Évidemment, tu t’y attendais, il fanfaronnait devant la police. C’était devenue habituel pour lui de se sentir au-dessus du pouvoir de la police de Kumo et dans un certain sens, il n’avait pas tort. Il faisait plus pour l’empire et l’empereur que tout ces shinobi de bas rang. Des Shinobi qui ne pratiquaient que le zèle et l’arrestation au faciès clairement. Nobuhisa n’était pas du genre à faire de petit larcin, pas de vol, pas d’agression, pas de trafic de drogue ou d’humain. Ses vices étaient bien plus discrets que cela et pour ses crimes cela serait plus une affaire de haute instance que de petite arrestation de quartier, tu savais pertinemment qu’il était la uniquement à cause de son clan et de sa très probable langue de vipère. Tu l’appelles et immédiatement, tu le vois rappliquer aux barreaux d’une des cage servant de cellule temporaire pour les petits délits. Évidemment, il joue de son statut, il savait très bien que tu allais venir le chercher, c’était son petit jeu à lui, son petit plaisir de voir d’autre Hattori de basse naissance devoir s’écraser devant lui. Le shinobi zélé s’adresse alors à toi. De tous, tu étais certainement le plus zélé pour ton frère, mais peux être aussi le plus droit pour l’empire. C’était un certain paradoxe même pour toi. Tu ignorais les paroles de l’homme, passant devant lui, tout en attrapant les clefs accrochées a sa ceinture avant de t’approcher de la cage.
« Nobuhisa, tu ne devrais pas jouer avec moi comme ça. »
Tu attrapais alors le visage de ton jeune frère par le menton, à travers des barreaux, pour qu’il te regarde droit dans les yeux. La scène devait être lunaire pour les gens qui vous regardaient alors étrangement comme si deux amants venaient de se réunir. C’était d’ailleurs certainement ce qu’ils pensaient. Nobuhisa était certainement ta pute. Dans un sens, tu lui payais ses services, mais il n’était pas d’ordre sexuel et la compensation financière était plus un toit, de la nourriture et des habits. Mais non. Il n’était rien d’autre que ton petit frère à tes yeux. Tu restais là à le fixer quelques seconds avant de t’éloigner en soupirant. Tu ouvrit alors sa cage, presque sûre que ton frère te sauterais au bras comme une dame de compagnie pour assertir sa supériorité sur les gardiens de la paix. Tu te tournais vers eux, ton regard toujours aussi sérieux et inflexible.
« Cet énergumène est mon garçon de compagnie. »
Tu vois un petit vent de panique souffler dans la pièce alors qu’ils se rendent compte qu’il avait presque failli te priver de ton jouet favori. D’une certaine façon, tu faisais de l’humour, mais tu ne t’en rendais pas compte le moins du monde. La situation était certainement comic pour les gens qui te connaissait et connaissait la relation que tu avais avec Nobuhisa, mais ta franchise se trouvait parfois être mal interprété et presque malaisante quand la seconde phrase venait.
« Pour être précis, mon petit frère, et donc un membre honoraire de la famille Noble des Hattori. »
Voilà. Tu l’avais dit et maintenant plus qu’un vent de panique, il y avait aussi des regards quelque peu étrange. Les hattori avait l’habitude de pratiquer l’inceste réel, mais pas forcément d’aller jusqu’au kink de fantasmer à une relation incestueuse avec un étranger au clan. C’était loin de ta pensée évidemment, très très très loin de tout ça. Mais les apparences n’étaient pas ton fort du tout.