Entrée en scène


Empire Hattori, Quartier du plaisir

Année 10 | Printemps
| Ombre Blanche |

D’un pas décidé Nobuhisa marchait dans les rues de Kumo et semblait ne pas prêter attention à ce qui se tramait autour de lui.
Ce n’était qu’une façade, car chacun de ses pas était fait avec précaution, si la cadence diminuait, son haori qu’il aime porter ouvert, ne flotterait pas et cela rendrait un effet beaucoup moins agréable à l’œil. De plus, les dorures de ses accessoires reflétaient les rayons du soleil suffisamment afin que les scintillements intriguent les plus curieux.

Il affiche un sourire constant sur son visage et les regards curieux ne faisaient qu’amplifier la satisfaction d’être le centre de l’attention réduisant la possibilité d’effacer ce rictus.

Il s’approche à grand pas d’un lieu dont Kumo n’avait pas coutume de mettre en avant. En effet, cet endroit autrefois nommé « le palais du vice » à désormais un nouveau nom : le palais des plaisirs.

Le nouveau tenancier semble avoir des goûts de grandeurs et cela correspond bien aux désirs du jeune homme. Si le palais des plaisirs est synonyme de raffinements et de plaisir, il se devait d’y entrer.

Il reste devant l’entrée le temps de quelques minutes et observe la clientèle entrer et sortir. Un homme aux allures de noble ne cesse de le regarder en quittant le lieu et Nobihisa ne délaisse pas son regard, affichant son éternel sourire. L’homme semble conquit et va pour continuer sa route. Nobuhisa lui esquisse un clin d’œil avant de rentrer dans le palais.

Ce qu’il voit en rentrant ne le laisse pas de marbre et semble apprécier l’esthétisme ambiant qui se trouve autour de lui. Il y voit des décors plaisant et des lumières rendant l’endroit agréable.
Il pouvait constater de ses yeux que cet endroit de vice et de corruption avait bel et bien disparu. Grand bien lui fasse, car Kumo mérite de trouver sa place dans la grandeur.

Après s’être extasié devant ce festin visuel, le jeune Miwaku se tourne vers ce qui lui semble être un membre du personnel, peut-être même plus que cela.
C’était un homme bien battit, un peu plus grand que Nobuhisa, propre sur lui, il portait un kimono bleu et semblait observer ce qui se passait autour de lui.

Nobuhisa ne le quitte pas du regard et se dirige vers lui d’un pas assuré.

Dialogue de personnage
« Bonjour, je me nomme Miwaku Nobuhisa, mon instinct me dit que vous êtes le gérant de cet établissement ! »


Il affiche un sourire des plus plaisant et prend soin de replacer une mèche qui se rebellait devant ses yeux avant de reprendre.

Dialogue de personnage
« Si ce n’est pas le cas, je n’ose imaginer la prestance de la personne ayant sorti cet endroit du chaos! »

Publié le 25 Août 2020 vers 12h

Le Maître des Plaisirs
1

L’ouverture de son établissement était proche. Le « Palais des Plaisirs », véritable palace de luxe gigantesque au cœur du quartier portant le même nom allait bientôt se découvrir, pour le plaisir de centaines de clients privilégiés -principalement Hattori- ou autres diplomates et personnes suffisamment importantes pour que l’on daigne les loger dans un environnement digne d’eux. C’était dans ce projet titanesque que le Bellâtre avait lancé ses paris. Et certains investisseurs, ayant connaissance de la réputation de faiseur d’or du propriétaire, observaient d’un œil avare la naissance de ce petit bijou qui annonçait le retour du Fils de l’Okasan, du Bâtard, de celui connu comme Hattori coincé dans un corps de Miwaku, au cœur de l’Empire.

Debout en haut des escaliers du hall, l’éphèbe observait à l’étage les derniers -mais nombreux- finissions ajouter par ses petites mains. Bientôt, ses petits oiseaux pourraient alors s’occuper, contre une coquette somme, des grands. Mais aussi écouter aux portes, et glaner les informations pour le Maître des Chuchoteurs, aussi connu comme le Maître des Plaisirs. Un homme de l’ombre, né dans l’ombre et demeurant dans l’ombre jusqu’alors, sans véritable espoir d’un jour en sortir.

