Une demande particulière.

Tu avais eu une drôle d’envie en te levant ce matin. Tu savais que ton frère allait avoir une élève esclave, une Miwaku du nom de Iwata. Il était bon pour toi de te renseigner un peu sur elle et de lui demander quelque chose d’assez particulier qu’elle n’osera sûrement pas refuser même si tu ne comptes pas utiliser un moyen de pression quelconque envers ces enfants, par exemple, même si on idée t’était passée par la tête. Tu avais envoyé l’un de nos serviteurs pour lui donner un rendez vous dans le parc du centre ville. Un lieu public des plus banal mais jovial pour une discussion amicale.

Tu voulais éviter de l’angoisser et de créer une réel relation cordial voir d’amitié. Tu étais beaucoup plus ouvert d’esprit que ton frère pour considérer les Miwaku comme des êtres à part entière et non de bêtes esclaves. Tu profitais pourtant souvent des atouts de ces geisha mais tout le temps avec le plus grand des respects. C’était la meilleure des manières aussi pour obtenir ce que tu voulais d’elle sans trop te forcer et sans devoir débourser de l’argent parfois car elle le faisait par pur plaisir.

Tu décides de partir rapidement. Même si tu es en avance, tu pourras profiter de cette belle journée automnale et voir les belles couleurs qu’offrent cette saison à notre si belle nature. Tu aimes vraiment te retrouver dans ce genre d’endroit, des lieux vouaient au calme. Tu lui avais donné rendez-vous non loin de la fontaine majestueuse qui jonché au milieu de ce parc, une magnifique œuvre d’art dont on ne s’occupe plus. Elle avait besoin d’être restauré mais la priorité de Kumo n’était pas spécialement d’avoir un beau village. Tu t’installes sur un banc, tu savais que cette femme avait deux enfants en bas âges et qu’il serait sûrement avec elle. Ça je te dérangeait absolument pas, tu lui avais donné un rendez-vous sans qu’elle puisse prendre ces dispositions.



Tu t’éloigner une peu dans tes pensées en attendant cette jeune femme.

Un des Miwaku du futur maître d'Iwata était parti la voir il n'y a pas si longtemps, pour un rendez-vous, il y avait une date, une heure et un lieu, c'est tout. Il fallait qu'elle soit présente absolument, elle n'avait pas le choix, cela l'embêtait bien en soit, elle avait déjà prévu quelque chose, mais bon, ça passait avant tout. Elle ne savait aucunement de quoi il s'agissait, mais elle préférait être sur ses gardes, elle laisserait un de ses deux enfants à la maison, l'autre était censé allé à l'hôpital pour un examen, elle n'avait pas le choix, elle était allé jusqu'à se demander si elle pouvait ne pas y aller, mais pour qu'un Miwaku vienne lui en informer, se devait être un Hattori qui était plus haut et donc, elle ne pouvait pas refuser.

Elle allait donc laissé un enfant, le plus grand à la maison, Yasuo, son petit-frère. Et avec elle, elle aurait Amaya, son petit à elle. Elle relit donc une dernière fois avant de partir avec son petit dans une sorte de poussette, elle avait donc rendez vous dans un parc, près de la fontaine majestueuse dans une demi heure, elle arriverait un peu en avance mais ce n'est pas trop grave.

Pendant sa marche elle essayait de prendre le temps de réfléchir à quoi elle allait être confronter, c'était plutôt bizarre comme mode de fonctionnement. Même si elle avait toujours plus ou moins une idée de ce qu'elle s'apprêtait à vivre, là, rien. Pas une seule idée ne lui vint. Mais ce n'était pas si grave que ça, elle entra dans le fameux parc et se posa sur un banc, assez loin du point de rendez vous, volontairement, elle allaita quelque minute son enfant avant de repartir vers le point de rencontre.

Une fois arrivée, un homme se tenait là, assis sur un de ces bancs qui entourés la fontaine, elle était sur que c'était avec lui qu'elle allait avoir à faire. Elle s'avança donc vers lui, laissant la poussette à quelque mètre de l'individu, entre la fontaine et eux, sur le bord du chemin, il n'y avait pas temps de passage mais elle veillait à avoir constamment un œil sur lui. Après tout ça elle se présenta à l'homme.



Il savait que c'était lui car il ressemblait trop à Hotaru pour que ce soit une coïncidence. Elle venait de penser à sa phrase, elle demandait la raison de sa venue, dans quel monde vivait-elle ?

Une jeune femme arrive avec une poussette. Il s’agit bien de Iwata et elle était ben avancé. Une belle chose même si tu ne lui en aurais pas voulu d’être en retard surtout avec un enfant en si bas âge. Tu l’observais alors qu’elle finissait par se présenter à toi. Tu l’invitais à s’asseoir.



Tu observais la poussette.



Tu te mettais à ton aise tout en regardant le ciel.



Tu soupires et tu reprends quelques secondes après.



Tu la scrute un instant, elle était bien présentable.



Tu étais assez bon avec les Miwaku même si tu profitais très souvent de leur geisha sans pour autant être irrespectueux.



