Une nouvelle épine...

Akiko n'avait pas été capable de parler à sa mère en ce début de matinée... Elle lui en voulait tout en se détestant elle-même d'avoir pu mal lui parler. Hinae avait toujours été là pour elle et elle ne pouvait rediscuter cette partie de la vie. Lors de son transfert de Kiri à Konoha, la Chikara s'était risquée à de nombreuses péripéties pour sécuriser les enfants Gaikotsu.

Face à la porte de la maison du chef du clan Uzumaki, Akiko était hésitante... Elle se demandait si sa mère avait dit cela par colère ou pour réellement l'orienter. D'après l'immortelle, il n'y avait pas plus important que son passé pour mieux entreprendre son avenir, alors que s'était-il passé pour qu'elle finisse par déblatérer de tels propos ? La Gaikotsu ne le savait guère, mais sa mère était perdue dans une tourmente bien plus complexe qu'elle ne l'imaginait...

Soudainement, la jeune femme à la chevelure argentée décida de se motiver. Elle serra les poings et se mit à sourire pour finalement marcher vers la porte d'entée.


Comme sa mère de cœur, l'ancienne Kirijin se parlait seule pour s'automotiver, chose qui pouvait souvent lui porter préjudice. Elle s'approcha alors de la porte et grimpa les quelques marches de la belle résidence pour finalement taper à la porte. *Toc toc toc*

Était-ce vraiment la solution ? Shimazu pouvait-il réellement lui priver de cette image en elle ? Sa mère disait-elle vraie ? Ce monstre n'existait peut-être vraiment plus comme Hinae ne cessait de le répéter ...? Akiko ne le savait guère, elle ressentait comme un pressentiment constant... L'indiscutable sensation d'être épiée par une chose... Sa marque dorsale se mit à la brûler, une fois de plus... Ce n'était pas si inhabituel pour la jeune femme et absolument pas affolant. Soudainement, la porte se mit à s'ouvrir et les grand yeux de la belle femme se mirent à s'écarquiller intégralement :

Occupée par son jeune enfant, Tsubasa n'était pas vraiment en possibilité de venir ouvrir la porte. Effectivement, ses mains étaient sûrement en train de nettoyer une partie peu cocasse d'un enfant parfois maladroit. Alors qu'elle approchait de la porte, son dos se mit à lui faire mal. Ce n'était pas si inhabituel et bien que ce mal était grandissant, elle s'approcha de la poignée pour finalement ouvrir. La porte semi-ouverte, elle crut apercevoir une jeune femme pour finalement voir un monstre... Elle prononça "MA" d'une manière inaudible pour ensuite terminer sa phrase :


Nullement attirée par les sentiments néfastes envers autrui, Kanashisa n'était nullement une femme capable de détester une autre personne pour son ethnie. Malgré cela, elle ressentait une haine incommensurable et une crainte énorme en observant le visage inquiétant de la Gaikotsu face à elle. Quasi instinctivement, la belle rousse fit un pas en arrière tout en prononçant :


Son visage semblait transparaître une véritable peur incarnée tandis que la voix de Tsubasa se fit entendre au loin :

La tension était à son comble et le regard haineux de la Gaikotsu était si pesant qu'il pouvait aisément faire fuir un arbre... Tandis que la rousse s'éloigna, Akiko dégaina quasi instinctivement sa véritable lame, chose qu'elle ne faisait habituellement jamais. D'un ton haineux, elle se mit à dire :


Malgré des heures d'entraînement, la jeune femme utilisa son arme d'une manière peu attendue et elle saisit le manche à pleine main avec force. Elle le serra de ton être pour finalement expédier la lame comme une véritable lance. Comme conseillée par son ange gardien, Kanashisa recula suffisamment habilement pour éviter l'arme tandis que quelques mèches tombèrent au sol.


Bien qu'elle distinguait dorénavant le physique de la jeune femme du clan Uzumaki, Akiko avait véritablement l'impression d'être face à Gaikotsu Masaru. Toujours au seuil de la porte, elle prit de l'élan avec son pied droit pour tenter de courir vers la rousse et de l'étrangler. À l'instar de son némésis, son objectif allait être quasi instantanément stoppé par Uzumaki Shimazu fraichement rentré de sa petite visite de la supérette avoisinante.

Expert en Kenjutsu, le ninja sut aisément analyser les gestes d'une amatrice face à la jeune Kanashisa. Quasi instantanément, il délaissa ses deux sacs de course afin de rejoindre sa demeure. Avant que le pied droit de la Gaikotsu ne se décolle de la dernière marche en ciment de l'entrée, Shimazu fit rempart entre l'ancienne Kirijin et sa fille adoptive. Bien évidemment, il n'était pas venu sans préparer une technique et lorsqu'il saisit la main droite de son adversaire, celle-ci était déjà en incapacité de continuer sa course.


Akiko était totalement immobilisée et Kanashisa continuait à reculer. Elle semblait particulièrement inquiète et abasourdie. La jeune était pale, bien plus qu'en temps normal. Shimazu dit alors en regardant son ancienne élève :


La jeune fille s'exécuta. La Gaikotsu semblait bouillonner de cette incapacité à bouger à son aise.

Soudainement, les yeux de Shimazu se mirent à devenir étrangement inquiétant, il analysait la jeune femme. Au loin, des civils semblaient observer la scène... Il n'était pas si courant d'user de son énergie de la sorte en pleine rue. La Gaikotsu n'était pas idiote et elle était dorénavant certaine que le chef du clan Uzumaki n'était pas de son côté... Pire encore, il se permettait sûrement de scruter l'énergie spirituelle de l'ancienne Kirijin. En forçant énormément, le pied de celle-ci se décolla du sol...

Malheureusement pour elle, elle n'eut pas le temps de tenter une énième offensive qu'elle ressentit une étrange sensation de légèreté Un voile blanc vint alors perturber sa vision, elle eut le temps d'ajouter :


Elle perdit alors connaissance tandis que Shimazu réceptionna cette dernière afin qu'elle ne tombe pas sur les marches cimentées. Il ajouta alors :


L'énergie de cette dernière était étrange et elle semblait bien différente que par le passé... Ceci n'était pas normal et Shimazu se devait d'agir. Il allait donc devoir faire enfermer cette femme dans une geôle du village, prévenir la Hokage et exiger qu'elle soit interrogée...