Habillé richement, mais sans excès, dans un Kimono de soie bleue brodée de fil d’or, affichant également de nombreux et luxueux bijoux et un maquillage discret, mais l’embellissant de plus belle, et toujours avec un équilibre finement maîtrisé, le Bellâtre supervisait l’ensemble, avec élégance, bienveillance et expérience. Savant mélange qu’il avait réussi à maîtriser d’une main d’artiste des mots, que ses nombreux employés et sous-traitants lui rendait bien. Un investissement évident pour l’androgyne, qui lui assurait fidélité, productivité, et qualité de service. Bien plus que par un règne de la peur, qui n’avait rien d’un règne de grandeur.

Mais soudain, un intrus aux cheveux blancs, d’une tout autre prestance, entra dans la pièce. Une curiosité imprévue, que le Maître des Plaisirs observa discrètement, tant son attitude éveillait en lui l’impétuosité dont il faisait preuve lors de ses premiers printemps de vingtaine. Un temps où sa regrettée, et aimée, mère était encore en vie, et essayait tant bien que mal de lui apprendre, en lui martelant l’importance de « maintenir l’équilibre ». Mais tout ceci demeurât un jeu plaisant pour le Bellâtre. Une époque, qui aujourd’hui, lui semblait amèrement lointaine, bien qu’il continuât à apprécier de voir que l’intérêt qu’il avait pour ce jeu des ombres n’avait pas perdu de sa superbe avec le temps.

Et cette qualité semblait partager, tant la colombe blanche volait avec assurance en sa direction. Un spectacle de débutant appréciable, mais qui perdit de son éclat lorsqu’il ouvrit la bouche.

Tantôt déçus, tantôt satisfait de la vision agréable devant lui, l’éphèbe n’affichait qu’un sourire de courtoisie habituelle. L’instinct de ce « Miwaku Nobuhisa » n’avait rien d’exceptionnel, car l’aura que dégageait le Maître était loin d’être celui du commun des mortels. Des années de pratique et d’expériences couplées à une éducation de la haute, et une élégance naturelle l’avait rendu aussi insaisissable que la douce brise hivernale, aussi malléable et agréable que l’eau s’écoulant d’une rivière, et aussi fascinant qu’un ciel étoilé sous un clair de lune.

Dialogue de personnage
« Votre instinct ne vous a effectivement pas menti, Nobuhisa-san. Je me présente, Miwaku Raiko, le Maître des Lieux. Me voilà enchanté de faire votre connaissance. »


D’une voix mielleuse et cristalline, l’oiseau bleu s’était adressé à l’oiseau blanc. Gracieusement, l’éphèbe salua d’une révérence légère comme le vent, son jeune interlocuteur. Chaque pause, chaque intonation, chaque geste du Bellâtre étaient d’une rare maîtrise. Un artiste de la belle conversation, art depuis trop longtemps négligé, et délaissé au profit de la rudesse et d’un naturel brut, dénué de toute élégance.

Le nom et le prénom combiné du Miwaku n’étaient d’ailleurs loin d’être inconnu. Magnat des affaires dans le domaine des divertissements, de l’hôtellerie et de la restauration, le riche investisseur et fils de l’Okasan, seul Miwaku ayant grandis et côtoyé de près la famille Impériale… Un être qui avait la réputation d’être insaisissable, dont les objectifs obscurs ne faisaient qu’appuyer l’attractivité de ce personnage de l’ombre.

Dialogue de personnage
« Je vois que vous savez apprécier les exploits nés d’un savant mélange entre l’expérience, l’élégance de notre clan, et un bon sens des affaires. Mais j’imagine que vous n’avez pas fait ce chemin par pure curiosité, vous auriez attendu l’ouverture si tel était le cas. »


Le Bellâtre s’appuya délicatement sur la rambarde, tel un oiseau se posant sur un perchoir.

Dialogue de personnage
« Alors dites-moi ce qui vous amène ? »


Agréable et beau comme une rose bleue était l’Androgyne. Mais munis d’épines ? Nul ne pouvait le savoir sans s’y frotter.

Publié le 27 Août 2020 vers 21h

| Ombre Blanche |

Chacun des pas qu’effectuait le maître des lieux, Nobuhisa observait. Un sourire qui cache bien des choses, son regard semblait vouloir percer au-delà de ses pensées, les rumeurs semblaient avérés au sujet du rejeton de l’Ôkasan; il se rêvait Hattori alors qu’il était né Miwaku.

Bien que l’aura soit semblable elle était pourtant bien loin de ne serait-ce qu’effleurer l’aura de la famille impériale à ses yeux. Il contient son rire en souriant de plus belle aux efforts fait par le Miwaku azuré.

C’est d’une voix douce mais suave que le pâle garçon reprend aux suites du damoiseau.

