La charmante hospitalité konohajin

Tout prenait une drôle de tournure, Same se voyais maintenant avec des chaînes.... peu solide au passage mais il gardait sa passivité. Il était juste content d avoir vu un coup, mais il ne comprenait pas trop où la kunoichi l emmenait. Il s approchait alors de la jeune femme .



Il suivait Mako et il se mettait à chanter fortement, à roter comme un bouc et peter comme un porc. Il en rigolait tout seul et il tairait alors les fesses de Mako... hm bien ferme.



Il titubait de plus en plus et sans s en rendre compte ´, il se retrouvait enfermait dans un cachot... il y avait été souvent par le passé pour trouble de l ordre public un peu partout. Il se couchait à même le sol !



Same vomissait alors ses tripes, baignant dans son vomis et s y endormait...

Mako attirait, non sans peine, le Mitsuna dans une cellule à sa taille. Sécurisée, sans être hostile, elle avait en tête une geôle suffisamment spacieuse pour ne pas qu’il se face mal au dos. Mais durant le chemin, elle changea d’avis. L’alcool faisant son effet, il était devenu grossier, lourd, et particulièrement irrespectueux. Mais la Dame de fer ne laissait rien transparaître, professionnalisme oblige, elle le tenu en laisse jusqu’à ce qu’il se décide enfin à s’effondrer sur le sol dans son propre vomi, quémandant encore à boire. En passant, elle avait examiné plus attentivement le kunai du Mistuna. R.A.S. Il était simplement de piètre qualité.

Sans un mot, Mako déposa un seau d’eau fraîche à ses pieds. S’il voulait patauger dans son vomi, soit. Il pataugerait dans son vomi. De toute manière, il était trop lourd pour le soulever, et donc, trop lourd pour pouvoir envisager un éventuel nettoyage en règle.

Faisant fit de l’odeur, Mako s’installa sur la table non loin, en visu du Mitsuna, et s’affera à effectuer un rapport pour les Hokage. Elle n’était pas la mieux gradée, mais au final, elle devait « refaire ses preuves » selon Kimino. Elle allait donc lui montrer que même pendant ces 4 ans de quasi-inactivité, elle n’avait rien perdue de sa superbe.

Le rapport détaillait l’ensemble des points importants de l’interrogatoire préliminaire.

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        Identité déclarée : Mitsuna Same.

        Description physique : Homme-poisson d’environs 2 mètre et demi pour environs 250 kilos de visu. Dans les 35 / 45 ans. Yeux petits, reflet vert. Peau grise, chevelure blanche, dents acérées. Force physique impressionnante, manipulateur du chakra. A pulvériser un caillou d’environs 1 mètre 50 de diamètre à main nu avec « l’autorisation » de Kitto Keisan. Aucune arme sur lui, autre qu’un kunaï de piètre qualité, usé.

Pas de marque physique particulière. Aucune trace de fuînjutsu, ni sur lui, ni sur le Kunaï. Pas de seconde peau. J’ai procédé à une vérification du sujet mis en nudité complète, à l’aide d’un fil ninja. Vérification des écailles, des dents, du cuir chevelus et des parties génitales. Rien d’anormal.

Corresponds à un signalement d’un Mitsuna allié à Gekido Uzumaki, criminel activement recherché. Je n’ai pas eu accès à un dossier avec portrait descriptif ou robot dudit signalement, mais en attente de confirmation des autorités compétentes, j’ai pris l’initiative de le placer en isolement jusqu’à confirmation – ou infirmation- de cette hypothèse.

        Profil Psychologique : Mercenaire aux mœurs légères. Visiblement, à un lien particulier avec l’alcool (alcoolique ?). Il semble impulsif, est grossier, et ne se contrôle pas /peu sous l’influence de l’alcool. Déclare avoir un actif passé de contrebandier (trafic de champignon & de peau). Discours très ambivalents (voir histoire de vie). Cherche clairement à déclencher un conflit armé entre le pays du feu et le pays de la foudre. L’abandon de sa vengeance envers les Kirishitan reste obscur. Compliant, il fut clairement dans l’acceptation de toutes les conditions, sans jamais montrer un signe d’agressivité lié à ces contraintes. Semble honnêtement stupide. Thymie neutre.

