Cette nouvelle vie, ces nouvelles aventures qui attendait Sayuri et Nagisa avait un côté excitant, mais également un côté dangereux. La façon dont elles venaient de se faire surprendre, et cela en pleine nuit... Sayuri s'en voulait énormément, elle s'était ramolli avec le confort du village et du temple, jamais elle n'aurait pu se faire surprendre quand elle vivait dans le désert. Elle avait même dû user du Kamiton, cette affinité qu'elle n'utilisait qu'en cas de dernier recours. Sa mère lui avait toujours interdit d'utiliser son chakra. Elle avait donc refoulé ce qui était son affinité principale dans un coin de son esprit. Nagisa semblait d'ailleurs surprise et à juste titre de cette nouvelle performances de la part de celle qui partageait sa couche depuis longtemps maintenant.
« Je suis née avec ce don... Je ne l'utilise jamais, il me rappelle trop de mauvais souvenir... Je l'avais en quelque sorte refoulé, c'est pour ça que je n'avais jamais pensé à ten parler, mais en te sachant en danger de mort... Mon corps a agis tout seul, je ferais n'importent quoi pour te savoir saine et sauve mon amour. »
S'en suivit de longue heure de marche à travers l'étendue sablonneuse et rocailleuse. De temps en temps, un fennec passait suivit de ses petit, une vipère à corne s'enfonçait dans le sable, un lézard se faisait rôtir sous l'astre de feu. En regardant autour d'elle, Sayuri ne pu s'empêcher de penser qu'elle était de retour chez elle. Toute ces images étaient les images de son enfance. Normalement, on est sensé ressentir amour et bonheur dans ce genre d'endroit, mais la belle rouquine ressentait haine et angoisse. La haine pour toute la pègre qui avait tué tout ceux qu'elle avait aimé durant son enfance, et l'angoisse de ne pas être suffisamment puissante pour que la même chose n'arrive pas à Nagisa. Son cœur se sera en arrivant devant un village, elle connaissait ce lieux, il n'était qu'à deux pas de l'endroit où elle avait été élevée. Rapidement, elle attrapa un.morceau de tissus pour le noyer comme un voile autour de ses cheveux, aucune mèche de couleur rouge ne dépassait.
« Si nous voulons éviter les ennuis, évitons de faire savoir que je suis Uzumaki... Ce stupide clan qui n'est pas le miens n'a fait que m'apporter des problèmes ! »
Les deux jeunes femme pénétrèrent alors dans le village, il s'agissait surtout d'un petit coin où les agriculteurs et les éleveurs de bétail venait pour se reposer, il s'agissait d'un village de travailleur, et la pègre ne s'y s'aventurait pas trop, les gens était bien trop pauvres. Les quelques agriculteurs se partageait le peu de terre fertile dans les oasis, vivant de la vente de dattes, de pois chiche et quelques fruit et légumes exotique. Et les éleveurs n'allant que très peu de parcelles pour faire paître et boire leurs animaux, ne pouvait avoir autre chose que des chèvres, le bœuf étant trop dur à transporter, mouton et cochon coûtait trop à nourrir.
Sayuri ne connaissait pas bien les lieux, elle y était passé une fois, avec sa mère pendant la transhumance des animaux, pour pouvoir acheter de la viande et du lait. L'auberge lui était donc totalement inconnue. L'amabilité légendaire des habitants du désert se faisait sentir encore une fois, pas un sourire, pas un bonjour, et seulement des pensées sans doute lubrique, les femmes étaient rare en dehors du village marchand.
« Pour rendre leur vie meilleure, il faudrait changer le climat... les terres alentour son difficile à cultiver, et c'est la faim et la fatigue qui les tiraille, nous ne pouvons rien pour eux, nous devrions passer la journée et la nuit ici, trouver un ou deux jeune homme à combler ensemble cette nuit, et repartir au matin pour le village marchand. »
Sayuri avait besoin d'une nuit de luxure, de sentir des hommes et son amour. De voir des hommes avec son amour. Leur petit voyage dans les plaines de Kusa avait ouvert de violent appétit en elle, l'élu de Yaoke avait besoins de cette balance dans sa vie entre pécher et repentance.
« Prennons quelque chose à manger... meilleur que du lézard. »
La jeune femme sourit et fit signe à l'aubergiste, elle lui commanda deux verres d'alcool fait à partir de datte fermenté, et deux assiettes de sa spécialité, la chèvre rôti. C'était sa spécialité, car c'était le seul plat disponible aujourd'hui. Dans le désert le luxe de choisir son repas n'était pas permis, même dans les restaurants.
« Nous devrions construire un lieu, non loin de la chaîne d'oasis présente à quelques kilomètres. Un lieu qui serait une forteresse capable d'abriter les personnes dans le besoin, et qui se suffirait à lui-même. Nous pourrions fédérer les clan du désert. »
Cette idée avait germé dans l'esprit de Sayuri il y a de ça plusieurs semaines, et elle se faisait de plus en plus oppressante dans son esprit.