Dialogue de personnage
« Mais où sont donc passées mes manières ! Enchanté de vous rencontrer Raiko-sama! »


Il pose sa main droite à plat sur son torse et rend la révérence pour saluer le paon qui déployait son plumage afin de l’impressionner, sans grande efficacité cela dit.
Il relève la tête laissant ses cheveux flotter et se revêtir de la lumière du lieu, qui tel le soleil, fait ressortir la beauté de la lune. Il repose son regard doré dans les yeux perçants du paon un sourire toujours greffé sur les lèvres.

Dialogue de personnage
« En effet, j’ai entendu bien des histoires sur ces lieux, plus sordides les unes que les autres ! »


Il glousse et détourne son regard vers le plafond, redescendant méticuleusement sur chaque élément de décors. Il commence alors à tourner le dos à l’androgyne, rallongeant son silence avant d’y mettre fin en reprenant la parole tout en se dirigeant vers les escaliers que venait d’emprunter le Maître.

Dialogue de personnage
« J’ai ouï dire que vous comptiez reprendre en main ce lieu de vices pour en faire un lieu d’exception et de plaisirs ! »


Il monte une marche et jette un coup d’œil rapide à ce qu’il peut apercevoir de l’étage et se retourne lentement.

Dialogue de personnage
« Tout comme vous, j’ai à cœur l’esthétisme et la grandeur du clan Miwaku, bien trop souvent dévaloriser depuis bien des années »


Il affiche un visage plus affirmé et sérieux en faisant de nouveau face au paon.

Dialogue de personnage
« Je me disais qu’il serait bien pour moi d’intégrer votre établissement pour vous aider ! »


Il reprend son sourire et se rapproche de nouveau du Miwaku azuré en gardant ses deux mains dans le dos.

Dialogue de personnage
« Rien de présomptueux ! Je ne cherche qu’une place de garçon de plaisir ! J’aime l’idée de se produire pour le bien-être d’autrui et... »


Il continue de s’approcher, s’arrêtant à moins d’un mètre et se penche pour approcher son visage, les mains toujours dans son dos et finit bien trop près du visage de son interlocuteur, il poursuit sa phrase, mais sa voix se fait alors plus joueuse.

Dialogue de personnage
« Autant lier l’utile à l’agréable ! »


La position qu’il adopte fait qu’il ne se trouve qu’à quelques centimètres du visage de l’androgyne, affichant un sourire satisfait.

Bien qu’étant aussi pâle que la lune, Nobuhisa cherchait d’avantage à éclipser le soleil qu’à refléter sa lumière.

Publié le 31 Août 2020 vers 10h

Le Maître des Plaisirs
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Certains pouvaient croire que le Bellâtre déployait des efforts insurmontables pour le commun des mortels, afin de revêtir cette aura. Certes, elle était le fruit d’un long travail dès sa plus tendre enfance, mais d’aucun mortel ou immortels lui avait donné le choix. Il avait dû, comme chaque âme qui vive à Kumo, s’adapter à son environnement. Si bien que sa prestance naturelle fût mêlée à son être, jusqu’à ne faire qu’un avec lui, jusqu’au plus profond de son âme.

L’Éphèbe ne faisait que sourire, mais il n’y avait nul besoin d’un regard perçant et d’un esprit affûté pour comprendre le personnage, le patin, qui s’articulait devant lui. Une pâle imitation ? Cela serait insultant. Non, il avait en face de lui, dans ce regard d’or presque dévorant, un sourire mesquin, faux. Un porteur de masque. Une créature vivant sous le joug d’une autre, avançant sur une voie qu’on lui dessinait. Un artifice, qui, derrière un discours semblant un brin perspicace, paraissait presque stupide aux oreilles des chuchoteurs. Rassemblant ces pièces, il complétait le puzzle désolant de l’oiseau blanc.

Un apprenti qui se pensait déjà maître.



Perché sur sa rambarde, observant sous toutes ces coutures l’ingénue étranger lui conter l’histoire de sa venue. Si son entrée en scène était préparée, son discours était bien maladroit. Dans une pause gloussante, le Bellâtre se permit de prévenir le conteur de fadaise des risques inhérent au métier.

Dialogue de personnage
« Vous devriez vous garder de colporter les rumeurs des sombres lieux… Certains détails de l’histoire ne méritent pas que l’on gaspille encore ou verve pour maintenir leur existence à flots. Il faut simplement les laisser sombrer dans l’oubli, pour ne pas heurter la sensibilité des générations à venir. »


Après cette parenthèse, L’Éphèbe adressa un nouveau un sourire doux à son invité. En tant qu’ôte, et aîné, il ne pouvait décemment laisser un jeune oisillon commettre aussi grossière erreur. Un simple cadeau de bienvenue d’un bien trop généreux hôte.

