo soit plus juste, mais... Je pense que Masashi-sama se dirige vers un Empire de ce genre et cela va demander des sacrifices, du temps et du sang. Je pense aussi qu'un soldat à de l'importance, même si d'expérience, la voix d'un soldat peut se noyer dans le brouhaha de la noblesse dignitaire. »
Tu regardais alors le plafond, imaginant un petit peu à quoi ressemblerais Kumo une fois que Masashi-sama aurait accomplit tous ses plans. Tu savais que cela ne serait pas gratuit, que cela serait difficile, que Kumo ne sera pas un empire d'or d'ici la fin de l'année, ni même peut être de la décennie ? Mais tu y croyais profondément. De toute évidence, Kuraso voulait y croire aussi malgré ses griefs avec Hidemi. Tu souriais doucement, sachant parfaitement qu'Hidemi était une véritable démone sans sentiments, mais d'une logique implacable lorsque l'on se plaçait sur le même plan de pensée. Elle protégeait les nobles et principaux acteur important de Kumo, lui protégeait ses hommes et femmes. Les enjeux étaient différents, tout les deux compréhensibles de ton point de vu cependant le fait de frapper une femme t'était inconcevable, surtout si celle-ci n'était pas une Kunoichi. C'était ce genre d'injustice que tu chassais toi aussi, comme plus tôt contre ces malfrats. Tu n'aurais tolérer une escalade de violence capable de blésser des innocents.
« Les fils à papa font partie de la gangrène de Kumo, malheureusement, ils possèdent l'argent et les terres en quelques sortes. Hidemi ne peut pas se permettre de perdre le support de certaines familles pour quelques petits gens comme ils disent. Les Hattori ne sont fidèles qu'à eux même mais nous sommes un clan vaste, de nombreux idéaux, de nombreuse discorde peuvent eclore et elle tente certainement de garder ce clan sous controle. C'est pour ça que nous avons besoin de personne fidèle a l'empire de Kumo, à son bien être. »
Les mots de Kuraso te touchaient plus profondément que tu ne l'avais pensée, faute à l'alcool certainement qui te faisait baisser ta garde, mais tu lui étais reconnaissant. Les gens qui reconnaissaient ta valeur n'étaient pas nombreux, tu étais généralement perçu comme " le fils du traitre " et tu t'efforçais de faire de ton mieux pour prouver que tu n'étais pas Buichi. Tu ne lui ressemblais pas forcément physiquementni véritablement mentalement. Il ne t'avais pas élevé de toute façon, préférant son élève a sa propre chair, son propre sang. Tu n'avais de lui que son adn et encore, seulement une partie, certaine celle de trop selon toi.
« Je pense, Kuraso-san, que tu réfléchis plus que tu ne le penses, si tu n'étais que destruction, tu ne voudrais certainement pas aider à bâtir l'empire que tu idéalises. »
Tu faisais alors signe a l'employé non loin de toi et lui demanda un verre d'eau. Tu savais que boire de l'eau n'étais pas coutume lorsque l'on buvait de l'alcool, mais de toute évidence, c'était ce que ton corps réclamé actuellement. Tu étais posé dans ton siège, visiblement plus que pompette et ton regard semblait encore plus vague que d'ordinaire. c'était bien étrange à voir de toi. Si Nobuhisa pouvait assister à cette scène, il serait sûrement en traind e te tourner autour, jouant les salopes à tes dépens et s'amusant de ton état. Ton frère de cœur, esclave de sang. Tu ne pourrais jamais vouloir l'asservissement total de tous en ayant une relation si proche avec un Miwaku. Lui qui vivait dans la misère étant plus jeune. Tu voulais changer cette situation, et pour toi, Masashi-sama le ferait. Il réglerait les problèmes de Kumo, il avait simplement besoin de fidèles et de... pions. Certains rêve demandait des sacrifice, chose que tu était pret a faire toi aussi, de ta vie.
« Mon jeune frère, un Miwaku de naissance, serait ravis d'assister à cet entretien, lui qui semble si désabusé et si cynique vis à vis du clan Hattori. Il sait, en étant un miwaku, a quel point il est difficile de pouvoir réclamer un traitement digne d'un être humain lorsque l'on est née sous-homme. Mais c'est un homme brave malgré tout. Il ne possède pas de Kenkai non plus dû à sa condition masculine, il est de ligner bâtarde et d'un clan maintenue en esclavage. Il a connu la misère, la faim, la haine... Mais aujourd'hui, il œuvre dans le même but que nous, à rendre l'empire plus stable et juste. »