Ton frère pouvait être un danger pour les autres et lui-même. Tu devais alors le contrôler au mieux mais tu n’avais pas le temps de le surveiller tout le temps. Une aide ne sera pas de refus, maintenant tu ne l’oblige à rien, c’est à elle à décider mais elle doit penser à sa famille aussi. Elle allait être soi-disant son élève, tu y croyais à moitié.



Tu trouveras un autre moyen au pire. Tu n’étais pas en manque d’idée si tu décidais à y réfléchir un peu. Tu peux toujours engager toi-même une autre personne ou te trouver un élève pour faire cette tâche en ton absence.

Déjà la première phrase qu'il lui adressa l'intriguait, mais elle avait trouvé pourquoi il ressemblait tant à Hotaru, son frère cadet, elle ne savait pas du tout qu'il avait un frère, mais lui en tout cas semblait moins exigeant que son ainé. Il s'intéressait à son fils aussi, ce n'était pas un Hattori comme les autres, elle en était convaincue, elle serait même allée jusqu'à demander si il avait été adopté tant cela ne ressemblait pas à la famille d'Hotaru...



Elle rapprocha la poussette à la demande du Hattori, elle n'avait pas peur du kidnapping car elle était prudente, mais pour être honnête, elle avait assez peur de son interlocuteur. Ses enfants seraient le moyen de pression parfait sur elle, elle le redoutait plus que tout. Il plongea ses yeux dans le bleu du ciel avant de continuer, et effectivement il semblait bien plus souple face au traitement des Miwaku, même si elle avait pu s'en rendre compte une phrase plus tôt. Mais il avait l'air d'avoir quelque chose derrière la tête, elle était méfiante, elle n'arrivait pas à croire le contraste entre les deux frères...

Après un blanc de quelques secondes il reprit et finit par dévoiler ce qu'il avait derrière la tête.



Elle soupira, effectivement elle n'avait déjà pas une vie facile si elle prenait en compte tout les paramètres, et ça ne lui faciliterai pas. Elle était trop curieuse pour savoir ce qu'il se passerait si elle refusait, mais il était si gentil avec elle qu'elle n'avait pas envie de faire changer ça, ses intentions étaient nobles, mais était-ce tout ? N'y avait t-il vraiment rien de cacher derrière ?



Elle vivait dans l'incertitude depuis un moment déjà, entre la survie et ses enfants, c'était à peu près ça. Ces deux seules causes, les seules pour lesquels elle se battait, si elle acceptait ça, ce serait pour le bien être de ses enfants, mais est-ce que cela les arrangerait vraiment ? Elle était dans l'incertitude la plus totale, elle regarda son fils à côté d'elle, que voudrait-il, rien n'était simple décidément...

Tu avais peut être parlé peu fort qu’elle n’avait pas comprit ton nom et dans la poussette se trouvait son fils unique. Très étrange ce n’est pas ce que ton frère avait dit, peu important au final.



Les Miwaku avaient souvent des grandes familles, ce qui évitait une consanguinité. Ce clan évoluait alors que le nôtre stagnait. C’était désolant et si triste, tu ne peux rien y faire encore.

Elle te poses des questions et ses inquiétudes, tu peux comprendre que cela serait sans doute délicat, mais elle n’avait rien à craindre comme je compte ne plus jamais être trop loin de lui et que tu avais la possibilité de le stopper si ça dégénérait.



Tu luis souris.



Elle était entre deux feux, tu le voyais à son air. Elle disait une chose d’étrange sur un contrat de la folie. Tu t’étirâmes un cours instant.



Elle ne savait pas quoi décider, l’indécision t’ennuie mais tu devais faire avec. Tu savais les raisons de sa soumissions plus que de l’acceptation.



Tu penses de nouveau à ce qui s’est produit dans le manoir.



Tu te lèves et tu va voir son très jeune fils.



Tu étais très curieux aussi.

Elle n'avait pas entendu la première fois, Horosoroshi, c'était assez joli, elle se gardait ça dans un coin de sa tête, elle en aurait sûrement besoin de toute façon. Mais elle n'était pas d'accord avec lui, avoir un fils, pouvait se révéler un problème, dans son cas par exemple, surtout à cause du manque d'agent cela dit, mais elle faisait avec ce que la vie lui apportait, ce fils même si il était source de problèmes elle l'aimait de tout son cœur et le considérait comme sa lumière...
En soit elle serait heureuse d'aidait cette famille qui vrillait totalement, c'est ce qu'elle s'était dit en tout cas, qu'elle voulait aider Hotaru à aller mieux, si elle l'avait dit, elle le ferait, c'était comme ça, c'était dans ses principes et elle rajouterait même dans sa nature, mais bref là n'était pas le sujet.