Mais la fougue et impétueuse jeunesse ignoraient que porter un masque ne faisait pas de vous un sans-visage, mais juste un comédien. Est-ce qu’il y avait du potentiel ? Sûrement. Une arrogante sensation d’invincibilité qui en ferait un misérable gâchis ? Assurément. Le Maître avait vu un bon nombre de ces jeunes talents lui quémander de le prendre sous son aile.

Dialogue de personnage
« M’aider ? »


Impérieuse affirmation que s’autorisait l’oisillon. Avant d’entreprendre un tel voyage, il aurait dû apprendre à voler de ses propres ailes. Difficile était de conseiller les êtres, qui dans une légitimité toute relative, conforter leur sentiment de toute-puissance. Dans une provocante posture, l’oiseau blanc flirta avec l’oiseau bleu. Était-là la démonstration de sa parade de séduction ? Vulgaire, brutale et rustre ? Déçu, la seule pointe agréable fut que, si proche de ses lèvres, ses yeux dorés dans ses yeux azurés, le Bellâtre cru voir un instant son imprévisible amant lui faire la cour. Mais là encore, le goût était amer.

Alors sans même bouger, sans même paraître un instant déstabiliser par cette désespérée tentative de séduction, le Bellâtre fixa son interlocuteur.

Dialogue de personnage
« Naturellement. »


Aussi joueur que la pâleur de son teint était l’arrogant, mais le Maître des Plaisirs était sur un terrain qu’il avait déjà exploré depuis longtemps. Dans un mouvement dont la dextérité le rendait presque invisible, le doigt du Bellâtre se posa sur le menton de Nobuhisa.

Dialogue de personnage
« J’ai bien constaté votre fougueuse tentative de tenter de percer les lieux de prestiges… »


Comme la caresse d’une brise, le doigt de l’androgyne se promenait sur le bas du visage du Miwaku, jusqu’à atteindre sa joue. De là, il effectua une douce pression sur sa joue, afin de décaler son visage, comme pour l’inspecter. Puis, il déploya toute la finesse de sa maîtrise. Le Bellâtre murmura d’une voix sensuelle dans l’oreille de l’enfant de l’ombre désireux de devenir lumière, son souffle chaud chatouillant sa gorge, et sa main immobilisant son visage, sans une once de brutalité.

Dialogue de personnage
« Peut-être que je vous monterais comment l’obtenir, un jour. »


Comme l’eau, le Bellâtre se faufila dans le dos de l’oiseau d’un mouvement fluide et gracieux. Son autre main vint alors caresser ses hanches pour se poser sur son bas-ventre, avant de venir le coller à son corps. Puis, d’un mouvement gracieux, il accompagna le Miwaku contre la rambarde. Ils surplombaient désormais le hall, du haut de ce balcon du premier étage.

Dialogue de personnage
« Garçon de plaisir. Drôle de vocation, même si votre génétique généreuse s’exprimant dans votre beauté est assurément adaptée. Mais avez-vous une quelconque expérience dans ce domaine ? Vos artifices de séduction ne m’ont l’air que guère nouveaux, surprenant, ou exceptionnel, alors cela me pose question… »


L’oiseau Azuré, tel une danse, pencha délicatement le corps du Miwaku pour plonger de nouveau son regard dans ses yeux. Et ainsi, tout prenait sens. De loin, ils dansaient. De près, ils jouaient. C’était tout un art finement maîtrisé dont il faisait la démonstration.

Dialogue de personnage
« Qu’est-ce que j’y gagne exactement ? »


Une parmi tant d’autres, mais il y avait un début à tout. Servir dans un bâtiment aussi prestigieux n’était pas offert à tous, il fallait faire ses preuves. Et comme à son habitude, le Bellâtre offrait une chance à tous ceux disant avoir un talent.

Ce qui ne l’empêchait pas de briser des rêves et des vocations pour autant.

Publié le 04 Septembre 2020 vers 14h

| Ombre Blanche |

Plus amusé par la situation qu’autre chose l’opalin se laissait guider et ne semblait pas vouloir aller à contre-courant. Il laisse un rictus s’échapper quand le passé du palais est mentionné.