        Histoire de vie : Ancien Kirijin, parti en ermite suite à la destruction du village de Kiri. N’a apparemment pas rencontrer d’autres Mitsuna depuis « longtemps ». Déclare avoir participé « à des guerres, massacres et trahison ». Déclare avoir eu « l’intention de se venger de la race humaine ». Déclare vouloir se racheter envers ses ancêtres en faisant abstraction du passé, en servant Konoha.

Sa famille à apparemment été massacré par des Kirishitan. Son but premier en venant à Konoha était d’effectuer un génocide du clan, mais déclare avoir eu le temps de réfléchir et avoir abandonné cet objectif pour ne pas perpétuer un « éternel massacre ».

Toutefois, dit juste après avoir besoin de Konoha pour détruire Kumo, qui n’a pas conscience de son existence. Dis pouvoir servir et protéger Konoha car mercenaire efficace, mais ayant besoin de progresser. Discours ambivalent.

Déclare avoir eu un passé criminel en tant que « pirate des mers » avec un certains Orio Kabushi, avec qui il a effectué du trafis de champignon de chakra et du trafic de peau. Ce « Orio Kabushi » ressemblerai fortement à Kitto Keisan (Le suspect l’a confondu). Voir avec le chef du clan Kitto pour plus d’informations à ce sujet.

        Raison de la visite : Souhaite rejoindre le village de Konoha en lien avec sa quête de vengeance envers Kumo.

        Etat actuel : Confiné en isolement, cellule 14-B. Sceau de confinement Uzumaki à l’initiative de la propriétaire du sceau (Mako Uzumaki). Alcoolisé. Endormis. J’ai procédé à son arrêt suite à une perte visible de son contrôle sous influence de l’alcool. En attente d’ordre des supérieurs hiérarchiques.

        Shinobi présents : Mako Uzumaki (chûnin), Kotaro Kitto (jônin, chef de l’Eda), qui a prévenu dans un second temps Kitto Keisan (chef du clan Kitto, et ex-régent de Konoha).

        Autre : Le tout s’est relativement bien passé, sans réel « accroc » hormis une agitation du sujet sous l’alcool. Kitto Keisan à l’air d’avoir comme projet de le recruter en le plaçant sous la bannière du clan Kitto. Mitsuna Same fut compliant, et a accepté toutes les entraves sans montrer signe de résistance. Peu probable que ce soit un homme de Gekido Uzumaki, mais son lien particulier et ses déclarations m’obligent à faire preuve de la plus grande prudence. Je suis consciente d’avoir agi sans ordre des deux Jônins présents et pris des initiatives, mais l’urgence de la situation m’a donné obligation de prendre les choses en main.

        Rédacteur du rapport : Uzumaki Mako.

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Au final, le temps d’écrire son rapport avait suffi pour qu’on nettoie l’homme poisson et le sol de la prison du vomi. Elle plia et cacha le papier à l’aide d’un Jutsu, qu’elle envoya faire remettre aux mains des Hokage, qui eux seuls pouvait le lire. Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre.

Habituellement à une heure si tardive il n'y avait que silence qui régnait dans le bâtiment principal du village -la plupart des bureaucrates travaillant ici étant dores et déjà rentrés chez eux- mais cette fois ce dernier était brisé par le bruit de pas de courses à travers les couloirs, suivi d'une irruption dans le bureau des chefs du village.
Azukiyo qui était de garde ce soir (surtout un prétexte pour s'éviter la paperasse du lendemain) regarda l'homme éssouflé lui tendre un morceau de parchemin qu'il déplia avec un air perplexe marqué sur le visage. L'action se fit sans un mot de la part du Hokage, tandis que l'homme crachait ses poumons entre deux fébriles explications et excuses pour son intervention.