Elle ne dirais sincèrement pas non, mais elle n'était pas loin d'être convaincue, mais ce qui la gênait était son fils ainsi que son petit-frère, leur sécurité lui importait et c'était logique en soi. Même si elle s'était promis d'aider cette famille, elle ne pouvait pas négliger la sienne, même si Horosoroshi la rassurait de plus en plus elle n'était tout de même pas sereine, mais elle replongea son attention vers le Hattori, ainsi elle pouvait parler avec un interlocuteur plutôt qu'avec sa pensée.



Il semblait prendre les Miwaku comme ses égaux, elle aussi aimerait bien, mais c'est la société qui en veut ainsi d'une certaine mesure, mais elle ne voulait pas rentrer dans ce genre de débat, il n'y avait rien d'intéressant à y prendre. Mais effectivement elle était à première vue libre, mais ce n'était pas si simple que ça malheureusement, la pauvreté n'aidait pas et les enfants non plus, elle était coincée et attachée, dans l'incapacité de bouger, et faisait ce qu'elle pouvait, mais sans grands résultats.



Elle laissa un blanc d'environ 2 secondes avant de lui dire d'un air plutôt serein.



Elle n'était pas aussi bien qu'elle le présentait, en réalité elle avait des petits frissons, pas peur, juste stressée, tout ce qui se passait ces derniers temps dans sa vie, mais elle surmonterait les épreuves qu'il faudrait, et puis c'est tout.



Il se leva pour aller regarder son jeune fils, quand elle y pensait elle se souvenait de son monde il y a 2 ans de cela, ce n'était pas le paradis non plus, mais c'était autre chose...



Le chef de famille ? Si elle savait qui était il pour commencer... Elle n'arriverait pas à arrondir les angles sans perdre son calme, c'éttait il y'a longtemps de toute façon, c'était son sombre passé rien de plus.



La colère et la tristesse la remplissait à vue d'œil, elle gardait la maîtrise pour l'instant, mais c'était un moment très dure pour elle, elle avait enchainé les mauvaises nouvelles pour sauver son frère, ce petit bout de chou... Elle n'avait pas réussit à trouver un rythme cohérent depuis qu'il était sous son entière responsabilité, c'est pourquoi elle n'aimait qu'en partie ses enfants, il lui avaient tant compliqué une vie pas facile, mais en un sens elle les plaignait...

Elle était d’accord de t’aider mais toujours avec cette crainte pour ces enfants. Ça allait être compliqué de lui faire comprendre qu’il n’y avait aucun risque probant de la par de ton frère. Dans un sens, il était normal aussi qu’elle ne te fasse en rien confiance ne fut-ce que par tes origines . Tout cela est bien triste d’en arriver à des relations pareilles alors que nous devrions nous entraider les uns comme les autres. Une utopie sans doute qui n’arrivera jamais à Kumo sauf si grand changement au niveau des hautes instances. D’ailleurs, en y pensant deux petites minutes, cela faisait très longtemps que tu n’avais pas vu une apparition de l’empereur. Ça en devenait étrange et peut être même inquiétant.



Rien n’était jamais sûr à 100%, il y avait toujours un facteur risque pour tout bien sûr.



Après ce petit débat, elle décidait enfin d’accepter m, sage décision et tu pourras ainsi t’occuper plus de tes affaires.



Tu passais les détails sur ce Azamuku, tu en savais assez sur lui maintenant pour t’en faire une idée.



Elle venait à te parler du père, qui n’en était pas vraiment un au vu de la colère qui se montrait et vu les explications qui suivaient, il les avait abandonné. Il y a beaucoup trop de lache à Kumo, ce n’est pas nouveau.



Tu te relèves en t’étirant une peu.

Elle comprenait mieux ses motivations, maintenant qu’il lui avait révélé, elle se sentait mieux pour l’aider. Elle ne voulait pas aider quelqu’un qui se cachait derrière des prétextes, des belles valeurs, elle ne doutait pas qu’il n’y avait que du faux, mais il y en avait tout de même. Elle aurait préféré une honnêteté dès le début mais soit, elle ne lui en voulait pas tant que ça… Ce n’était pas si grave et elle comprenait qu’il n’avait pas était franc dès le début.



Effectivement elle allait avoir besoin d’aide, même si ça se calmait, elle allait avoir besoin d’un peu de qualité de vie, elle en avait assez de regarder ceux qui avaient des lits à baldaquins, des sushis et tout ce tralala tandis qu’elle n’avait rien, c’était assez incroyable, elle avait même pu tester ces lits à son plus grand regret, elle pouvait toucher la richesse du bout du doigt, mais elle ne pouvait pas se l’approprier, c’était une sensation affreuse.



Elle s’était déjà fait une idée précise sur la question, elle avait “débattu” dans sa tête, enfin quand elle ne pouvait rien faire ou si elle s’ennuyait elle faisait ça en général… Après elle n’était pas trop une femme de lettre donc elle ne savait pas trop, mais si elle avait pensé ça c’est qu’il y avait un bon résonnement derrière.



Effectivement il était beaucoup plus laxiste que n’importe où, sa mère disait même qu’il était encore mieux que le village de Konoha. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il se passait là bas, mais elle n’avait pas spécialement envie d’y aller depuis que sa mère l’a mise en garde...