Dialogue de personnage
« Mes plus plates excuses... Je ne voulais pas vexer l’héritier de l’Okasan! »


Le ton était clairement sarcastique et son regard papillonnait dans chaque recoin de l’étage. Il n’écoutait que d’une oreille, mais comprenait que la proposition n’était pas très appréciée sur l’instant.
Il fut rappelé à la réalité quand le doigt de son interlocuteur se posa sur sa joue et décala sa tête.
La chevelure bleutée du maître des lieux lui effleurait délicatement le visage.
La danse continuait, le paon menait la cadence, ses mains sur le bas-ventre de l’opalin qui renversait sa tête pour mieux percevoir l’androgyne.

Dialogue de personnage
« Pour le prestige, vous n’avez pas tort... »


Il lève sa main gauche lentement et la pose sur la nuque du maître en le forçant délicatement à avancer la tête, il tourne la sienne et approche ses lèvres de l’oreille de son charmant partenaire de jeu et reprend dans un souffle.

Dialogue de personnage
« Mais vous n’avez de prestige que le l’idée pour l’instant ! »


Il se redresse, laissant glisser sa main et se retourne faisant virevolter son apparat d'ivoire et d’or.

Dialogue de personnage
« Kumo est une énorme huître ! Disgracieux vue de l’extérieur, mais remplie de perles! »


Il pointe l’androgyne et approche son doigt jusqu’à toucher son torse et se rapproche avant de glisser son jusqu'à l'ouverture du kimono de ce dernier et de saisir le tissu pour le défroisser. La parade avait causé des torts à l'esthétisme de nos deux comparses.

Dialogue de personnage
« Vous avez un œil expert et avez décidé d'en polir une couverte de sédiments. Peu de personne pouvaient prétendre sortir ce palais du vice en un lieu de plaisirs... »


Il décolle sa main et recule pour se poser contre la rambarde d’un air bien trop décontracté.

Dialogue de personnage
« Concernant mes envies de faire garçon de plaisirs... Disons juste que mon corps à des pulsions particulières dont je ne saurais vous dire d'où elles proviennent. »


Il mime une embrassade en se tenant les épaules et fermant les yeux puis relâche la pression et approche son doigt de ses lèvres en esquissant à sourire semblant se remémorer des souvenirs des plus plaisants. Il ouvre de nouveau les yeux et se focalise sur le maître des lieux.

Dialogue de personnage
« Je ne suis certes pas un expert et je sais que j'aurais bien des choses à apprendre venant de vous. Mais mon charme réside dans les mouvements que j'effectue en dansant. »


Il se redresse et défroisse son kimono, prenant son temps. Avant d'afficher un regard plus sincère vers l'androgyne.

Dialogue de personnage
« Vous serez un homme fortement occupé ! Je pourrais vous aider à former les nouvelles recrues pour la danse ? En plus des présentations, si vous le désirez... Puis, si un client souhaite recevoir un spectacle privé, je ne vois pas pour quelle raison lui refuser? »


Il souriait, infaillible et droit devant le Maitre des plaisirs. Il semblait ne pas prendre le refus comme une option tant son attitude se faisait assurer.
Kumojin jusqu'au bout des ongles, il était prêt à tout ce qu'il lui était possible pour permettre au village de redorer son blason, aussi minime que soit son rôle pour y parvenir.

Publié le 13 Septembre 2020 vers 14h

Le Maître des Plaisirs
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« L’Héritier de l’Okasan » ? Cela faisait longtemps que l’Androgyne avait été nommé ainsi. Il est vrai qu’il était son fils unique, qu’il la connaissait mieux que personne. A l’époque, lorsqu’elle avait disparue, il avait encore tant à apprendre d’elle. Dans un murmure, au fin fond de la noirceur abyssale de son âme, il pouvait encore entendre sa douce voix lui murmurer l’importance de conserver l’équilibre.

Mais cela faisait longtemps qu’il était devenu insensible aux douleurs sourdes résonnant dans sa poitrine. De cet équilibre, lui ne voyait qu’un jeu, à l’océan de règles, certaines limpides, d’autres obscures. Et pourtant, les années avaient malmené cet équilibre. Asae n’avait été qu’une déception, les Miwaku, des esclaves au service d’un maître bien trop orgueilleux. La putréfaction corruptrice se rependait dans les rues, s’instillait dans les esprits. Que dirait sa mère en présence d’un tel spectacle ?

Hélas, elle n’était plus là pour souffler les réponses dans l’oreille de quiconque. Elle n’avait laissé derrière elle qu’un silence macabre. Pourtant, ces pensées mélancoliques n’enlevaient rien à la danse gracieuse entamé par les Miwaku, guidé par l’Azuré. Une danse de bleu, d’or et de blanc, de la nuit, des étoiles, et de l’astre lunaire.