Sous les yeux du Chikara, les caractères du parchemin se dévoilèrent pour décrypter le contenu du message, qu'il lu avec la plus grande attention. Il est rare de prendre autant de précautions pour une simple note de service. Son regard se durcit et l'homme renvoya le garde à sa tâche première. Et après quelques mudras pour créer un clone de sa personne, le Hokage s'empressa de rejoindre les prisons du village comme indiqué dans le rapport.

Une fois sur les lieux, Azukiyo se rendit devant ladite cellule contenant le fameux homme-poisson ainsi que la rouquine qui lui avait servit de geolière temporaire.



Lança-t-il d'une voix forte au détenu, tout en martelant les barreaux de son poing prosthétique, faisant tinter le métal dans un fracas certainement assourdissant pour quiconque avait la gueule de bois. Et le temps que la poiscaille se remette les écailles en place, il se tourna vers la Chunin.

Cela faisait maintenant plusieurs heures que l’Uzumaki attendait sur cette table, dans cette cellule. Elle ne s’en plaignait pas. C’était aussi ça, le travail de Ninja ; de longues heures de surveillances d’un individu ou d’un endroit, sans que jamais rien ne se passe. La sardine ne c’était même pas réveillée. Elle aurait pu partir, mais le sceau de confinement qu’elle avait tracé sur son front l’obligeait à rester ici en personne. Auparavant, elle aurait pu désigner un Chûnin Uzumaki pour tenir ce rôle, et partir à des affaires plus dignes d’un ninja d’élite. Mais elle devait refaire ses preuves, ainsi était la décision de la hiérarchie. Compréhensible, même si elle pensait que c’était une décision prise suite à son altercation avec le Hokage Kimino, qui lui, n’avait absolument pas était remis en cause par ses pairs, du moins publiquement, alors qu’il avait failli assassiner un Genin.

Sa longue réflexion personnelle se fit interrompre par des bruits de bas lourd et rapide. Un rythme de marche d’un homme visiblement pressé d’en finir. Pour ici ? Lorsque la porte s’ouvrit, et que l’Hokage des Chikara entra dans la pièce, Mako se leva également et se mis naturellement au garde-à-vous. Le protocole habituel, une marque de respect envers la hierarchie. Habituellement, elle était également une femme protocolaire. Mais le respect qu’elle éprouvait pour Kimino -et uniquement lui- c’était éteint depuis son acte de proche-folie meurtrière. Cela n’enlevait toutefois rien à l’autorité naturelle de la fonction de Hokage qu’exerçait le Chikara.

Dans cette situation solennelle, elle ne parla pas. Du moins, pas tant que le dépositaire de l’autorité ne lui offre la parole. S’il avait besoin qu’elle parle, il lui ferait signe, et lui demanderait l’information qu’il souhaitait. Et ce fut le cas. S'inclinant respectueusement, la Dame de fer commençait alors son exercice de rapport oral.



Elle préférait dire invité. Après tout, il n’avait encore commis aucun crime sur les terres du pays du feu.



Elle ne voulait pas compromettre Keisan, mais elle ne pouvait décemment pas mentir à l’Hokage. D’autant plus sur le dirigeant de l’Eda, la police, faisait lui aussi son rapport de son côté.



Enfin, elle explicita ce qui devait l’être.



Puis, elle en venait au fait.



Puis, elle répondit à la question des Kitto.



Puis, elle se remit en garde-à-vous, les mains derrière le dos, et droite comme un piquet, en attente d'un quelconque ordre.

Je faisais un doux rêve au milieu de l’océan où j étais entouré de tout un tas de sirène qui me massait, me dorlotait et me nourrissait. Le tout sur un navire sous marin, à la conquête des océans, naviguant pour trouver une où créer la colonie où j en serais devenu le roi... mais d un coup, mon navire se faisait engloutir dans le néant d un tourbillon et le noir s accumulait autour de moi....

Je me mettais à vomir mes tripes... mes yeux s ouvraient doucement et je me voyais dans une cage... que s était il passé ? Je regardais sur moi, il n y avait de sang... me serais je mit tout nu et courir à travers les rues ? Pas possible j étais en dehors de Konoha. En bref, je ne me souvenais de rien.

