L’idiot avait mordu à l’hameçon. Un sourire vicieux se dessina sur le visage de Mako, qui s’amusait à prendre des poses de plus en plus suggestives. Bien sûr que cela était fait exprès. Et bien sûr que cela n’était qu’un jeu pour la Kunoichi. Car plus haut ce pervers s’élèvera face à ses courbes magnifiques, plus dur sera sa chute. Et la jeune femme comptait bien se nourrir de la moindre de ses larmes le moment venu.
La forme rougeâtre était bien des cheveux. C’était donc, à coup presque sûr, un Uzumaki. Aïe. Dommage pour lui, mais Mako n’allait certainement pas se gêner. Galvaniser par la colère de voir son couple battre de l’aile, et son intimité presque violée, elle n’allait certainement pas se gêner de faire souffrir le bougre qui osait porter son regard. Elle n’était pas sa « barbie girl », et il n’avait pas le droit de poser, même juste ses yeux, sur son corps sans son autorisation.
Lorsqu’il fut suffisamment proche, et qu’elle pouvait ainsi distinguer les contours de son corps, l’Uzumaki se tourna pour lui offrir une vision de son magnifique dos et fesses. Elle profita de sa probable focalisation attentionnelle sur ses courbes, pour invoquer discrètement depuis les sceaux de ses bras des Kunaï relié à des fils. Puis, soudainement, en faisant semblant de relever ses longs cheveux, elle se tourna avant d’envoyer les Kunaï vers l’intrus. Dans un mouvement rotatif, pour offrir une trajectoire en arc à ses projectiles.
Habilement, elle manipula les fils pour confirmer la rotation, et saucissonner le malheureux. Puis, elle tira de toutes ses forces, le faisant chuter de son arbre. Sans prévenir, elle enfila sommairement sa serviette, puis le tira vers elle comme un vulgaire poisson. Une fois à portée, elle vit son visage ensanglanté.
C’était un gamin. Un Uzumaki. Elle se souvenait vaguement de l’avoir vu. Et bien… Il commençait mal dans la vie.
La femme croisa les bras, faisant remonter ses seins.
« Bouge, et je t’arrache tes petites couilles de voyeur. »
Son regard était froid, et cruel. Celle qu’on commençait à surnommer la dame de fer ne portait pas ce titre pour rien.
« Je te laisse 30 secondes pour t’expliquer, et trouver une bonne excuse. »
Puis, elle fit un sourire vicieux, et terrifiant…
« Sinon… Crois-moi, tu regretteras de ne pas avoir regardé un magasine porno à la place. »
Son sourire était cruel. Elle allait n’en faire qu’une bouchée.