Derrière la mascarade plaisante de son visage, le Bellâtre sondait l’âme de son interlocuteur. Il inspectait de ses doigts délicats la soyeuse couverture de porcelaine. A chacune de ses réponses, les pages s’ouvraient un peu plus, les lettres de son âme se précisait un peu plus. Sombre époque, si même lui n’était aux yeux des siens qu’un homme de prestige imaginaire, et si les rêves d’un Miwaku aussi beau n’était que d’être un homme de plaisir.

La danse continuait son cours, l’Ephèbe prêtant oreille attentive au discours de l’homme à la peau de porcelaine. Entre ses doigts, il semblait si fragile, pouvant presque se briser au moindre mouvement brusque de la vie. Puis, la danse se posa sur un dernier mouvement, le Kouhai déterminé à le choisir en tant que Senpaï. Ah… Les affres de la jeunesse.

Dialogue de personnage
« Votre détermination est admirable. » poussa-t-il dans un soupir. « Et votre prétention à devenir Professeur pour mes petits oiseaux également… »


Dans un mouvement assuré, le Paon bleu fit tourner le jeune oisillon blanc, avant de le faire s’assoir sur un fauteuil. Sans s’en rendre compte, l’éphèbe avait déplacé la discussion dans un endroit bien plus tranquille, à l’abris des regards, à la lueur d’une bougie, et des ombres dansantes environnante. Les yeux d’azur du Maître des Plaisirs arborait des couleurs saisissantes au rythme de la flamme dansante. Un spectacle de lumière bleus presque hypnotisant.

Dialogue de personnage
« Je n’y vois personnellement aucune objection… Toutefois… »


Le regard de l’Azuré se fit plus sévère. Son Kimono fusionnant presque avec les ombres, Nobuhisa acculé dans son fauteuil, pour la première fois, il paraissait plus impressionnant que séduisant.

Dialogue de personnage
« Vous commenceriez en bas de l’échelle, comme débutant -c’est le titre des jeunes hommes et demoiselles qui débute dans le métier justement- avec un salaire proportionnel à vos prestations. Je n’ai aucune raison de vous faire une faveur. Et c’est moi qui vous en fait une, si je vous offre ce travail, soyons clair à ce sujet. »


Il se redressa, et afficha de nouveau un sourire agréable.

Dialogue de personnage
« Sachez que j’ai le bras long, et que je protège tout ceux qui daigne travailler pour moi. Je les considère comme des êtres, et non comme des esclaves. Sans tromperie, je vous mets au défi de trouver meilleur employeur que moi dans ce domaine. »


Une demi-vérité, camouflé dans les ombres. Laquelle était vraie ? La vérité peut être vérifié, testé. Les croyances n’engagent que ceux qui y croit. Dans un mouvement gracieux, il ouvrit son éventail, avant de lui tendre la main.

Dialogue de personnage
« Maintenant que l’offre est un peu plus claire, si cela vous intéresse toujours, je vous invite à me suivre dans mes appartements. Là-bas, nous discuterons un peu plus de vous, et nous ferons un peu plus connaissance sans oreille indiscrètes. »


La main tendue, le regard d’azur brillant dans les ombres, le Maître des Plaisirs se transformait peu à peu en Seigneur des Ombres, appâtant les malheureux dans son antre ténébreuse. Un diable évoluant parmi les hommes. Un génie du mal.

S’il acceptait, il le guiderait dans un somptueux appartement spacieux et richement décoré, au sommet de la bâtisse, avec un balcon surplombant le quartier des plaisirs. Il s’installerai alors délicatement dans un magnifique divan paré de nombreux coussins confortable et aux couleurs harmonieuses. De là, il l’inviterai à s’assoir et à prendre un verre, et à en dévoiler plus sur sa personne.

Publié le 25 Septembre 2020 vers 11h

| Ombre Blanche |

Le Miwaku se laissait guider lors de cette danse, il ne voyait pas l'intérêt de résister, d'une part, car son but était d'entrer dans ce palais et pour cela, il lui fallait les faveurs du maître des lieux.
Il restait le regard figer dans le sien et finit par se retrouver sur un fauteuil en un rien de temps.

Le paon azuré évoque une certaine prétention venant de sa part. Une remarque qui fit apparaître un sourire des plus satisfait sur le visage de l'opalin qui se réjouissait de cette marque d'insolence qui lui était propre et qui semblait être sa marque de fabrique.
Il aime jouer avec les limites et ceux de bien des manières.