Je regardais alors les voix que je ouvrais entendre mais dont je n avais rien compris. Je me relevais tranquillement mais j étais imbibé de mon vomi... il me fallait absolument prendre un bain... je sentais vraiment le poisson pas frais.



Il y avait un autre gars avec elle, peut être le geôlier. Il avait une tête bien sympathique en tout cas. Au moment où je voulais m adresser à lui, un jet de colis sortait du plus profond de mon estomac en sa direction. Je ne pouvais calibrer et je me disais que ça allait être la catastrophe.... heureusement il n avait reçu que quelques gouttes....



Je me mettais à roter comme un vulgaire porc.



Keisan n était pas là... bizarre tout cela

Azukiyo darda l'Uzumaki d'un regard perplexe pendant qu'elle expliquait les raisons de son geste. Toute cette histoire ne lui plaisait guère, surtout à l'approche de l'autre fou de rouquin. Un oeil averti en direction de l'homme-poisson, il décala sans mal son pieds avant que ce dernier ne soit baptisé avant d'expliquer brièvement la situation au taulard.







Azukiyo n'avait pas le temps pour plus de conneries. Un Mitsuna se pointe quelques jours seulement après la nouvelle du retour de Gekido, et avec comme allié un Mitsuna. La coïncidence était trop parfaite pour être sous-estimée. Il valait mieux prendre quelques précautions et le Hokage informera ses collègues le lendemain. Il quitta la prison.

Mako restait stoïque devant la gerbe de vomi qui s’écoulait de la bouche du poisson. La Dame de fer en avait déjà vu des vertes et des pas mûr, mais alors là ? Ça frôlait le ridicule. Même s’il lui restait encore une trace d’une quelconque envie d’aider Same, cela lui semblait irrécupérable. Comment aider un mercenaire alcoolique qui avait avoué publiquement vouloir se servir du village et avoir une rancœur envers les Kirishitan pouvait intégrer un pays Ninja dans des temps troubles, lui portant irrémédiablement préjudice ? Impossible. Intolérable. Même si elle disposerait elle-même de ce pouvoir, elle ne l’utiliserait pas.

À la question du Mitsuna, Mako ne répondit que d’un regard méprisant. Il y avait un Hokage, ici même, dans cette pièce, et il pensait qu’elle allait pouvoir lui répondre ? Que croyait-il ? Non, elle ne pouvait rien dire. Elle ne pouvait que se taire, être silencieuse, attendre que son supérieur face ce qu’il avait à faire, ou au mieux, lui donne l’autorisation de parler.

Et voilà que l’Hokage décidait d’un nouvel interrogatoire. Outch. S’il ne s’agissait ni d’elle, ni de Keisan, ni de Kotaro… Alors les choses seraient bien moins agréables. Elle ne croyait pas le Mitsuna coupable, ou complice, mais elle ne lui donnerait pas toutes les autorisations sans contrepartie. Pour elle, on devait mettre à l’épreuve le poisson. Mais comment faire entendre raison à des jeunes zélés ayant un sentiment de toute-puissance ? Il fallait être subtil. Et la chose ne se ferait pas ici, pas maintenant.



Mako se mit en garde-à-vous alors que le Hokage sortait de la pièce. Une fois qu’il était parti, son regard se fixa sur l’homme poisson. Il était sévère, dur, et autoritaire.



Elle s’approcha.



Elle regarda le Mistuna, de haut en bas.



Puis, elle s’éloigna vers la porte.



Puis, elle sortie de la pièce. Dehors, elle se dirigea vers un responsable de la prison, et confia son sceau de confinement à un Uzumaki en poste ici, en renonçant à toute propriété dessus. L’Hokage avait demandé la suppression du sceau, mais le responsable de la prison avait visiblement l’intérêt de conserver un tel pouvoir de confinement. Ce qui semblait normal. Elle demanda également d’apporter soin et eau au Mitsuna, de lui offrir de meilleur conditions qu’un prisonnier lambda. Car il n’était que suspect, et non-coupable. On lui assura que cela serait fait. Hochant la tête, elle retourna à son poste, d’un pas rapide et assuré.

Sa mission était désormais accomplie.