L'ombre et le démon

Maintenant qu’il avait récupéré l’ombre du prince héritier, Atsuhito pouvait se consacrer à la deuxième étape de son plan : trouver des alliés. Une tâche qui n’allait pas être aisée. Il avait tout d’abord pensé aux Kenketsu. Ils étaient nombreux et représentaient ainsi une source inépuisable d’armes à utiliser. Le problème était qu’ils étaient trop imprévisibles et ne répondaient qu’à la loi du sang. Ils détestaient aussi les humains. Tous ces facteurs auraient freiné une confiance mutuelle, la plus importante des armes dans toutes les batailles.

Qui pouvait bien haïr les villages ninjas autant que notre révolutionnaire ? Les fous de la citadelle ? Ils répugnaient toute forme de chakra. Ils profiteraient de la première occasion pour jeter le maître des ombres dans leurs cachots et l’exécuter. La pègre de Suna ? Il s’était naturellement tourné vers eux, avec qui il avait déjà Malheureusement, ils se satisfaisaient de la situation politique actuelle et ne voulaient pas être une autre pièce sur l’échiquier des shinobis. Non contre une bonne somme d’argent, ils donnèrent un nom qui pouvait intéresser Atsuhito : Gekido Uzumaki, l’Hokage renégat de Konoha.

C’était ainsi que le révolutionnaire s’était retrouvé, masqué comme à son habitude, dans les rues de la Grande ville. Les sunajins lui avaient mâché le travail : ils avaient localisé sans difficulté l’Uzumaki et donné au révolutionnaire un faux passeport pour s’introduire dans Tekunorojī.

Il finit par s’arrêter devant une petite auberge qui ne payait pas de mine de l’extérieur. Celle-ci semblait même délaissée. Si l’homme était aussi recherché qu’on le disait, il pouvait être sûr que personne n’oserait venir le chercher dans un lieu aussi délabré. Atsuhito jeta un dernier coup d’œil autour de lui, pour s’assurer que personne ne le suivait, et s’introduit à l’intérieur de l’établissement. Celui-ci semblait vite, à l’exception d’un rouquin qui lui tournait le dos et faisait face à un vieillard qui semblait être le propriétaire du lieu.

Atsuhito s’avança tranquillement, restant toutefois à deux mètres de l’homme à la chevelure flamboyante.



La sociabilité n'a jamais été l'atout de notre homme masqué.