Raiko semble accepter la proposition du jeune ninja, mais émet des conditions. Rien d'étonnant jusqu'à là, il entre en ces lieux avec bien trop de certitude pour que le paon ne lui accorde sa confiance.
S'il fallait commencer en bas de l'échelle pour arriver à ses fins, il le ferait... Ce ne sera pas la première fois qu'il ne sera pas vu comme un être à part entière par ses semblables après tout. Il avait une mission à accomplir et s'il devait ramper dans la boue pour y parvenir, il n'hésiterait pas une seconde à s'y jeter.

Bien que prétextant prêter attention aux dires de Raiko, Nobuhisa pensait à la possible suite des évènements avant de retourner son attention au maître des lieux prétendant être le meilleurs employeur et protecteur qui soit.
En entendant cette phrase, le jeune Miwaku se retient de rire et fait mine d'être étonné par cette annonce.

Dialogue de personnage
« C'est bien ce que j'ai cru comprendre en effet ! Je ne me suis pas dirigé vers vous sans raison !
»

La main du maître des plaisirs était devant lui désormais, prête à le guider vers ses appartements pour discuter sans oreilles indiscrètes. C'est sans hésitation que Nobuhisa pose sa main sur la sienne et se lève.
Il rejoint le maître des lieux dans l'ombre des bougies, mais son sourire illumine toujours son visage.
Un sentiment de satisfaction s'empare du jeune homme, car le début de sa mission allait bientôt pouvoir commencer.
Il suivait docilement Raiko vers ses quartiers.

Dialogue de personnage
« Je vous suis Raiko-sama. »


Une fois la porte franchit, il pouvait voir de magnifiques décors autour de lui, le paon n'avait pas lésigné sur les effort en ce qui concerne le fait de redorer l'image de ce palais. Même les quartiers privés étaient dignes de son apparence.
Il se dirigeait alors vers un divan recouvert de coussins sur lequel il prit directement ses aises en s'affalant sur le divan l'air toujours aussi amusé.

Dialogue de personnage
« Dites-moi donc ce que vous voulez savoir de moi cher maître ! »


Bien que son apparence se fît volage et imprudente, l'opalin ne sortit pas de son esprit qu'avant d'être un lieu de plaisir, le vice empestait.
Un être né en ces lieux ne pouvait qu'en être le reflet. C'était là, l'une des raisons de sa présence, bien que le maître des plaisirs ne soit pas sa priorité pour l'instant.

Publié le 01 Octobre 2020 vers 20h

Le Maître des Plaisirs
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Le bellâtre fixait l’être de porcelaine, avec le même sourire bienveillant. L’être en face de lui l’ignorait, mais le Bellâtre avait eu bon nombre d’occasions d’effectuer une embauche. Certains, et la plupart, était là par désespoir, par appel de l’argent facile. Et il restait, par habitude, parce qu’il n’avait plus rien d’autre. L’éphèbe leur tendait une main, il l’avait saisi, et comme l’insecte se posant sur la toile d’une araignée, ne pouvait plus jamais en sortir.

Certains venaient chez lui par choix éclairé. Il était commun de savoir, une fois dans le métier, que Miwaku Raiko prodiguait à ses ouailles soins, sécurité, et un salaire à la hauteur des services prodigués par sa personne. La politique du pourcentage avait fait ses preuves. Chacun devait se battre pour se faire sa place, et avoir des clients toujours plus riches, et donc, toujours plus exigeant. Et cela était satisfaisant pour tout le monde.

Pour autant, le spécimen en face de lui défiait toutes les probabilités. Mais le sourire malicieux, presque moqueur, précédent l’air faussement surpris du jeune débutant à en devenir n’échappa pas à l’analyse comportementale et expressive fine du Bellâtre. Qui n’en fit rien. Il le dirigea comme convenu dans son bel appartement, et n’afficha aucun signe distinct de méfiance, bien au contraire.

L’Azurée laissa l’opalin s’installer confortablement sur le divan proche de lui. Suffisamment grand pour accueillir bien plus que deux personnes. D’une main délicate, il attrapa le plateau de macaron, qu’il présenta au jeune imprudent.

Dialogue de personnage
« Qu’elle étrange question… De toute évidence… »


Le Bellâtre fit un sourire amusé, et s’approcha alors de l’impétueux dans une position de domination plus que suggestive, et particulièrement érotique. Envahissant, sans être pour autant désagréable. Une justesse qui attestait inévitablement d’une longue expérience.

Dialogue de personnage
« Je veux tout savoir de vous. »


Le ton posé était clairement sensuel. Le Bellâtre c’était plongé volontairement au cœur du jeu proposé par son partenaire du jour. Avec une maîtrise plus que rare, l’oiseau bleu se redressa pour se mettre de côté, dans une position avenante, mais neutre. Un test. Le langage corporel était un bien meilleur indicateur que le langage verbal pour connaître le tempérament d’un individu.

Dialogue de personnage
« Commencez par ce que vous souhaitez. »


La consigne était volontairement floue. Le bellâtre jouait sur l’ambiguïté, camouflant d’autant plus ses intentions. Un entretien exotique pour deux personnalités exotique, et un travail d’autant plus inhabituel.

Publié le 27 Octobre 2020 vers 12h

| Ombre Blanche |

La danse du paon et de la grue reprenait son cours, l'un comme l'autre agitait son plumage pour impressionner son partenaire. Nobuhisa se délectait de la situation pour lui, tout n'était qu'un jeu, il lui arrivait de prendre la vie au sérieux, mais il n'en avait pas besoin à l'heure actuelle. Quand Raiko lui propose des macarons, le jeune Miwaku se redresse et en prend un par politesse, car s'il y a bien une chose qui le rebute dans la vie outre le fait que de voir son village dépérir, c'était le sucre. Mais ne voulant pas paraître grossier, il se contente de cacher son dégoût. Il faut avouer qu'il avait eu un entraînement pour supporter le sucre assez important durant son enfance.
C'est lascivement que le maître des plaisirs se pose à côté de lui et l'atmosphère semblait se tendre de bien des manières. Nobuhisa esquisse un sourire.

Dialogue de personnage
« Oh ? Par où commencer alors ? »


Il se rallonge de nouveau, mais change de côté pour poser sa tête sur les cuisses de Raiko pour garder le maître en vu. Il semblait réfléchir par où commencer son histoire, la véritable étant à esquiver, mais il devait se faire prudent, car Raiko devait avoir des yeux partout, le lieu grouillait de fourmis prêtant à tout pour plaire au maître. Ses petits oiseaux comme il disait... L'un d'entre eux pourrait très bien venir du même coin donc valait mieux être prudent.

Dialogue de personnage
« Je viens des quartiers Miwaku comme on peut se douter... Mon père à une fâcheuse tendance à ne pas contrôler ses hormones et coucher avec tout ce qui l'accepte ! Très sincèrement, je pense avoir plus d'un frère dans les rues. »


Il lâche un soupir tant lui-même cette vérité le dépitait.

Dialogue de personnage
« Ma mère était une Kaguya de passage, dans le palais des vices... Et mon père en rut, l'un dans l'autre, sans mauvais jeu de mot, je suis né. Ma mère à disparue de ce que j'ai compris et mon père m'a récupérer par défaut. »


Il commence à lever la main et caresser le torse de son oreiller humain.

Dialogue de personnage
« Quoiqu'il en soit, la femme légitime n'appréciait pas la présence d'un petit bâtard à la maison et à trouvé bon de me donner au premier Hattori en besoin d'un esclave. J'ai eu de la chance de ne pas tomber sur une famille trop mauvaise. J'ai eu un minimum d'éducation. »

Il continue de passer sa main et finit par saisir son col, changeant son expression par un air bien plus enjôleur. Il tire délicatement sur le col de Raiko et le rapproche de lui. Il se redresse en même temps pour rapprocher son visage du sien.

Dialogue de personnage
« Si j'ai hérité du physique de ma mère, j'ai pris d'avantage de mon père en ce qui concerne là... Vigueur ! »


Il ricane un instant et retourne à sa position et s'arrête de rire sèchement.

Dialogue de personnage
« Le maître de maison ayant rendu l'âme et son fils n'étant pas vraiment pro esclave, il m'a juste permis de quitter la demeure et faire ce que bon me semble. »


Il se retourne et prend appui sur ses mains pour se relever, ses cheveux argentés tombaient le long de son cou et cachaient ce que ce kimono débraillé, dû à agitation sur le sofa, voulait lui dévoiler. Il pose sa main gauche sur l'épaule droite de Raiko et la droite sur l'épaule gauche avant de passer sa jambe tel un cavalier sur sa monture au-dessus des jambes de ce dernier. Il se retrouve assis face à lui et sur ses genoux, son sourire de nouveau figé sur son visage.

Dialogue de personnage
« J'ai pu découvrir la vie de bien de manière et voir ce qui me plaisait où non! »


Techniquement, il n'avait fait qu'omettre la vérité, mais son histoire n'était pas un mensonge. Son père à bien la frivolité d'un papillon, sa mère n'est plus, quant à son maître, il lui a bien dit de faire ce qui lui plaisait... Le temps de sa mission.

Publié le 28 Octobre 2020 vers 22h